1. Le mardi 27 mars 2007 à 11:25, par 4largo - site

C'est pas que je veuille défendre Tom a tout pris mais un (ou une) recruteur à des dizaines de candidature à gérer et malheureusement "que" 8 ou 10 heures dans une journée de travail... il ne peut pas toujours aller au bout de sa démarche "sympatique"...

2. Le mardi 27 mars 2007 à 12:07, par Une autre Corinne - site

Quand les e-mails et le portable n'existaient pas (je veux dire dans les années 80-90), on arrivait tout de même à recevoir des lettres négatives dans sa boîte, au bas de l'immeuble. Je me souviens les palper avant de les ouvrir : Légères, elles sous-entendaient la sempitrenelle réponse écrite sur une seule feuille : "Malgré toute l'attention que nous avons portée à votre candidature, nous avons le regret, etc ...". Epaisses, elles n'étaient pas de meilleur augure : "Malgré ... Nous vous renvoyons donc votre lettre de motivation et votre CV..."
(Sous-entendu "On ne va pas s'encombrer de papiers inutiles !"). Toutes aussi frustrantes !
C'était l'époque où des entreprises renommées avaient un service presque dédié à ça : faire des lettres de réponses négatives à toutes les demandes d'emploi et de stages qu'ils recevaient, et consacrer donc un budget à ça (timbres y compris). Je veux dire : des gens étaient employés et payés à personnaliser ces refus.
Aujourd'hui, je constate qu'on ne daigne même plus répondre aux candidatures. (Ces gens dont je parle n'ont plus de boulot, d'ailleurs !)
Pire pour les candidats: quand on téléphone pour avoir des nouvelles parce qu'on n'a aucune réponse, on dérange ! Et quand on explique à l'ANPE ou l'APEC qu'on n'a aucune preuve du refus, ni téléphonique, ni par lettre, on fait face à des regards soupçonneux : "Avez-vous vraiment postulé ? Vous devriez savoir les exactes raisons du refus de votre candidature ! Insistez ! Sinon, je marque dans votre dossier que vous ne suivez pas assez assidument votre recherche d'emploi...".
Bref, je continue à penser que tout recruteur et tout agent ANPE, pour être bon, devrait avoir lui-même été en recherche d'emploi un bon bout de temps pour comprendre qui il a en face de lui. Sinon, il ne peut comprendre la stupéfaction face au manque de réaction.

3. Le mardi 27 mars 2007 à 12:34, par Une autre Corinne - site

J'ajoute aussi (mais je ne voudrais pas être pessimiste aujourd'hui !) qu'une réponse positive est tout aussi perturbante !
Du style : ça fait 6 mois que vous cherchez, et rien ne bouge. Vous avez des rendez-vous, vous organisez votre planning en fonction, vous faites marcher votre réseau et vous vous impliquez dans des clubs et associations. Et puis, un jour, après 5 entretiens étalés sur un mois, dans la même entreprise où on vous a dit dès le début "Vous savez, faut pas rêver", on vous appelle à 18h en disant : " Bon, on vous prend en CDD, venez demain matin à 8h". (C'est du vécu, vous le voyez bien !). Réponse : "Ah, ben, Monsieur, je suis ravie de travailler avec vous, mais il me faut régulariser cette situation et l'ASSEDIC me demande dans ce cas de les voir avant de commencer le job. Puis-je avoir un délai d'une journée ?" "C'est très embêtant. Nous, on a besoin de vous tout de suite. Et annulez tous vos autres engagements, on n'a pas de temps à perdre." Comme si j'étais responsable de la perte de temps qu'ils avaient pris à trouver ma candidature intéressante...
Je l'ai eue, m'a journée, quand même. Mais on n'a pas vraiment l'impression d'être respecté(e). On doit être assez fort(e) pour encaisser des non-réponses, mais être également assez adaptable pour plonger de but en blanc dans un nouveau job.

Merci Corinne pour ce billet, où je sens que je vais être intarissable ...

4. Le mardi 27 mars 2007 à 13:30, par Corinne - site

@ 4largo : merci pour cette remarque mais à ce moment-là que le recruteur "reste à sa place" sans te faire croire que c'est toi le candidat idéal...
@ Une autre Corinne : j'adore quand tu es intarissable Sur ton premier commentaire, cela me rappelle des souvenirs. Moi aussi je tâtais les enveloppes ! La variante aujourd'hui avec les candidatures par mail, c'est le fameux formulaire : "sans nouvelle de notre part d'ici trois semaines, veuillez considérer que votre candidature ne correspond pas au poste recherché". 3 semaines !!!
Quant à ton deuxième commentaire, je confirme. Le recruteur silencieux qui finit par claquer des doigts du jour au lendemain... Je me souviens de la fois-là où j'avais décidé de partir une semaine en vacances puisque qu'il était clair que ma candidature n'avait pas été retenue. J'avais réservé mon billet d'avion, mon hôtel, la totale. Et la veille du départ, hop, un coup de fil qui m'annonce que je suis prise et que je commence le lendemain. Et bien, non, je n'ai pas annulé mes vacances. Et j'ai bien fait puisque j'ai tout de même eu le poste. Mais j'avoue que cela a été un vrai cas de conscience...

5. Le mardi 27 mars 2007 à 13:46, par Fabrice D - site

Et oui, nous sommes devenus une ressource qu'il faut séduire et puis pouvoir jeter ... du recrutement à la porte! Un ressource au même titre qu'un ruban d'imprimante! Où est le respect ? Le quoi ? Entendez-vous ... J'exagère? Non! Je suis fortment inquiet de la manière dont les forces vives sont devenues maléables et utilisables à souhait ... Et mes fils, ils en ferront quoi de mes fils, dans 15ans?


aucune expérience de recrutement ... alors je pousse un mini cri

6. Le mardi 27 mars 2007 à 13:51, par marianik

bonjour,

Mil merci pour ce texte !
Cela me remonte le moral vous ne pouvez pas vous imaginer!!!!!!!!!!a quel point.
Enfin je ne suis pas seule à vivre ces terribles choses....
il est vrai que l'estime de nous même en prend un si grand coup.
Merci et bonne continuation au site.
Corinne

