1. Le samedi 17 mars 2007 à 10:56, par fabrice - site

Ce mercredi était mon premier mercredi de congé d'un 9/10. J'ai mes petits une semaine sur deux, en Belgique le mercredi est une 1/2 journée de classe pour les enfants. J'ai donc décidé de ne pas bosser un mercredi sur deux ... Comme je suis indépendant, que je viens de signer un contrat de 220 jours pour un nouveau projet, avec un bon client : je lui ai demandé si ma présence 9/10 du temps est suffisante pour le bon déroulement du projet : pas de prob, ok, parfait!

2. Le samedi 17 mars 2007 à 11:26, par la JD - site

J'ai la chance de travailler dans une entreprise ù le temps partiel passe trés bien, des femmes ingenieur ne travaillent pas le mercredi, et pour autant, elles ont le gestion de ''gros projets".

Mais j'aimerai aussi ouvrir le débat sur le fait que le temps partiel peut être aussi un luxe, je suis seule pour élever mes enfants, j'aimerai ne pas travailler le mercredi pour consacrer du temps à mes enfants, j'ai fait mes calculs, même l'économie de la nounou qui reste un poste majeur de mon budget ne complete pas la baisse de salaire occasionné par un 80%. Je ne peux donc pas me permetre le luxe de travailler à temps partiel. même si je sais que d'acoir un CDI à temps plein est une chance, j'aurai aimer avoir du temps pour mes enfants.

3. Le samedi 17 mars 2007 à 16:27, par Fred de Suède - site

Bonjour, c'est tout beau ici!
J'ai la chance d'habiter un endroit ou on a DROIT au temps partiel jusqu'à ce que les enfants aient un certain age... et où il y a de l'école le mercredi

Mais bon je n'ai pas encore d'enfant... et un employeur cool qui me donnerait peut être la possibilité de travailler à temps partiel si je le voulais. On peut se demander de toute facon si, dans la plupart des boulots sans contact avec des clients ou particuliers, il est nécessaire d'avoir des horaires dits "de boulot"?

4. Le samedi 17 mars 2007 à 16:44, par Cath - site

Bonjour Corinne

Et quid du télétravail, encore si mal vu en France (les patrons ne font pas très confiance à leurs équipes...) ?

Tu as raison de souligner qu'en l'espèce, la reqête a été bien reçu par un recruteur avec un point de vue différent et venu d'ailleurs.

Au Danemark notamment, 80% de la filiale de mon ancienne boite travaillait en télétravail, sauf la personne responsable de l'accueil et ceux et celles qui préféraient être dans les locaux plutôt qu'ailleurs !

La publicité de recrutement pour cette filiale figurait un lion avec un lionceau entre les pattes et le slogan "vous pouvez exceller chez nous tout en continuant à exceller dans votre vie par ailleurs !".

C'était en 1999....

Bonne chance à Marie-Claire (joli prénom)

5. Le samedi 17 mars 2007 à 17:38, par Corinne - site

@ Cath : merci pour cette référence danoise. Mais le télétravail est un autre sujet que j'aurais l'occasion d'évoquer par ailleurs. Restons juste pour cette fois-ci sur le temps partiel, sans nécessairement le lier à la possibilité de travailler aussi et encore chez soi
@ Fred : bien d'accord avec toi ! Bien que Fabrice (voir commentaire 1) contredise un peu ta remarque. Parfois les clients aussi peuvent être conciliants...
@ JD : oui, c'est vrai, pour une maman seule, cela peut être un luxe difficile à s'offrir. Quelle pourrait donc être la solution ?
@ Fabrice : "parfait", le mot est faible. On est nombreuses à t'envier là...

6. Le samedi 17 mars 2007 à 19:33, par la JD - site

La solution : que l'on donne au meres seules un complément de revenu qui remplacerait le conjoint inexistants. Et le probleme des enfants seuls , livrée à eux mêmes avec une clé autour du cou serait vite réglé.

Et je fais partie des nombreuses qui envient Fabrice,

7. Le samedi 17 mars 2007 à 19:41, par Une autre Corinne - site

J'ai depuis 2004 un mi-temps dans une branche totalement différente de l'activité que j'ai créée par ailleurs :
- Le mi-temps salariée à 1 fois et demi le Smic : agent de représentation de marques de vêtements pour enfants, basé en France mais vendant sur le marché US.
- L'activité indépendante : agence d'illustrateurs de la région grenobloise.
Le mi temps salarié me permet d'avoir un revenu régulier. Je suis ravie de n'exercer ce poste qu'à mi-temps, car l'intérêt intellectuel du boulot est limité. Le patron n'avait jusque là trouvé que des personnes qui "subissaient" ce mi-temps (elles auraient bien aimé un plein temps, mais il n'y a pas assez de travail pour ça). Pour ma part, je peux continuer mon activité indépendante le reste du temps, et j'arrive à concilier les deux. Mais il est vrai que l'implication, la motivation n'est pas la même. Le fait d'être à mi temps dans ce travail salarié face à des "plein-temps" n'est pas toujours facile : on ne communique pas bien, ils oublient que je ne suis pas toujours là, l'information ne passe pas et je dois deviner ce qui c'est passé le matin, pour pouvoir réagir l'après-midi !!! En plus, toutes les 4h, je change de casquette : une fois je suis l'assistante de l'assistante, puis hop, je deviens gérante d'entreprise. Vous avez dit caméléon ?

