Je les rencontre tous les jours. Et vous aussi... Soyez vigilants. On les voit déambuler dans la rue, surtout en plein soleil, une oreillette vissée à la tête, un attaché-case à la main. Ils aiment parfois se mettre en équilibre sur une trottinette ou rester debout dans le métro bondé, des lunettes noires sur le nez. Dans le train, ils se calent toujours près d'une vitre brûlante pour faire un sudoku, lire L'Equipe ou Le Monde. A peine quelques gouttes de sueurs perlent-elles sur leur front. Histoire de nous faire croire à de la concentration...

Leur signe distinctif ? Non, ce n'est pas leur petit auriculaire rigide, mais leur costume-cravate ! J'ai découvert qu'ils se font appeler « les cadres ». Leur vaisseau-mère - virtuel bien sûr - se nomme même l'APEC... Engoncés dans leur veste bien coupée, serrés dans leur pantalon à plis, ne faisant qu'un avec leur chemise, étranglés par leur cravate assortie à leurs chaussettes (ou le contraire), ils restent stoïques sous les 35/40 degrés. Ce-qui-n'est-pas-humainement-possible !!!

Alors ? Vous aussi, vous les avez vus, n'est-ce pas ?

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