7. Le mardi 27 mars 2007 à 17:29, par Minimaximinh

Ouais moi aussi je crois que je vais être intarrissable sur le sujet. Non je suis sure que je vais être intarissable...4largo sans vouloir être désagréable, le recruteur c'est son job de te dire si oui ou non il te prend. Plus que son job, c'est en fait une question de respect. Les candidats ne sont pas des marchandises ou des objets que l'on prend pour les regarder sous toutes les coutures, regarder le prix puis finalement le reposer sans se soucier de ce qu'il advient derrière. Il ne faut pas oublier tout de même que dans le recrutement c'est du donnant-donnant. On ne recrute pas par philanthropisme. On recrute parce qu'il y a un besoin. Donc on va aller chercher le candidat idéal qui LUI répondra aux besoins d'une entreprise. Quand je lis qu'un recruteur a parfois des dizaines de candidatures à gérer dans 8h ou 10h de travail dans la journée, pardon mais grand bien lui fasse. Il trouve le temps de répondre positivement, la moindre des choses est d'informer les candidats qui ne sont pas retenus. C'est certain, ce n'est pas très agréable. Ca fonctionne parfaitement en angleterre et dans les pays anglo-saxons et nordiques.
Tu postules dans une entreprise britannique, on part du principe dès le début que tu seras peut être le candidat qui va participer au développement de l'entreprise ( pour ne pas dire lui faire gagner de l'argent ) et on te drague littéralement. Tu exposes tes motivations, mais l'entreprise t'expose également tous les avantages que tu aurais à travailler pour elle. Et quand tu n'es pas retenue on t'explique pourquoi, en te disant que cela peut servir pour d'autres entretiens. Alors tout n'est pas formidable dans le système à l'anglo-saxonne, en revanche on ne considère pas les demandeurs d'emploi comme devant être taillables et corvéables à merci. Moi ça fait 6 mois que je cherche activement, outre effectivement comme le précise Corinne les fameuses réponses automatiques du " si vous n'avez pas de nouvelles de nous dans 3 semaines considérez que votre dossier n'est pas retenu...", les autres restent sans réponse, même pas d'accusé réception, rien....nada. Et puis il y a aussi ces entreprises qui utilisent des logiciels de gestion de candidatures, qui fonctionnent à coup de mots clef...si ceci ne ressortent pas, ton CV passe à la trape directement alors que tu pourrais avoir les compétences pour répondre au poste, mais ton parcours a juste été différent . Comme FabriceD, je suis inquiète et je trouve que le processus de recrutement est totalement biaisé....Pas de réponse, et des recrutements qui peuvent prendre jusqu'à parfois 8 mois....8 mois pour des entreprises qui ont en principe besoin de nouvelles forces vives...ça me laisse rêveuse...

8. Le mardi 27 mars 2007 à 18:04, par Cath - site

Bonjour les filles !

A toutes celles qui en ont gros sur le foie, je vous invite à cliquer ici et d'onduler un peu aux frais de toute l'engeance es recrutrement >
nietzchetamere.vox.com/li...

La dernière perle en date chez moi émane de Hewitt (cabinet mondial de gestion des ressources humaines !) :

en janvier 2005, j'envoie une lettre de "candeur spontanée" au big boss France, il me recontacte 24 h plus tard et me rencontre le lendemain. Le big boss hein ?

Nous passons 3 heures autour d'une table à affiner son besoin, vu qu'il en a un bien gros et que ma lettre "c'est la providence !".

Le lundi, il m'appelle pour m'informer que sa secrétaire va organiser des RDVs avec les bigs brothers européens : chose faite, la semaine suivante, je prends une journée de congé de mon job et rencontre 4 personnes, dont une en anglais et une en allemand, dans le texte.

Tout roule.

Je me vois déjà....

Le big boss me fait rencontrer ensuite le grand manitou Europe, un Irlandais basé à Londres (en Eurostar et hop !) : la réunion est quasiment une réunion de travail, et il insiste plusieurs fois en disant que je suis top pour le job, qu'il veut absolument une française en outre et pas une autre nationalité et que le feed back général à mon sujet est totalement positif.
Bon....

Les jours passent suite à cette rencontre, no news...

Je rappelle le big boss France qui me dit, "au fait", il faudrait que vous rencontriez la DRH chez nous, juste une formalité.
Juste une formalité ?

La meuf, une anglaise, me pisse froid dès la première minute en me remerciant d'abord d'avoir, par ma constance au fil des semaines, permit d'affiner leur recherche, mais que rien n'est gagné car la situation est complexe....
Je repars de là, bien sonnée.

Je rappelle le big boss. Qui ne me prend plus au téléphone... et se découvre un bégaiment subit quand par malheur, il décroche et tombe sur moi...

Le jeu du chat et de la souris va ainsi durer... 9 mois !

Jusqu'à ce qu'un soir, je trouve un message sur mon portable de la DRH, daté de 21h30, m'annonçant qu'à son grand regret, le recrutement a été fait en interne et qu'elle voudrait bien que je puisse la rappeler pour SON DEBRIEFING !

Je n'ai jamais rappelé cette sombre conne ni sa clique et souhaite bon voyage à "Hewitt, expert en capital humain" !!!!

Ah, un bon coup de gueule

9. Le mardi 27 mars 2007 à 18:05, par Cath - site

Tellement en colère que plein de coquilles, désolée !!!!

10. Le mardi 27 mars 2007 à 19:56, par Olivier Davoust - site

t'es tu demandé pourquoi on parlait tant de "déontologie", d'éthique sur ce sujet, de chartes diverses et variées ?

11. Le mardi 27 mars 2007 à 20:21, par Dom - site

J'ai connu cela il y a un an; une directrice des ressources humaines, après deux heures d'entretien : tout était parfait, mon profil (atypique) mon dynamisme (communicatif), mon expérience (internationale)...
Je m'y voyais déjà.
Je ne devais rencontrer mes futurs collègues que pour la concrétisation du contrat.
Ce fut chose faite, dans des conditions déplorables (tiens Corinne, une idée ? quand les recrutements sont faits par les futurs collègues et non par les dirigeants avec tout ce que cela comporte comme relations biaisées), après cela, ma nouvelle meilleure amie n'a plus jamais daigné me reprendre au tél.
On pourrait parler aussi de ces recrutements dont nous les femmes sommes plus particulièrement victimes. Recrutement draguouille, comme celui ci où le dg d'une entreprise n'a pensé qu'à m'inviter, la main sur mon épaule, à partir avec lui pour Florence le soir même, histoire, je le cite, de faire plus ample connaissance.
Après lui avoir demandé si mon mari pouvait nous accompagner, là non plus, étonnamment, plus de news....