Enfin, je dois dire que le travail à temps partiel m'a fait découvrir des choses que je ne connaissais pas. Je suis persuadée que l'on néglige trop cette souplesse là pour permettre à plus de gens de travailler, et plus de patrons de trouver de la souplesse. Tant que pour les uns et les autres, ce ne soit pas "subi", mais plutôt une ouverture à de nouvelles formes de collaboration. Tous les métiers ne sont pas forcément adaptés, mais ouvrons-nous à ça !

8. Le samedi 17 mars 2007 à 20:51, par Corinne - site

JD, présidente ! JD présidente !
@ Une autre Corinne : héhé, je vois que tu es de retour... Merci pour nous avoir fait partager cette double expérience et tout ce que cela implique en termes de gymnastique intellectuelle et physique ! Et oui, c'est bien le manque d'ouverture d'esprit dont il est question lorsqu'on évoque le temps partiel "non subi". Je pense que la culture du "présentiel" dans les entreprises française a encore de beaux jours devant elle...

9. Le samedi 17 mars 2007 à 22:16, par Louis CHATEL - site

ça a l'air de marcher ta news... Bon courage pour la suite !

10. Le dimanche 18 mars 2007 à 00:04, par Fauvette - site

Dans les années 80, J'ai travaillé à 4/5 pendant plusieurs années, mais je ne peux dire que c'était vraiment apprécié. J'ai toujours eu l'impression que le boss m'avait accordé ce statut dans un moment d'émotion (maladie de mon enfant) et qu'il le regrettait. C'était un luxe, mais je ne le regrette pas.
Mais la pénalité financière est indéniable.

Je pense que les choses ont évolué maintenant, du moins je le souhaite.

11. Le dimanche 18 mars 2007 à 10:13, par Nanou

En ce qui me concerne,le temps partiel est franchement subi : accepter ou aller voir ailleurs.Maintenant,chaque situation a son aspect positif.J'essaie de le cultiver...ET JE CHERCHE AILLEURS.

12. Le dimanche 18 mars 2007 à 10:21, par Corinne - site

@ Louis : merci pour ce petit "coucou"
@ Fauvette : je pense que c'est toujours un luxe...
@ Nanou : bon courage !

13. Le dimanche 18 mars 2007 à 15:01, par Ariane - site

Un temps partiel, pourquoi pas ? Même si je n'ai pas d'enfants. Il faut faire le calcul, mais je pense que c'est un choix de vie intéressant.

Par contre je ne vois pas comment je pourrais le faire dans mon poste actuel.
Mes collègues de même poste sont tous des hommes et n'ont pas de temps partiel. Je pense que si je fais partie de cette équipe d'hommes, c'est en partie parce que je n'ai pas d'enfants et pas de temps partiel, et que j'ai eu pendant quelques années une implication forte.
Comme tu dis, mon employeur risque de penser que je ne suis plus motivée.

Pour ce qui est de l'organisation, ça ne me fait pas trop peur car de plus en plus j'organise mon temps moi-même. Et il me semble qu'arriver à organiser un travail avec une plage fixe d'absence est plus simple que, par exemple, organiser des projets en sous-traitance avec un de nos clients vient d'accorder deux semaines supplémentaire de congés à ses employés....

14. Le dimanche 18 mars 2007 à 20:48, par Cath - site

Bonsoir Corinne

Tu as raison !!! et j'attends avec impatience ton billet sur le télétravail. J'ai du "vécu" sur le sujet et des témoignages si cela peut t'intéresser !
Sinon, comme en tout chose :
temps partiel choisi = oui !!!
temps partiel subi = horreur économique ET humaine >>>
"Travailleur partiel", "amputé du travail", "amputé de statut", comme un simple passager et pas un membre à part entière de l'entreprise, corvéable et rien à dire.
Ne nous étonnons pas que la première ligne de cette disgrâce soit majoritairement occupée par des femmes, et quel que soit leur degré de qualité et de qualification.

En conclusion, je ne sais pas quoi penser du temps partiel, il est sans doute profitable à certaines (qui en deviennent des privilégiées du coup) mais à contrario est devenu un modèle de gestion du personnel, non consentant et exploité, dans de trop nombreuses entreprises...

15. Le dimanche 18 mars 2007 à 20:49, par Cath - site

... mais ce n'est pas tout à fait le sujet, I know !

Bonne soirée Corinne

16. Le dimanche 18 mars 2007 à 22:19, par Corinne - site

Là Cath, tu es en plein dans le sujet ! :-))) Et je te recontacterai sans aucun doute pour bénéficier de tes témoignages sur le télétravail...

Pour rebondir sur le temps partiel, j'aimerais citer Hélène Périvier, économiste à l'OFCE, co-auteure du livre "le deuxième âge de l'émancipation" : "Les femmes cadres choisissent désormais le temps partiel avec l'arrivée d'un enfant, ce qui n’était pas le cas dans les années 1980. Or, qu’on le déplore ou non, on ne fait pas la même carrière aux 4/5ème qu'à temps plein ! Des réunions ont lieu quand on n’est pas là, on se voit retirer des clients importants, les responsabilités sont réduites…" (source : Apec.fr). Peut-on alors vraiment parler là de "privilégiées" ? Sur le plan personnel et de l'éducation des enfants sans doute, mais sur le plan professionnel, sûrement pas.
Et si la solution résidait dans un partage du temps partiel entre les hommes et les femmes ? Pourquoi ne pas envisager que dans un couple chacun travaille en 4/5ème plutôt que l'un des deux à mi-temps ou à 3/5ème (la femme le plus souvent) ? Bon, c'est juste une idée en passant

