Cette petite entrée en matière pour vous dire que rien ne le prouve, aucune étude n'a été faite sur le sujet, juste quelques retours d'expérience, mais les femmes qui ont le désir de lancer leur propre activité et qui sollicitent leur banquier, ne sont pas toujours prises au sérieux. Pire : certain banquier cherche même à les dissuader, en particulier lorsqu'elles sont jeunes et/ou au chômage. Alors que c'est souvent dans cette situation-là qu'elles ont la rage d'avancer.

Alors que faire si vous avez l'idée du siècle et pas les moyens financiers pour la mettre en pratique ? Pensez au Fonds de Garantie à l'Initiative des Femmes. C'est un fonds d'Etat créé en 1989 par le Secrétariat d'Etat chargé des droits de la femme et géré par l'association France Active. Il s'adresse aussi bien aux femmes salariées qu'à celles sans emploi, et il sert de garantie bancaire à hauteur de 70 % de l'emprunt et dans la limite de 27 000 euros. Votre banquier hésite, tergiverse ? Avec le FGIF, il sera rassuré et vous obtiendrez plus facilement votre prêt. Ce dernier doit durer entre 2 et 7 ans, et ne pas être inférieur à 5 000 euros. Si vous voulez un crédit plus petit, frappez plutôt à la porte de l'Adie dont j'ai déjà parlé ici.

Bien entendu, on ne va pas vous accorder le FGIF aussi facilement. Il faut que votre projet de création soit sérieux pour que votre dossier de demande de garantie soit accepté. Généralement, c'est le cas à 80 %. Pas de panique. Les conseillers de France Active vous aide à le monter, gratuitement.

Intéressée ? Alors direction le site de l'association France Active. Vous y trouverez toutes les infos et même des témoignages de femmes bénéficiaires du FGIF, comme Elise, 26 ans, créatrice de l'institut de beauté Noisette et Cocooning, à Ploemeur en Bretagne, et Fabienne, 44 ans, à la tête de la boulangerie-pâtisserie-restauration rapide Le comptoir Gourmand, à la Roche-sur -Yon.

Le dessin est tiré du site illustrations.fr