12. Le mardi 27 mars 2007 à 21:32, par Corinne - site

@ Fabrice : pas de problème. Tu peux continuer à "mini-crier" ici
@ Marianik : merci !
@ Minimaximinh : j'ai relevé un "mot-clé" dans ton commentaire : le respect ! Et c'est bien là tout le problème. Pourtant les recruteurs avant de recruter ils étaient bien aussi des candidats non ? Ont-ils donc la mémoire si courte ? Se vengent-ils ? Bouh, les méchants !!!
@ Cath : j'adore quand tu t'énerves et tes coquilles sont toutes pardonnées Excellent le lien que tu relaies. Je me suis bien amusée. Quant à Hewitt qui recrute souvent, carton rouge !
@ Olivier : coucou ! Ca faisait longtemps Tu veux parler d'une charte de bonnes pratiques du recruteur envers des candidats pendant la période de l'entretien et surtout de l'après-entretien ? Non, je n'en ai pas entendu parlé. Tu as des détails ?
@ Dom : merci pour ton témoignage. Oui, les futurs collègues qui te recrutent et les recruteurs dragueurs, ils valent un billet à eux tout seul :-))

13. Le mardi 27 mars 2007 à 21:43, par Fauvette - site

Je crois moi aussi qu'il y a des règles de vie que l'on peut appliquer dans tous les domaines, y compris dans celui des ressources humaines, et plus particulièfrement du recrutement.
Merci Corinne.

14. Le mardi 27 mars 2007 à 21:43, par violette - site

C'est hallucinant comme ce billet me "parle". J'ai connu à plusieurs occasions ce type de recruteur. Celui-là même qui est juste à la limite du charme, qui te fait visiter "ton" futur bureau, te présente "tes nouveaux collègues"...
Tu sors de l'entretien en te disant "bingo", cette fois j'ai le droit d'y croire, le courant est super bien passé, et quand tu rappelles une fois le délai bien dépassé, tu ne l'as jamais en ligne et tu reçois une belle réponse négative stéréotypée 1 mois plus tard !

15. Le mercredi 28 mars 2007 à 08:10, par Corinne - site

Pour faire suite au commentaire d'Olivier, je vous renvoie sur l'article "Les recruteurs ont aussi des devoirs" paru sur le site de Jobétic www.jobetic.net/Les-Recru... où un recruteur fait le point sur ce que les candidats doivent pouvoir attendre (et réclamer) de leur interlocuteur. L'article se termine vers le renvoi vers un site d'échanges entre candidats et recruteurs www.nouveaurecrutement.ne... Bons clics !

16. Le mercredi 28 mars 2007 à 10:23, par Nanou

Alors ...Je n'ai pas exactement eu à faire face à la même situation,mais il m'est arrivé qu'un recruteur me fasse des promesses
qu'il ne pouvait pas tenir dans le futur(alors qu'il était sûr que je prenne le poste)Bizarre... J'aurais tendance à parler de faiblesse car après tout,nous avons en face de nous de simples êtres humains même s'ils décident de notre sort.Par contre et plus recemment,j'ai eu cet ultimatum aprés des mois de silence qui laissait croire à un refus:"bon ,ben , vous êtes convoquée(CONVOQUEE!!??)à un entretien. Si vous ne pouvez pas venir,prévenez-nous.
C'était la veille d'un jeudi de l'ascension(message sur réponseur),l'entretien était pour le vendredi(oui celui du pont!)et bien sûr j'étais en vacances(les seules que je m'étais autorisée depuis un bout de temps).Alors là,franchement on a envie de tout casser....

Finalement,parfois vaut mieux pas de réponses. Non?

17. Le mercredi 28 mars 2007 à 10:34, par Nanou

J'ajoute que je n'ai pas eu de repêchage mais avec de telles pratiques,ça m'aurait fait mal...
Géniale la lettre de démotivation,j'en redemande!

18. Le mercredi 28 mars 2007 à 10:38, par Princesse Strudel - site

Bien sûr que ce billet me parle! Dans mon cas il s'agit d'une demande de mobilité en interne: je voudrais rester au sein d'une chaîne dont j'aime la philosophie, les valeurs, le positionnement... Je suis formée au fonctionnement, parle cinq langues, ai des compétences très polyvalentes... et prévise donc que je suis flexible quand au poste, en indiquant les deux départements qui m'intéressent en priorité.

*Cas n°1: le DRH est super sympa, très ouvert, intéressé, réceptif... Premier appel, tout se passe bien. Ensuite, plus rien. Il ne répond pas au téléphone, je tombe toujours sur sa secrétaire qui dit "je vais laisser le message". Il n'a jamais rappelé malgré dix ou quinze messages (téléphone et e-mail), et moi je m'en veux encore de ne jamsia voir appelé directement le patron de l'hôtel concerné pour lui expliquer que son DRH est le roi des c...

*Cas n° 2: j'écris au PDG lui-même, après que ma DRH lui ait personnellement téléphoné pour lui parler de mon intérêt, de ma candidature (poste ouvert, pas spontanée), de son appui... J'envoie mon CV, et jamais aucune réponse.

*Cas n° 3: la DRH me répond "nous n'avons pas de place en communication". Certes, mais j'a indiuqé que j'étais flexible et pouvais aussi prendre d'autres postes en considéraiton.

*Cas n° 4: aucune réponse de la DRH. Un an plus tard, j'apprends par des collègues qu'elle avait très impressionnée pa rma candidature, mais qu'elle correspondait à un poste de directrice des ventes plutôt qu'à un poste de commercial (la palce que je postulais). C'est egntil, mais un petit coup de fil ou un mail aurait été apprécié...

Je suis consciente que cela arrive très souvent, mais ce qui me sidère "encore plus" c'est que je me présente en interne, je ne surgis pas de l'inconnu... Or, il paraît qu'on préfère favoriser des recrutement sinternes ou de personnes que l'on connaît / qui nous sont recommandées... Pfff, tu parles. :+)

19. Le mercredi 28 mars 2007 à 10:52, par Une autre Corinne - site

Excellente, la lettre de démotivation (le lien donné par Cath) !
Il y a aussi cette histoire véridique (que je ne retrouve pas) d'un mec qui avait répondu très honnêtement à un questionnaire débile de Mac Do. A toutes les questions de motivation, il avait simplement dit qu'il voulait du fric et peu importe le job, il avait été pris sur le champ ! (La copie de sa réponse avait circulé sur internet il y a quelques années)

Alors, puisque j'ai dit que j'allais être intarissable et que Corinne m'encourage, voici d'autres cris de colère :