17. Le dimanche 18 mars 2007 à 23:07, par La grande Loulou - site

En 2002, quand j'ai pris le poste de rédac chef, j'ai demandé un 4/5e. Refusé vu la masse de boulot à fournir. Et c'est vrai qu'il fallait redresser le magazine, j'y ai passé des nuits entières. Et la structure de cette PME ne permet pas d'embaucher à tire-larigot pour gonfler la rédac. Comme je ne prenais pas assez de vacances, je me prends des jours par-ci et d'autres par-là. Et c'est vrai qu'avec 5 semaines de vacances et 17 jours de RTT, je peux le faire.
Cet été, je quitte le journalisme pour un autre boulot, là aussi à responsabilité, et pour une collectivité territoriale. J'ai demandé un 4/5e. Refusé vu la masse de boulot à fournir pour monter ce projet qui sera inauguré en 2010. Mais vu qu'il y a 6,5 semaines de vacances et 17 ou 22 jours de RTT, je vais m'arranger mon 4/5e moi-même, avec la bénédiction de mon futur directeur.
Ce que j'ai remarqué, c'est que plus le poste est haut (et encore, moi je ne suis qu'un "petit chef" !), plus il est difficile de négocier un 4/5e. Ou alors je suis trop coulante. Parce que mon collaborateur, lui, a choisi le 4/5e après son congé parental. Et on a pu compenser son travail, et le gain salarial d'une journée pour la boite, par plus de piges extérieures.

18. Le lundi 19 mars 2007 à 10:39, par alexandra - site

Corinne,

On sait effectivement que le temps partiel est, pour la plupart des femmes, subi...Pour ma part, il est totalement choisi en ayant calculé mon budget "au plus juste:)-
J'ai d'autres activitées à côté, associatives et autres, qui me prennent pas mal de temps et qui m'apportent surtout beaucoup.
J'ai, à une période, dans le cadre d'un travail à temps complet solliciter mon employeur pour passer en temps partiel...le défit ? : lui prouver que j'étais capable de faire autant de boulot avec quelques heures en mois et cela avait très bien fonctionné!
J'ai bien sûr conscience que cela n'est pas possible pour tout le monde et c'est bien dommage...
Le travail est une chose mais pouvoir avoir du temps pour s'épanouir dans d'autres activités...s'occuper de soi-même, des autres...me permet d'acquérir une certain bien être!
De ce fait, si le temps de travail est réduit, je trouve(de part mon expérience ) que la motivation dans le cadre des heures de boulot est encore plus forte et que finalement, employeur et employé(e) peuvent s'y retrouver...
Bonne semaine à tout le monde.

19. Le lundi 19 mars 2007 à 13:13, par Deborah - site

Je suis ravie d'avoir découvert ton blog!
A bientot
Deborah

20. Le lundi 19 mars 2007 à 17:22, par Princesse Strudel - site

Bonjour Corinne!

Je crois que j'aimerais ca, moi, un temps partiel. Parce qu'il y a tant de choses que je voudrais faire à côté! Pas m'occuper de mes enfants (je n'en ai pas... encore), mais...
Apprendre une langue étrangère, prendre des cours de couture, avoir le temps de lire, écrire, bricoler, ...
Pour le moment je suis à temps plein, et comme je suis assez dépensière - et que mon poste est très chargé - et que je n'ai pas d'enfants, je continue comme ca. Mais c'est vrai que si, un jour, j'avais la possibilité d'un job à temps partiel tout en gagnant de quoi vivre correctement, je n'hésiterais pas longtemps, je crois...
Le problème de la retraite, par contre, ne m'avait jamais effleuré, mais c'est à prendre en compte. Merci!
Bises, Lea

21. Le lundi 19 mars 2007 à 18:41, par Nadine Samuel

Je connais une femme qui a demandé son mercredi pour avoir le temps de monter un autre projet professionnel. Elle perd un peu au niveau du salaire, mais elle espère faire la "bascule" d'ici quelques temps. Elle m'a avoué que cette coupure en milieu de semaine est une vraie bouffée d'oxygène. Par contre, pour la justifier auprès de son employeur, elle a du batailler ferme. Elle ne voulait pas mettre son chef dans la confidence de son projet et pour des raisons diverses, c'était le mercredi qui lui convenait le mieux. Mais allez le faire comprendre... sans le faire comprendre... surtout lorsque vous êtes célibataire et sans enfant. "Pourquoi le mercredi et pas le vendredi ?" lui a opposé son chef. "Et pourquoi pas ? Le mercredi est-il donc uniquement le jour des enfants ?" Ca a duré des semaines, mais elle l'a eu à l'usure. Je me demande si un homme aurait dû autant argumenter pour décrocher ce jour en particulier...

22. Le lundi 19 mars 2007 à 18:44, par Minimaximinh

Bonjour,

Le temps partiel pour l'instant je n'en ai pas eu réellement l'usage. Je crois que pour le moment, les entreprises qui accordent aux femmes ou hommes ( mais plus souvent des femmes..) qui le souhaitent un 80%, le font mais avec des conditions à la clef! Et c'est là le problème à mon sens. Rien n'est fait à côté pour que cela soit profitable au salarié et à l'entreprise. Toutes les personnes autour de moi qui bénéficie ou ont bénéficié d'un 4/5 expliquent qu'elles ont toutes accepté la baisse de salaire qui va avec, mais garder en serrant les dents, la masse de travail qui allait avec le temps plein. Toutes se plaignent aussi, d'être plus ou moins écartées de certains dossiers, de ne pas participer aux réunions nécessaires etc...alors lorsqu'il est voulu ( et pas subi!!) ce temps partiel nécessite d'avaler pas mal de couleuvres. Alors vous me direz qu'on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. D'accord mais alors on ne biaise pas. Finalement la solution quand on peut se le permettre- et là c'est plus rare - c'est comme dit la Grande Loulou, s'arranger son propre TP. Sortant d'une administration d'Etat j'ai ainsi pu gouter pendant 6 mois au 80%. Avec 45 jours ( RTT compris ) de vacances, et pas assez de temps pour les prendre, j'avais donc opté pour ne pas travailler les lundis...Mais encore une fois, il faut pouvoir le faire.