- Nous étions 3 associés dans la boîte que nous avions créée ensemble (et dont je me suis faite jetée comme une malpropre, pour ceux qui me connaissent). Nous étions plutôt sous-occupés mais ça allait quand même, ça se mettait en place. Mon associé se met pourtant en tête de recruter une secrétaire comptable, alors que nous n'avions ni besoin de secrétaire, ni de comptable. Nous en discutons, et tombons d'accord, pas de besoin. Deux semaines après, je reçois 10000 coups de téléphone en réponse à l'annonce parue à l'ANPE. Je demande à mon associé, qui me dit "Ben, oui, j'ai passé une annonce, c'est toujours bien de savoir ce qu'il y a sur le marché, même si on ne va pas embaucher maintenant." Je précise qu'on n'avait que les moyens à l'époque de nous payer nous-mêmes à 80% du SMIC, et qu'il avait "oublié" de nous parler de l'annonce publiée. Il accepte des RDV quand même, et s'arrange quand les gens arrivent pour me dire de les recevoir moi, car lui, il n'a pas le temps. Je me retrouve face à des candidats pleins d'espoir, sans savoir quoi leur dire. Le troisième associé, lui, peu à l'aise mais ne faisant aucun commentaire, se cache derrière son ordinateur ou sort les poubelles pendant ce temps. Je n'éprouvais que de la honte, et n'ai jamais compris cette démarche. Aucune suite n'a été donnée ("on ne va pas dépenser des timbres inutilement"), beaucoup de temps perdu pour tout le monde... Quelques temps après, j'ai été virée pour des raisons que je ne comprends toujours pas. Dans un sursaut de survie, je propose tout de même à mes anciens associés de travailler pour eux de temps en temps, en indépendante, en cas de surcroit de travail. Et là, j'entends la réponse qui tue : "Non merci, on préfère travailler le dimanche plutôt que de faire appel à l'extérieur."
Je demande pardon aux personnes que j'ai reçues à l'époque et qui n'ont jamais eu de nouvelles. Mais, si cette histoire est un peu difficile à comprendre, je crois quand même qu'il y a des annonces d'offre d'emploi qui paraissent et qui sont totalement irréelles. Les candidats s'impliquent, postulent, y croient ... et tout ça pour rien. Vous avez dit "respect" ? Cherchez encore ...

- Alors, me voilà, après cette expérience, sur le marché du travail. De l'autre côté du miroir, donc. N'obtenant que peu de réponses, j'envisage l'intérim. Ah, une offre d'un CDD d'1 mois en marketing ? C'est pour moi ! Bac + 4, 15 ans d'expérience, ça devrait convenir. Je remplis comme une bonne élève les 15 pages de questionnaire qui doivent accompagner mon CV et le remet avec un large sourire à la jeune fille de l'accueil. Elle le feuillette du haut de ses 20 ans, et me dit "C'est très bien tout ça, mais au fait, vous savez faire quoi ?". Puis elle conclut en me disant : "Surtout, ne nous appelez pas pour avoir des nouvelles, c'est nous qui vous contacterons". J'attends encore ... Tout ça pour un CDD d'un mois ?

20. Le mercredi 28 mars 2007 à 11:11, par kheyliana - site

J'ai souvent du engager des gens, j'ai toujours pris le parti de répondre directement à la fin de l'entretien ....
Le pire pour moi ça a été il y a 5 ans, entretien avec la personne qui devait être ma supérieure. Ca se passe tellement bien, qu'elle me montre le courrier de la jeune fille qui s'était présentée devant moi, une lettre tapée, tout le corps dans la 1er moitié, et bourrée de fautes d'orthographe.
Elle me dit, pour moi c'est bon, on se dit à lundi, mais je vais quand même en parler à mon supérieur au cas où.
Devinez qui il a pris : la grande blonde si si et jeune car plus maléable et pas celle de 36 ans, petite mais moins maléable.
Là je peux vous dire que quand j'ai eu l'appel j'étais plus que KO !!!

21. Le mercredi 28 mars 2007 à 11:30, par Une autre Corinne - site

Je continue ma petite histoire ...
Le téléphone ne sonne pas, la boîte aux lettres reste vide, il y a pourtant au moins 1000 personnes qui savent que je cherche un job et qui me font des tas de compliments sur mon savoir-faire (j'ai joué l'effet réseau en bloc), mais il ne se passe rien. "Bon, il y a un problème, je ne dois pas correspondre au marché du salariat classique", me dis-je.
Allons-y, changeons d'optique, et si je me proposais en tant que consultante, d'indépendante, de prestataire de service ? Me voilà à frapper aux portes des sociétés de portage salarial pour pouvoir faire des interventions ponctuelles. "Génial ! Ah, des pros de la communication, on n'en n'a pas, bienvenue ! Nous allons faire de belles choses ensemble !". Regonflée, la Coco, qu'elle était ! Puis j'ai été convoquée (le mot utilisé dans un autre commentaire me ravit (façon de parler)) pour participer à des réunions de peaufinage de la communication de la société de portage. Des heures passées à concevoir le message auprès des entreprises soit-disant clientes : "Un consultant en portage salarial, ça se paie et vous avez tout intérêt à lui faire appel". Mais la société de portage n'avait aucun budget pour sa communication. Solidarité, ils disaient. "On est tous dans la même galère. Faut que tu te débrouilles pour que les entreprises soient prêtes à te payer pour tes compétences, mais, nous, non." Quand je suis arrivée au constat que ma prestation envers eux atteignait les 10000 euros qu'ils me recommandaient de facturer aux autres mais qu'ils n'étaient pas prêts, eux, à me rémunérer, j'en suis partie, dégoutée.

Enfin, ne déprimons pas ! On est là justement pour échanger ce genre de choses et je suis persuadée qu'à force, on arrivera à se faire RESPECTER (mot primordial de l'ensemble de ce billet et des commentaires qui l'accompagnent)

22. Le mercredi 28 mars 2007 à 11:45, par Nanou

Allez,j'ai envie d'en rajouter sur l'ANPE et consorts(sans parler des boîtes d'intérim effectivement)
Ces gens qui sont censés nous aider n'ont aucune experience du chômage on dirait bien comme je l'ai lu plus haut:d'abord effectivement ils semblent considerer que nous n'avons pas de vie en dehors de la recherche d'emploi.Ensuite ils vous donnent des conseils à la 'mord moi le ...."(désolée Corinne poue les dérapages verbaux) genre:"vous avez fait de l'anglais au BTS et l'avez pratiqué depuis?(le depuis représente 2 ans de réelles pratiques,le reste (16ans)est anecdotique)."Proposez vos services comme prof d'anglais à ACADOMIA". Puissant non?

Dire que leur slogan est : Notre métier ,l'emploi...
On rigole ... jaune

23. Le mercredi 28 mars 2007 à 11:57, par Une autre Corinne - site

Après ce commentaire, j'arrête !!! Promis, Corinne !!!

Recherche du premier job après les études. Aucune expérience professionnelle mais des diplômes et quelques stages (principalement dédiés à l'usage de la photocopieuse et du service du café à 10h, féminité oblige, y compris à l'étranger). Dernier entretien après 5 autres dans la même entreprise. 19h. C'était en 1987.