23. Le lundi 19 mars 2007 à 20:42, par Corinne - site

@ La grande Loulou : merci pour ton témoignage. Et je confirme que plus tu grimpes dans la hiérarchie et plus tu as de mal à négocier...
@ Alexandra : merci d'avoir répondu à mon appel Me doutais bien que tu avais une expérience à faire partager sur le sujet...
@ Déborah : ravie que tu sois passée !
@ Nadine : célibataire et demander le mercredi en prime, je comprends que le patron a dû faire les yeux ronds. En même temps, le choix du jour regarde ta copine et pas son patron.
@ Princesse Strudel : Ah, la retraite ! C'est peut-être loin pour certaines d'entre vous et pourtant... Faudra que j'aborde le sujet ici parce qu'il y a fort à dire...
@ Minimaximinh (sacré pseudo !:-)) : oui tu fais bien de citer les inconvénients du temps partiel, les revers de médaille. Finalement, quoi qu'on fasse, on ne peut pas tout avoir...

24. Le lundi 19 mars 2007 à 23:51, par La grande Loulou - site

Pour répondre à Nadine Samuel, j'ai un jour interviewé un homme, responsable d'un départements dans un bureau d'études, genre PME. Il avait pris son mercredi pour ses mômes. Son service et sa direction étaient au courant ... mais pas les clients qui étaient informés que le mercredi, il était sur le terrain. Dur de bousculer les préjugés.

25. Le mardi 20 mars 2007 à 11:34, par khey - site

Je rêve de travailler à temps partiel, malheureusement, point de vue financier cela ne serait pas possible.
Tout est toujours une question de pognon

26. Le mardi 20 mars 2007 à 15:01, par marouschka - site

Temps partiel, plutôt pour, mais dans un autre contexte pour moi : celui d'un(e) chercheur(se) d'emploi qui a besoin d'un mi-temps pour gagner un peu d'argent, mais qui lui laisse le temps de chercher dans son domaine !

27. Le mardi 20 mars 2007 à 20:10, par flore

Après mon congé materbité, je me posais la question de savoir si j'allais prendre un 80% ou pas. Et bien la question a été vite résolue dans la mesure où mon employeur m'a clairement fait comprendre que je n'avais plus aucun avenir dans la société (un grand constructeur automobile français). J'ai fait alors le choix de prendre le mardi pour m'occuper de ma fille de 10 mois. Je ne regrette pas du tout car chaque moment gagner avec elle comble le déficit engendré par un temps partiel, tant pis pour ma bourse tant mieux pour mon coeur!

28. Le mercredi 21 mars 2007 à 10:17, par DDK

Après avoir travaillé à la maison (ce n'était pas vraiment du télétravail) pendant 12 ans (ce qui m'a permis d'éléver mes enfants), j'ai été licenciée pour motif économique. J'ai donc retrouvé un travail dans la fonction publique à 50 % (ce qui correspondait à mes apirations) en contrat aidé. Au départ à la retraite d'un adjoint administratif, on m'a proposé son poste à 100 %, j'ai refusé , mais accepté un 80%, qui m'a été accordé.
Travaillant rapidement, j'arrivais à faire sur mon temps partiel le travail que mon ancienne collègue effectuais à temps complet et j'avais encore de la marge. Il faut dire que la direction était assurée par une femme.
Changement de direction, un homme ! Qui rechigne à m'accorder mon temps partiel auquel je continue à m'accrocher et qui a refusé de me laisser faire une formation au motif que n'étant déjà présente qu'à 80 %, si j'effectuai une formation on ne me verrait plus au travail !

Ceci dit je tiens bon et c'est tout benef pour mon épanouissement perso, et bien que les enfants ne soient plus à la maison la semaine, la coupure du mercredi est vraiment un top. De plus comme les jours où je travaille j'effectue 8 h par jour (en continu ce qui me permet de sortir tôt le soir) j'ai aussi le vendredi après-midi.

Comme j'habite en zone rurale ça permet de faire de belles ballades avec les copines et autres investissements dans la vie associative.

En apparté : comment écrire sur un sujet sans que ce soit un commentaire?

29. Le mercredi 21 mars 2007 à 11:13, par Miekellée - site

Quand l'argent manque autant qu'il manque aux mères monoparentales, l'idée de limiter son activité est un rêve inaccessible. Nombre d'entre elles essayent de cumuler d'autres petits boulots à coté pour boucler le budget. Cours (Gym patchwork, maths,langues), ménage, accueil téléphonique, secrétariat à domicile, soirées vente à domicile, accueil de jeunes étrangers, ou gîtes ruraux.. tout est bon.

L'équation est simple : Tant qu'elles gagnent plus d'argent en travaillant que ne coûte la garde des enfants, les monoparentales travaillent...

Le travail à temps partiel est soit un luxe (medecins, ingénieures, avocates, veuves pensionnées) soit imposé par l'entreprise. Il faut alors s'organiser pour compenser.

C'est très culpabilisant de ne pas pouvoir ramener suffisamment d'argent au foyer pour que tout le monde vive bien. Le regard des enfants sur la compétence de leur mère est parfois difficile à vivre. Quand on est deux, il y a au moins un second adulte qui partage la responsabilité du niveau des finances et des choix de vie.

Politiquement parlant, je considère qu'en cas de baisse d'activité dans une entreprise, les femmes seules devraient avoir droit en priorité à une activité à temps plein. L'accès aux heures supplémentaires devrait aussi être facilité.

30. Le mercredi 21 mars 2007 à 12:03, par Clotilde - site

Quand j'étais salariée, j'ai travaillé pendant 5 ans à 3.5/5 de temps de présence, donc une sorte de temps partiel, sauf que le reste était du télétravail à la maison, donc j'ai pu combiner les deux (euh, avec un salaire à 4/5 tout de même, seul "point faible"). J'avoue que j'ai beaucoup apprécié cette période, qui me permettait d'avoir du temps pour mes petits bouts, mais de pouvoir conserver mes responsabilités au boulot (je gérais un service de 7 personnes), et mon chef m'a offert pour cela un PC portable avec lequel je pouvais me connecter au réseau de l'entreprise (à l'époque il n'y avait pas d'Internet ou à peine et c'était quand même un gros effort technique de la part de mon entreprise). Tout le monde a joué le jeu et ça s'est très bien passé.

Aujourd'hui je suis indépendante, et si ce n'est pas du temps partiel c'est sûr quand on bosse à son compte, c'est par contre du temps choisi et ça aussi c'est appréciable !

31. Le mercredi 21 mars 2007 à 12:16, par Nicole

Bonjour à tous et à toutes,

Je suis une maman de 2 enfants respectivement âgés de 9 ans et 5 ans et demi.

Après la naissance de mon 1er enfant, j’ai continué à travailler à temps plein (39 heures par semaine à l’époque) car j’ai eu la chance de pouvoir faire garder mon enfant par leur mamie ce qui signifiait disponibilité au niveau des jours et horaires de garde et surtout gratuité, ce qui n’est pas négligeable quand on ne gagne que le SMIC.

Pour mon 2ème enfant, j’ai souhaité, après le congé de maternité légal, reprendre mon travail sur la base de 24 heures hebdomadaires les lundis, mardis, jeudis et vendredis : le rêve à l’époque pour moi !
J’avais la chance de commencer ma journée de travail à 9 heures et de la terminer à 16 heures et donc, cet horaire me permettait de conduire et de rechercher mon 1er enfant à l’école et mon 2ème enfant chez la mamie.

De plus, j’ai bénéficié de l’Allocation Parentale d’Education après la naissance de mon 2ème enfant, ce qui fait que cela m’apportait un petit complément de revenu non négligeable et surtout, une qualité de vie et de pouvoir m’occuper plus de mon 2ème enfant
alors qu’avec mes horaires de travail à temps plein après la naissance de mon 1er enfant, je le déposais à 7h30 et le reprenait à 18h00, de longues journées sans lui qui m’ont fait passé à côté de beaucoup de choses je le pense.

Ma question est la suivante : pourquoi la CAF ne permet de bénéficier de l’Allocation Parentale d’Education (APE) qu’à partir du 2ème enfant ???

Après cette période bénie des 24 heures/semaine, j’ai eu un choix à faire lorsque ma fille a atteint l’âge de 3 ans : reprendre un temps plein ou continuer un temps partiel ???

Après quelques calculs, et surtout le fait de devoir payer un nounou pour mes 2 enfants pour les faire garder le mercredi, j’ai choisi de continuer à travailler à temps partiel mais j’ai repris sur la base de 32 heures hebdomadaires.
Je travaille donc 8 heures x 4 jours, de 8h à 12h et de 13h30 à 17h30 (horaires imposés par ma direction) et je reste le mercredi à la maison pour faire les corvées habituelles (lessives, ménage, courses) et ceci me permet d’être plus disponible le week-end pour ma famille.

Le temps partiel est pour moi un choix de vie même si je sais que c’est difficile à négocier avec un employeur.

Désireuse de quitter mon entreprise dans laquelle je travaille depuis 15 ans pour me tourner vers d’autres choses, je sais que négocier un horaire de 32 heures / semaine peut-être un frein à l’embauche pour certains employeurs qui, comme d’autres l’ont écrit ci-dessus, pensent que parce que l’on travaille moins, on est moins productif alors que mon travail a toujours été fait régulièrement et dans les temps.

Voici pour ma propre expérience.

32. Le mercredi 21 mars 2007 à 20:35, par Corinne - site

Merci à toutes pour vos témoignages. Et bienvenues aux nouvelles Quelle diversité d'expériences ! Quelle diversité dans la gestion de votre temps, même si ici ou là, il y a quelques "couacs" côté salaire, côté organisation.

@ DDK : si vous voulez écrire sur un sujet, assurez-vous juste avant qu'il n'ait pas déjà été abordé sur ce blog (aidez-vous du moteur de recherche en haut à droite). Sinon, vous pouvez m'envoyer directement un mail (toutpourelles@wanadoo.fr) avec votre idée qui pourra faire l'objet d'un prochain billet. D'avance merci

33. Le jeudi 22 mars 2007 à 09:04, par Caro

Les expériences de chacune sont très intéresssantes et toute femme a ses propres raisons de vouloir travailler à temps partiel.
Que ce soit pour élever des enfants ou bien tout simplement pour se retrouver soi-même et organiser sa vie.
A aujourd'hui je bénéficie d'un RTT tous les 15 jours le mercredi et bien que mon fils grandisse (13 ans) je l'apprécie de plus en plus. D'autant plus que je ne suis plus du tout épanouie dans mon job et cherche d'autres solutions.
Voici ma question Corinne : en France a-t-on le droit de cumuler 2 activités à temps partiel ?