Le directeur général : "Vous avez 20 minutes (et là, il me colle une pendule devant le nez) pour contredire mes collaborateurs qui veulent absolument en embaucher une autre. Dites moi pourquoi vous avez toujours voulu travailler dans notre belle et fabuleuse entreprise."

Moi : "Euh, non, Monsieur, votre entreprise ou une autre, c'est pareil, je cherche un job, vous savez. J'ai même fait femme de ménage, alors ...". Bon, ça faisait 30 secondes et pas 20 minutes, et la pendule avec son balancier (dixit Brel) me disait "oui", me disait "non", me disait "je t'attends"...

Le directeur général, le lendemain au téléphone : "Vous m'avez convaincu. Vu que vous avez fait des ménages, je vous prends pour le poste de cadre, payé 130 KF à l'année" (NB : à l'époque, c'était bien !)

Moi : "?????"

24. Le mercredi 28 mars 2007 à 12:28, par Sol - site

Ah la la Corinne, ne m'en parle pas ...

Je suis en plein dans ces demraches depuis 6 mois, démarches imposées par le changement de vie pour arriver ici, à Ténérife dans les Canaries.

J'ai eu droit à cette experience, mais au cabinet de recrutement, c'est une femme qui m'a accueillie.
Elle a été charmante ... sincerement, je correspondait exactement au profil recherché pour le poste, avec mes 10 ans d'experience en bonus !
AU cours de l'entretien, nous nous sommes rendues compte que nous avions des connaissances communes, eh oui, sur une île, ca va vite.
L'entretien s'est trés bien déroulé, de manière trés conviviale.
LOrsqu'en unique point négatif je lui ai parlé de mon niveau d'espagnol, elle a balayé cela d'un revers de main, en me disant que c'était parfait ... je lui ai tout de même suggerer que je pouvais prendre deux semaines de cours intensifs avant de me presenter devant l'entrepreneur qui recrutait .. "non non non ton profil est superbe"

Nous nous quittons donc, charmées de la rencontre, elle me promet de presenter ma candidature et me demande de la rappeler l'apres midi du jour dit, afin que je sois dans les premiers avertis ...
Le jour arrive ... ben plouf, dans l'eau, ma candidature n'a pas été retenur, et elle me souhaite bonne chance pour la suite.
J'insiste et lui demande où cela a peché ...
Elle me repond qu'on a prefere quelqu'un d'autre
Allez, troisieme mail pour en finir ... je redemande "POURQUOI PAS MOI?"
Eh bien, devinez ... j'parle pas assez bien espagnol ...

Même pas le courage de me dire la vérité donc ...

Pfff ... allez, je tiens le coup

25. Le mercredi 28 mars 2007 à 12:37, par Minimaximinh

Tiens j'avais oublié cette petite anecdote qui m'a pourtant mis dans une colère noire la semaine dernière, à tel point que j'en avais même fait part à Corinne par mail: une annonce paraît pour un poste auquel je peux correspondre en terme de compétences et de qualités recherchées. J'envois cv et lettre de motivation au cabinet chargé du recrutement. 10 ou 15 jours plus tard je reçois l'accusé de réception mentionnant contrairement à ce que je pensais, que mon mail avait été effacé sans même avoir été lu....!! Pas mal non?

26. Le mercredi 28 mars 2007 à 13:08, par Annette - site

Corinne,

Je préfère traiter directement avec l'entreprise qui recrute plutôt qu'avec un recruteur pour les raisons suivantes :

1) les entreprises sont capables de répondre à mes questions sur le poste alors que les recruteurs en sont souvent incapables. Choisir un emploi est un engagement dans les 2 sens et le chercheur d'emploi doit aussi se demander s'il désire travailler pour cette entreprise

2) rencontrer directement l'entreprise et son personnel permet de percevoir sa culture ce qui, encore une fois, n'est généralement pas possible avec les recruteurs

3) les recruteurs sont avant tout des vendeurs rémunérés à la commission, ce qui rend difficile dans leur 'business' de garder son indépendance d'esprit, d'où l'hypocrisie à laquelle tu fais allusion.

Excellent billet encore une fois.

Annette
clindoeilannette.blogspot...

27. Le mercredi 28 mars 2007 à 13:24, par Une autre Corinne - site

En commentaire pour Sol :

Le barrage de la langue !
"Anglais indispensable", c'était marqué dans l'annonce. Il s'avère que je le parle, tant mieux (j'ai vécu 1 an aux US). Mais je ne l'ai pas vraiment pratiqué professionnellement depuis 20 ans. Je postule quand même. Je passe des entretiens. Dont certains en anglais, tenus par des américains. Ceux ci me disent "We are impressed, you speak very well". J'ai le poste. YES !

Quelques jours après, ils me demandent d'accueillir une tripotée d'anglophones qui visitent l'usine et de leur expliquer le principe de fonctionnement des différentes machines de production ultra-haute-technologie dont je n'ai, même en français, jamais entendu parler. Juste avant, terrorisée mais voulant être honnête, je fais part de mon incompétence sur le sujet aux dirigeants, en étant désolée et prête à être virée, et ils me répondent : "C'est pas grave, brodez, de toutes façons, nous, on connait le sujet, mais on ne parle pas anglais." !!!

Voilà, j'ai brodé. Le vocabulaire technique que je n'avais pas m'était donné en direct par les visiteurs eux-mêmes, qui me trouvaient charmante de naïveté. So frenchie, so cute !!!

Et puis, à la fin de la visite, je suis reçue par le directeur des Ressources Humaines qui me dit : "Vous avez assuré. Faudrait quand même que j'apprenne l'anglais moi-même, il serait temps". !!!

Alors, je crois que l'argument de l'Espagnol, pour toi, c'est du pipeau ! Mais je pense comme toi qu'ils n'ont trouvé que ça pour te répondre négativement alors que le problème était ailleurs et n'avait rien à voir avec toi et ton espagnol.

Corinne, j'avais promis de m'arrêter de commenter, mais je n'ai pas pu m'en empêcher !!!

28. Le mercredi 28 mars 2007 à 15:51, par Minimaximinh

Dans le genre "on se fout de vous et peu importe ce qui vous arrive ensuite", cette mésaventure qui est arrivée à une de mes amie, il y a tout juste un mois. En poste elle cherchait depuis quelques temps à partir. Elle répond à une annonce pour un cabinet d'avocats d'affaire. Le premier entretien se déroule parfaitement, recruteur et candidat s'entendent parfaitement. Deuxième entretien même chose. Mon amie rencontre l'ensemble des associés. Tout le monde s'accorde à dire qu'elle est la candidate recherchée. En revanche ils ont besoin de quelqu'un tout de suite. Ils lui demandent donc de faire en sorte d'être libérée rapidement. On lui fait un mail en guise de promesse d'embauche. Elle en parle à son boss, sans pour autant donner sa démission ( pas folle la guêpe quand même ), elle l'informe donc de sa volonté de partir. Un accord est trouvé: 3 semaines de préavis contre 3 mois. Le cabinet d'avocat est ravi. Rendez vous est pris pour signer son contrat. Le jour de la signature, la personne chargée des RH, lui dit " en principe c'est vous il n'y a pas de problème MAIS nous avons reçu deux autres candidatures que nous souhaitons tout de même étudier, vous aurez une réponse définitive en fin de semaine". C'est déjà limite. La fin de semaine arrive, mon amie fébrile, attend des nouvelles, rien. Le lundi rien. Elle appelle et rappelle pour finalement s'entendre dire qu'elle n'a pas le poste.
Si ça ce n'est pas traiter les gens comme des moins que rien, je ne sais pas ce que c'est...Heureusement pour elle, son patron a accepté de la garder jusqu'à ce qu'elle trouve autre chose....

29. Le mercredi 28 mars 2007 à 22:11, par Corinne - site

Ca fait plaisir de lire tous vos coups de gueule !:-) Merci.

@ Nanou : moi aussi j'aurais tout casser ! Sur l'Anpe, j'en ai une bonne aussi. C'était il y a 15 ans. "Ah vous êtes journaliste ?... Le problème c'est que je n'ai pas ça dans mon fichier informatique. Ca vous dérange si je vous classe avec les secrétaires ?" Je pense que depuis ils ont créé la bonne case. Enfin, j'espère... (un petit coucou amical à la conseillère Anpe qui a posté sur ce blog il n'y a pas longtemps. Il y a des exceptions partout...).
@ Princesse Strudel : très intéressant cette expérience de demande de mobilité interne aussi insensé qu'un recrutement externe.
@ Une autre Corinne : excellent tous tes posts ! Merci ! Si tu en as d'autres, n'hésite pas. J'adore !
@ Kheyliana : effectivement, il y a de quoi en être KO !
@ Sol : je te renvoie sur le commentaire d'une autre Corinne (n°27).
@ Minimaximinh : dur, dur, le coup arrivé à ta copine... J'en profite aussi pour te dire que c'est aussi un peu suite à ton mail que j'ai posté ce billet.
@ Annette : merci mais les commentaires qui te précédent et te suivent ne vont pas forcément dans le même sens...

Tiens et qu'est-ce que vous pensez de celle-là : une annonce pour des responsables éditoriaux dans un groupe de presse et la personne chargée de sélectionner et de recevoir les candidats ne connait pas (c'est ce qu'elle dit) les titres sur lesquels ses futurs responsables éditoriaux vont devoir travailler !!! Comment peut-on motiver une candidature face à un mur ?

30. Le mercredi 28 mars 2007 à 22:56, par Cyrill

Pour rebondir sur ta dernière phrase, que penser de ces annonces que je voie régulièrement dans OUest France, où l'on ne te dit ni le nom, ni les produits, ni l'activité de l'entreprise pour laquelle tu es censé postuler pour un poste de technico-commercial? C'est un peu mince pour rédiger une lettre de motivation (et pour trouver une motivation tout court, qui ne vient, n'en doutons pas, jamais du salaire, souvent "motivant", c'est à dire pas!).
Sinon, vu le peu d'entretien que j'ai eu, pas eu la "chance" de tomber sur l'un des crétin(e)s que vous décrivez. En revanche, pour les non-réponses, surtout à des stages ou à des simples demandes d'entretiens d'infos, je les collectionne, même après plusieurs relances...

31. Le jeudi 29 mars 2007 à 00:52, par hanen - site

Je ne peux que réagir à ce post. Je me positionne aujourd'hui comme une "professionnelle de la recherche d'emploi", j'ai vécue les situations les plus impropables qui soient. Celle que tu cites Corinne à plusieurs reprises et le pire pour moi c'est que la leçon n'est toujours pas retenue, à chaque fois je tombe dans le panneau. Puis il y a eu aussi le oui on vous prend rdv demain pour la transmission des dossiers. Une journée de travail effectuée non payée et plouf plus de nouvelle de l'entreprise j'ai dû moi même les rappeler pour connaître la suite. Finalement y a pas vraiment d'éthique en tout cas je ne pense pas. Dernier entretien en date... Sourir de Tom Cruise, "votre cv est excellent, je connais déjà ma réponse.... Mais comme je reçois un candidat dans la semaine je prefere garder une certaine reserve" Mais enfin, je n'ai rien demandé, et s'il m'avait demandé mon avis j'aurais préféré ne rien savoir pour le moment! Comment recruté comme il faut aujourd'hui, en passant par un cabinet de recrutement compétent qui se chargera de suivre les candidats, de discuter avec eux et surtout de prendre le temps de leur expliquer pour chaque temps fort de leur candidature les points à améliorer et les points à developper. J'ai connu cela une seule fois, autant dire que je garde de très bons contacts avec "ma" chargée de recrutement qui prend à chaque fois le temps de me répondre au téléphone et de discuter avec moi. Concernant les services RH et les directeurs ou autres managers c'est le jeu de l'egöïsme pour la plupart d'entre eux. Une fois la "perle rare " trouvée les autres candidats passent aux oubliettes! Dommage.

32. Le jeudi 29 mars 2007 à 09:20, par Cath - site

@ Olivier Davoust : "charte de bonne conduite du recrutement"

y'a plus cas : bon courage, mon frêre !

Si tu veux, je suis prête à t'aider dans ta mission, épée à la main et regard vengeur

J'ai déjà commencé par m'essuyer les fesses l'autre matin avec le numéro de lundi de La Tribune sur la "richesse du capital humain en entreprise".

Au moins, ces arbres-là n'auront pas été coupés en vain !

33. Le jeudi 29 mars 2007 à 09:44, par Minimaximinh

Corinne: en fait je me disais bien que mon mail et ce post avait probablement un petit rapport, mais dans le doute....:)
Cath: j'adore ta chute! désolée mais ça m'a fait rire en lisant cela ce matin!!!
Bon j'aurais peut être une nouvelle pierre à apporter à cet édifice de coup de gueule, cet après midi. Rendez vous dans un cab de recrutement. Je fais le chemin inverse, après avoir rencontré la principale décisionnaire d'une agence avec qui tout s'est très bien passé ( devrais oser dire cela??? ), je dois valider quelques points avec le cabinet....Ce que je trouve terrible, c'est que je m'empêche d'y croire....je vais très détendue mais bon....