34. Le jeudi 22 mars 2007 à 12:16, par Emelire - site

j'ai envie de prendre la question sous 2 angles :

- l'angle actuel : où nous sommes encore conditionnées hommes ou femmes, à nous occuper ou pas des tâches domestiques et éducatives (ou à surveiller que ce soit fait par une employée de maison). Là, c'est dur, je me suis sentie désarticulée entre le désir de rester près des enfants et mon envie et besoin de travailler. Résultat : chacun-e se débrouille. Perso j'ai changé pour un temps plein classique : je ne déborde pas en fin de journée et les 5 semaines sont prises avec les enfants. Avant j'étais "boulot 24 h /24" disons que le temps libre dégagé est pour la famille...

J'ai examiné la situation sous tous les angles et je pense prudent qu'une femme garde toute son autonomie financière. Et puisse s'épanouir professionnellement. Si elle le souhaite bien entendu.

- angle d'avenir : un système à la suédoise, avec des congés parentaux, une vraie possibilité pour les pères de s'investir et prendre du temps, une éducation autre des enfants dès le départ : chacun-e ayant son importance dans les tâches éducatives et domestiques. Des modes de garde adaptés, etc... bref un vrai service social de la petite enfance et des parents qui ne vivent pas de "renoncement", ni perso ni professionnel. ;o) C'est ce que nous essayons de vivre mais le système français actuel ne s'y prête pas trop... dommage !

Lire l'excellent "Féminité, Maternité, Précarité" de Flore Mongin (Flammarion 2006), maman et journaliste qui non seulement livre une critique du système français actuel mais va voir chez nos voisins européens comment ça se passe et ouvre des solutions... on se sent moins seul-e en la lisant ;o)

www.floremongin.com

35. Le jeudi 22 mars 2007 à 21:45, par Corinne - site

@ Caro : oui vous avez le droit de cumuler deux temps partiels. Le mieux encore est de vous renvoyer sur ce lien du ministère de l'Emploi pour plus de détails : www.travail.gouv.fr/infor...
@ Emelire : je suis tout à faire d'accord avec vous lorsque vous évoquez la nécessité de rester indépendante financièrement. Quant à votre deuxième angle : on est effectivement encore loin de ce genre de modèle et je dis "dommage" avec vous !
Merci pour le lien vers Flore Mongin que je me suis permise de contacter.

36. Le jeudi 22 mars 2007 à 22:44, par Anne-So

Je suis actuellement aux 4/5e (je ne bosse pas le vendredi, et je changerai pour le mercredi avec l'entrée de mon petit bout en maternelle en sept). J'ai pu assez facilement le négocier car ce poste m'a été proposé par l'entreprise de mon mari, pour le "muter" plus facilement : ils savaient que je bloquais car je ne voulais pas quitter mon emploi précédent. Comme nous avons fait les mêmes études et que mon profil collait à un de leurs postes : banco !
On a donc déménagé, on bosse dans le même dpt (ça se passe bien)
Je suis chef de projet ce qui signifie que j'organise mon temps relativement à ma guise. Comme nous bossons sur plusieurs sites, plusieurs collègues ne se sont même pas rendus compte que je n'étais pas là le vendredi, ils pensaient que je bossais dans un autre de nos locaux. A priori mon manager est content de mon boulot. J'ai bossé juste un vendredi matin car c'était le seul créneau pour une réunion très importante. Je bosse un petit peu environ une fois par mois à la maison (mais bon 1h, pas grand chose, juste pour suivre un peu le projet).
J'apprécie vraiment cette organisation de mon temps de travail. D'autant plus que je suis passée d'un job plein temps mais avec 9 semaines de vacances, à cet emploi en Suisse, donc juste 5 semaines de vacances et moins de jours fériés... Bref, mon 4/5e a aidé à la transition.
Côté progression de carrière, il est sûr que ça fait moins "cadre-qui-en veut", mais je n'ai aucun pb avec ça. Je pense effectivement que je suis plus détendue et disponible au boulot que si je courais toute la semaine après le temps. Je suis aussi moins fatiguée que mes collègues en général (sauf quand mon petit est malade ! :o) ).
La seule chose que j'appréhende un peu : un futur changement d'entreprise, car je sais que le temps partiel n'est pas facile à faire passer à l'embauche...

37. Le dimanche 25 mars 2007 à 19:47, par Karine - site

Sur l'exemple d'une ancienne boss allemande, à la fin de mon premier congé maternité j'ai demandé un temps partiel assez particulier : un 3/5ème sur 4 jours.
Concrètement, je travaillais du lundi au jeudi de 10h à 17h.
Avantage pour moi, je passais mon vendredi avec ma fille et je pouvais l'emmener et la chercher à la crèche tous les jours sans demander de relais à une nounou.
Avantage pour mes employeurs, ils ne me payaient que 3 jours pour une présence de 4 jours, ce qui ne faisait pas trop de trous dans les plannings ...

38. Le lundi 26 mars 2007 à 11:39, par Isa - site

Je vais prendre le temps de lire les commentaires de tout le monde cet après-midi parce que je dois partir pour l'école.
Mais j'avais envie d'intervenir à "chaud" en fait parce que le temps partiel fait partie de mon rêve.
J'ai deux fillettes et envie de rester très présente.
Je me suis donc lancée à la chasse du temps partiel, mais rien, pas moyen de décrocher le boulot de mes rêves.
Caissière ? pas sûr d'être prise et puis j'avais des copines qui l'étaient et en avaient assez des horaires à la noix. De plus j 'avais essayé et vraiment j'avais trouvé le boulot épuisant et stressant.
Secrétaire ? J'ai cherché... sans trouver...

Du coup, me voici vdi ! Je ne voulais pas de ça parce que je n'avais pas envie de déballer un petit speech, pas envie d'avoir une pression au-dessus de moi comme certaines. et finalement j'ai craqué pour les produits demarle.
J'adore l'ambiance des ateliers culinaires qui sont conviviaux, je gagne de l'argent tout en gagnant plein de moules qui me plaisent chaque jour un peu plus.

39. Le lundi 26 mars 2007 à 12:53, par Isa

Voilà, je suis revenue vous lire et je constate que chacun a sa propre expérience, ses propres raisons de vouloir un temps partiel.
J'ai fait ce choix de ne pas souhaiter travailler à temps complet parce que mes enfants ont 6 et bientôt 9 ans et que la petite accumule les petits soucis de santé notamment.
Niveau famille : je reçois énormément des enfants, c'est clair.
Même si régulièrement il faut faire comprendre à tout le monde que ce n'est pas parce que je travaille moins en dehors que je suis celle qui doit tout faire à la maison.
Une crainte quand même : la retraite comme le disait Corinne.
Mais franchement à 32 ans, je ne suis pas sûre qu'un jour j'en aurais beaucoup lorsque je vois ce qui se passe avec les retraites.
Du coup nous essayons de nous la faire nous-mêmes.

Mais bon là encore j'espère que quelque chose finira par être fait pour ses femmes qui ont choisi de moins travailler pour les enfants. Les parents touchent bien lorsqu'ils ont une nounou...
Bon c'est là à mon avis un autre débat, mais qui fait que parfois certaines font le choix d'une nounou parce qu'au final elles espèrent gagner plus.

40. Le lundi 26 mars 2007 à 13:59, par Peter Pan - site

AIDEZ FABRICE !
En résumé :
Fabrice est un petit garçon atteint d'une maladie rare, la leucodystrophie...
De nouveaux essais clinique sont en cours et Fabrice aurait enfin peut-être un espoir, mais ce traitement lui est refusé sous prétexte qu'il est trop vieux de 4 mois... Son père à décidé de lancer une pétition... Si vous désirez aidez Fabrice et sa famille cliquer sur le lien ci-dessous pour signer la pétition... Merci pour lui...

elfe.free.fr

Peter Pan...

41. Le lundi 26 mars 2007 à 15:30, par Clo

Bonjour

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt tous les commentaires sur le temps partiel. Maman de 2 garçons (5 ans et demi et 2 ans et demi), j'ai pris un congé parental "forcé" en mai 2006 et je dois reprendre en octobre 2007. Je dis "forcé" car je ne voulais pas en arriver là, mais je ne m'en sortais pas : un mari cadre, très peu disponible, et personne sur qui compter en cas de pépin (enfants malades, vacances de la nourrice.etc...) mes parents et beaux-parents n'habitant pas dans la région. Je cumulais le stress au travail, à la maison (ah ! la fameuse 2ème journée pour les femmes !!), les problèmes de dos, le manque de sommeil, et j'en passe. J'étais pourtant en 4/5ème (avec évidemment une charge de travail pour un temps plein....) mais il m'aurait fallu un 3/5ème en tous cas, durant quelques années. Refus du DRH et parallèlement changement de poste dû à une réorganisation de l'entreprise. J'ai donc sauté le pas, avec beaucoup de réticence car étant plutôt d'une nature dynamique et adorant le contact, je ne m'imaginais pas mère au foyer. Finalement, tout se passe plutôt bien, je prends enfin du temps avec mes enfants, mon mari, je fais du sport, du jardinage, de la déco, je bouge tout le temps, je ne m'ennuie absolument pas. Mon mari est ravi et les enfants aussi. Seulement voilà, je dois reprendre en octobre et même si les enfants auront grandi, je vais repartir dans la même spirale de stress et de surmenage, et franchement, j'en ai mal au ventre rien que d'y penser. Le poste qui m'attend ne me plait pas non plus ; je dois rencontrer le DRH dans les prochaines semaines mais je ne suis pas optimiste ; bref, j'ai donc décidé de chercher un poste dans une autre société mais comment faire passer le message dans ma lettre de motivation pour le temps partiel (3/5ème) sans qu'elle aille directement à la corbeille ? Je suis devant ma feuille blanche et je n'arrive pas à rédiger. Merci pour vos précieux conseils !


Clo

42. Le lundi 26 mars 2007 à 21:59, par Corinne - site

@ Anne-So : Merci d'avoir partagé ton expérience. Je crois bien que quelque part je t'envie...
@ Karine : un 3/5ème sur 4 jours ?! Oui en effet, c'est original. Mais si finalement chacun y trouve son compte, pourquoi pas !
@ Isa : bienvenue et merci pour tes deux interventions. Je précise pour ceux qui ne le sauraient pas qu'un "vdi" est un vendeur à domicile indépendant. Héhé, je relève que tu es la seule jusqu'ici à évoquer le fait que travailler en temps partiel peu inciter les autres à croire que tu dois tout faire à la maison... Au fait, très appétissant ton blog
@ Peter Pan : merci d'avoir volé jusqu'ici. J'espère que ton appel sera entendu...:-)
@ Clo : merci pour votre témoignage. A votre place, je ne signalerai pas que vous cherchez un temps partiel dans votre lettre de motivation. J'attendrai de décrocher un entretien pour aborder le sujet. Comme Marie-Claire citée dans mon billet, j'espère que vous trouverez un recruteur réceptif. Prospectez peut-être du côté des entreprises anglo-saxonnes... Bon courage et tenez-moi au courant

43. Le mardi 27 mars 2007 à 11:26, par Isa - site

Merci pour le commentaire sur mon blog. Parfois je me dis que mon métier me rend encore plus gourmande

44. Le dimanche 1 avril 2007 à 22:15, par damouredo - site

J'ai mis un lien femmeaufoyer.dynamicforum... je pense que ce sujet nous intéresse.