34. Le jeudi 29 mars 2007 à 11:12, par kheyliana - site

ah j'ai encore mieux ... un jour je prends la dépêche et je tombe sur une annonce, si on avait pris mon cv, ligne par ligne et retaper celui ci pour l'annonce c'était kif kif bourrico... Je vous jure un vrai copié collé ... et bien vous connaissez la réponse : ne convient pas pour le poste !!! si si je vous jure

35. Le jeudi 29 mars 2007 à 12:36, par Nanou

On est parfois ébahies par l'incohérence des choses,mais heureusement,c'est vrai il y a aussi des gens compétents et corrects même à l'ANPE et à l'intérim ,je dois bien dire que j'en ai rencontré.

36. Le jeudi 29 mars 2007 à 13:22, par Marc Traverson - site

Bonjour,

je suis toujours frappé par tout ce qui se joue autour de la rencontre avec un cabinet ou un recruteur potentiel. Le candidat projette beaucoup de choses sur ce moment - d'où parfois un grand stress. Et le recruteur, lui, peut avoir tendance à "aller à l'essentiel", c-à-d aux candidats qui répondent à ses critères, sans traiter correctement (courtoisement) tous ceux qui ont fait la démarche de le rencontrer ou de lui écrire. C'est du travail, mais c'est bien sa responsabilité et son professionnalisme qui se jouent là.

La transparence des critères et des enjeux devrait être une bonne pratique de tous les recruteurs. Ils seraient ainsi à la hauteur des attentes qu'ils suscitent chez les candidats. On peut refuser qqu'un pour un poste et lui dire, au terme d'un entretien, qq chose qui lui soit utile, un vrai feed back.

37. Le jeudi 29 mars 2007 à 18:30, par Cath - site

@ Nanou, oh oui, il y a des personnes très bien à l'ANPE et dans les boites d'intérim !!
Curieusement, en comparaison des honoraires grassouillets que se servent les auto-proclamés expert en chasse humaine, leur salaire n'est pas à la hauteur de leur mérite ! C'est désolant...

@ Kheyliana, "air connu", à croire qu'ils ont pompé ton CV. Ca vaudrait le gauffre de les appeler et de leur faire cracher point par point leurs motivations à ces couillons.

Il ne faut pas avoir peur de se payer leur tête, car elle est de toute façon mise à pris, et ces imbéciles ne nous aideront jamais, donc banco, fonçons, ça fait du bien de suivre les préceptes de Lao Tseu (qui ne pète ni ne rôte est condamné à l'explosion) >

Il n'y a pas si longtemps, une RRH de chez Dell (horreur !) m'a contactée par tél. ayant vu mon CV sur une base internet, et a commencé à me chauffer grave.
Au bout de quelques minutes de cette commedia, je lui ai dit que je ne pensais pas donner suite et que je lui souhaitais "bon courage" à elle !
"Bon courage" m'a-t'elle demandé ?
"Oui, car pour bosser chez Dell, le courage est un critère fondamental. Par exemple, on peut être très bête et bosser chez Dell, mais pour y rester, il faut être également très courageuse. Aurevoir Madame !"

38. Le jeudi 29 mars 2007 à 21:33, par Corinne - site

@ Cyrill : ah oui, ces fameuses petites annonces qui ne révèlent rien en dehors du titre ! Après les recruteurs s'étonnent d'être submergés de CV...
@ Hanen : rassure-toi, moi aussi je tombe aussi encore dans le panneau. Quoi ? Une chargée de recrutement qui prend le temps de discuter avec toi ? Faudra que tu me refiles son adresse !
@ Cath : ce n'est pas tant Olivier qui la défend cette charte Il s'en fait juste le relais. Mais c'est eux qui tentent de faire bouger les choses www.nouveaurecrutement.ne... Excellent Cath ta répartie chez Dell. J'adore ! :-)))
@ Minimaximinh : Alors ???? Raconte !!!!
@ kheyliana : comme Cath, cela me rappelle bien des choses
@ Nanou : oui je confirme.
@ Marc : ravie de vous accueillir ici Et merci pour ce point de vue que bien sûr nous sommes nombreux à partager.
Au fait, on parle beaucoup de respect dans nos échanges. Mais le premier est peut-être aussi d'être à l'heure pour recevoir le candidat. J'ai une fois dû attendre 1h20 avant de passer un entretien. Qui dit mieux ?

39. Le vendredi 30 mars 2007 à 09:18, par Minimaximinh

Bonjour à toutes et à tous!
Bon alors en deux mots, à la demande de Corinne l'entretien s'est bien passé, il s'agissait pour le cabinet semble t il de valider le profil et en principe mon niveau d'anglais. Je dis en principe, parce que je n'ai pas eu à parler anglais. En gros, tout très bien, mais rien à voir avec la reco de départ, ce qui semble classique dans les recrutements. Plus on avance, plus on rencontre de gens, plus on s'éloigne de ce que l'on cherchait au départ :)) En bref, reste à la big boss de mettre ses priorités en ordre pour connaître mon sort! Y a eu coup de coeur, j'ai de quoi apporter pas mal de choses à l'agence, mais sont ce réellement les besoins du moment?? sais pas. Réponse la semaine prochaine. En tout cas pour ce qui concerne notre sujet de départ à savoir les cabinets et autres recruteurs hypocrites. Je dois dire que le cab hier, était plutot cash et pas dans le genre à promettre monts et merveilles, discussion franche et limpide ( enfin semble t il...) ce qui est plutôt appréciable!

40. Le vendredi 30 mars 2007 à 09:59, par Cath - site

@ Minimaximinh : excellent ! Bonne chance !!!

Au fait, sais-tu pourquoi le cabinet n'a pas validé ton niveau d'anglais ???
Parce qu'ils ne savent pas en parler un traitre mot eux-mêmes !!

:)))))

Corinne, je ne me suis jamais autant amusée sur un billet et pourtant, hein ?

41. Le vendredi 30 mars 2007 à 10:39, par Minimaximinh

Cath: Ils n'ont pas cherché à valider, parce qu'ils savent que je ne suis pas bilingue, je l'ai annoncé dés le départ je n'ai jamais utilisé l'anglais dans le travail. Or la reco de départ était une personne bilingue voire de langue maternelle anglaise. Donc pour moi, on était plus dans la recherche de ce candidat là. La boss qui parle elle meme parfaitement l'anglais ai-je appris, ne m'a pas testé non plus, donc je pense que ce n'était plus le point le plus important. Mais à vrai dire j'en sais rien!!

42. Le vendredi 30 mars 2007 à 17:19, par Cath pince-moi je rêve ! - site

Et bien, tu verras bien, wait & see!