45. Le lundi 2 avril 2007 à 20:27, par Corinne - site

@ Damouredo : pas de problème !

46. Le lundi 2 avril 2007 à 22:09, par Oelita - site

Je suis au 4/5 depuis la naissance de mon 3ème enfant, il y a 12 ans. Oui, ça peut être bloquant sur certains postes qu'on vous refuse.
Oui, on peut louper des réunions, et avoir trop de boulot.
Oui, c'est très dur de trouver une embauche directement en temps partiel, j'avais cherché à une époque et je me suis résignée à rester où j'étais pour pouvoir rester au 4/5.
Mais oui aussi, les gens s'habituent petit à petit et c'est de plus en plus courant donc mieux accepté.
Et oui aussi, c'est un gain de qualité de vie indéniable.
Et oui, c'est aussi un gain pour l'entreprise car moins d'absentéisme ou de "je pars tot car j'ai un RV chez l'ophtalmo, ou une livraison ou un passage du plombier", vu qu'on a pu caser le RV en question le jour du 4/5 !

47. Le mardi 3 avril 2007 à 22:10, par Corinne - site

Oelita : merci pour ton témoignage. Bon je suppose que tu sais que tu es une sacré veinarde ! :-))

48. Le mercredi 11 avril 2007 à 19:32, par Cécile EnPiste - site

Bonjour Corinne,

Tu m'avais demandé il y a quelques temps de relater mon expérience sur la négociation de mon temps partiel. C'est chose faite !
Comme je ne trouve pas les trackbacks (y en a-t-il sur ce blog ?), voilà le lien :
cecilelevadou.blogspirit....

49. Le mercredi 18 avril 2007 à 20:26, par sylvie

Bonjour,

Depuis janvier 2007, je travaille en 4/5 (4 jours en statut salariée) ce qui me libère 1 journée pour me consacrer à une activité supplémentaire (petite sté créée en cogérance avec une amie).
La négociation n'a pas été super dure mais il a fallu prouver à mon employeur que mon absence n'allait pas occasionner de charge de travail supplémentaire pour mes collègues. Or, lorsque le temps partiel est choisi, on fait tout pour remplir notre tache quitte à faire des heures supplémentaires. Et en général, notre charge de travail ne diminue pas. Donc c'est l'employeur qui y gagne puisqu'il paye une salariée 20% moins cher que les autres alors qu'elle continue à accomplir une charge de travail d'une personne à temps plein.
Psychologiquement parlant, le temps partiel choisi, pour x raison que ce soit, c'est génial. Lorsque l'on est au bureau, le temps passe vite car on est blindés de boulot et on ne veut surtout pas que l'on nous reprôche notre absence. Et lorsque la journée arrive, on est super heureuse de pouvoir faire ce qui nous tient à coeur. Ceci, dans la mesure où nos collègues acceptent notre absence, car évidemment, il y a forcément quelques incidences (elles doivent prendre des messages pour nous ...).

50. Le mercredi 18 avril 2007 à 21:22, par Corinne - site

@ Cécile : merci. Tu as bien fait de relater ton expérience sur ton propre blog où je t'ai répondu. Pour info, j'ai fermé les trackbacks car je réceptionne trop de spams par ce biais-là.
@ Sylvie : tu abordes là deux de mes hantises par rapport au temps partiel : avoir la même charge de travail qu'un temps plein et ennuyer les collègues qui du coup gèrent mon absence... Pas simple...

51. Le jeudi 19 avril 2007 à 09:28, par tama

Bonjour à toutes et à tous,

Je prépare un master droit et management social de l'entreprise, et je dois faire un mémoire sur le thème : travail à temps partiel et vie familiale : merci à toutes celles et tous ceux qui pourront m'aider sur ce vaste sujet !

52. Le jeudi 19 avril 2007 à 09:31, par tama

PS : par rapport au mémoire travail à temps partiel et vie familiale, dans le cadre de la durée du travail et de l'organisation de la durée du travail...

53. Le mardi 26 février 2008 à 07:23, par coco

j'aimerais savoir combien la Caf nous verse si on travaille à temps partiel soit à 60 %. Merci

54. Le jeudi 5 mars 2009 à 19:40, par STEPHANIE - site

bonjour,
à la suite d'un congé parental.... on m'a bien fait comprendre que si je ne revenais pas c'était aussi bien.... suppression de mon 80%, mise sur un poste bilingue alors que je ne le suis pas... etc....
je pensais retrouver un autre job et aujourd'hui je me rends compte que le congé parental doit être mal vu, un trou sur le cv, ça convient pas.... je suis entrain de créer ma micro société en télétravail mais reste à trouver les clients... je me demande si un jour, je retrouverais,...., je me demande si cette société peut marcher avec des gens qui ne croient pas au télétravail... je suis perdue !

55. Le vendredi 19 février 2010 à 12:18, par jean Claude

Je me demande si actuellement le travail a temps partiel a sa place.
En France, je crois qu'on devrait remettre certaines personnes au bouleau et notamment dans la fonction publique où il y a un sérieux coup de balai à donner.On les entend manifester mais ces gens la voudraient que leur "bouleau" soit à proximité de leur domicile .
Oui, dans ce domaine, il y a du ménage à faire mais on y arrive.