Tenez, les ami(e)s, je tombe là-dessus à l'instant : c'est moi qui perd la boule ou c'est eux ????

>>>
www.newzy.fr/management/l...

43. Le vendredi 30 mars 2007 à 21:17, par Corinne - site

@ Minimaximinh : je croise les doigts pour toi Et tiens-nous au courant. Une semaine à attendre...
@ Cath : tant mieux ! Et merci pour ton lien vers Newzy. Apparemment le rapport de force est en train de s'inverser, enfin... pour certains profils... Et bien ce n'est que justice ! Je n'ai pas vraiment envie de les plaindre (les chasseurs pas les proies...).

44. Le samedi 31 mars 2007 à 22:38, par Louis CHATEL - site

Sourire ad hoc :o)
En résumé, le post est correctement illustré, foi de GL !

45. Le mardi 3 avril 2007 à 15:56, par illinois

effectivement on s'y retrouve dans chacun des portraits, je suis à la recherche depuis 2 ans, 6 entretiens, toujours le meme discours "trop d'expérience !"
les boites de recrutement aujourd'hui c'est
- purement des commerciaux qui veulent ton cv pour les bases de données
- Beaucoup d'annonces sont bidons et illegales (notamment demander langue maternelle anglaise)
-Effectivement il n'y a plus de réponses, au bien la réponse automatique on sait que c'est non.
- Marre de ces logiciels qui trient vos cv sans arriver au DHR
- Les entreprises vont de plus plus appel à des cabinets de recrutement alors qu'ils ont un DHR, que fait il de ses journées ? L'entreprise aura moins de change de trouver la personne qui lui convient car je suis sur que bcp de CV n'arrivent pas.
Et surtout rappeler à ces DRH que le candidat parfait n'existe pas

46. Le mardi 3 avril 2007 à 18:14, par anneso

BRAVO illinois
Je crois me reconnaitre dans ton vécu
Pour moi ce qui est le pire c'est d'etre questionnee par des gamins ou gamines c'est pire
Avec des formules tout droit sorties des bouquins du style
Si j'entends bien
Si je reprends ce que vous venez de dire ect......
Si bien qu' à la fin on est infoutu de reformuler de dire exactement ce que l'on avait à dire
UN VRAI DIALOGUE DE SOURD
Enfin malheureusement nous sommes a la merci de tous ces gens là qui sont loin de la realité du terrain des chercheurs d'emploi

47. Le mardi 3 avril 2007 à 21:25, par Corinne - site

@ Illinois : merci pour cette liste qui sent trop bien le vécu...
@ Anneso : oh oui, c'est tout un "poème" lorsqu'on se retrouve face à un recruteur plus jeune que soi. J'ai en mémoire un dialogue de sourd avec une donzelle. Elle feuillète mon CV et me lance : "Tiens je remarque que vous n'avez pas fait d'école de journaliste" - "Non, mais j'ai 15 ans d'expérience" - Elle insiste : "Oui mais vous n'avez pas fait une école de journaliste" - J'insiste aussi : "Non, mais j'ai 15 ans d'expérience". Je n'ai bien sûr plus eu de ses nouvelles...

48. Le mercredi 4 avril 2007 à 09:42, par Minimaximinh

Juste un petit rebondissement Corinne sur l'Ecole de Journalisme! Quand bien même tu en aurais fait une ta donzelle t'aurait dit: "Mais vous n'avez pas fait le CFJ??????????"...
Cela étant nous sommes dans une culture du diplôme et non dans une culture des compétences et de l'expérience....

49. Le mercredi 4 avril 2007 à 17:31, par illinois

vous avez raison, le pire je crois c'est qu'en lisant les annonces il faut impérativement avoir bac+5 fait ESC ou CELSA
non ces messieurs/dames preferent que le poste reste non pourvu. Moi je suis pour les cours de politesse pour DRH, on vous envoi un mail de relance, il suffit d'appuyer sur répondre et mettre un mot en evitant genre monsieur quand vous etes une femme, mails groupés
la courtoisie et politesse cela s'appelle

50. Le mercredi 4 avril 2007 à 21:23, par Corinne - site

@ Minimaximinh : tu as 100% raison !
@ Illinois : excellente l'idée des cours de politesse pour les DRH avec de préférence une formation spéciale pour savoir se servir des smileys

51. Le vendredi 6 avril 2007 à 12:47, par miekellee - site

Toutes ces situations abracadabrantesques traduisent bien que le RH ou recruteur n'a aucune éthique ni déontologie, qu'il n'y a pas de règles du jeu et que le total mépris est de rigueur.

Qui aurait des éléments sur les obligations légales de l'employeur ou du RH? Il y a bien des obligations sur la publicité mensongère, sur les propositions des agences immobilières (enfin certaines).

Qui se sent capable d'en elaborer une courte liste à prendre lors de l'entretien et à cocher?

Qui sait à quelle instance on peut présenter une révendication?

Qui sait s'il existe une cotation de mauvaise foi des employeurs ou des RH ou des recruteurs. Un site Internet? Un Forum?

Urgent : Un Classement et un Award des recruteurs comme sur e-bay! La visibilité est la seule arme redoutée.

A Paques, c'est le temps des cloches! Et si elles s'organisaient pour faire leur chemin vers le pays des miracles?

52. Le jeudi 17 mai 2007 à 23:05, par GRONONO - site

Ce qui est souvent certain c'est que sous couvert d'expertise ses recruteurs sont de vrais incompétents. Ils passent à côté de potentiels réels, d'individus pleinement engagés et prêt à assumer la fonction.
Leur crédo n'est pas l'objectivité (et il y a toujours une part d'aléas) car leurs critères de recrutement sont très éloignés des réalités du poste à pourvoir...mieux ils ne les connaissent pas!
Pour masquer tout cela la stratégie est de complexifier dans tous les sens sauf en direction de la réalité de l'emploi (activités, techniques, relation, communication, astreintes, évolution...).
Et n'oubliez jamais que c'est un marché...que le temps pour le recruteur "bidon" c'est de l'argent. Il ne vous voit pas comme une ressource HUMAINE mais comme un problème (pas pour vous) mais pour lui.
Je ne crois pas au heures passées au-dessus des CV (et dailleurs se contenter du sacro saint couple CV/LM...qu'est ce qu'un bon CV, une bonne LM?!).
Ce sont désormais les robots qui trient, par mots clefs (vous voyez la distance, la problématique que cela peu impliquer lorsque celui qui programme la liste de mots clefs ne sait rien du poste ou si peu...).
J'ai en mémoire une chef d'entreprise de PME qui répondait lors d'une interview à la question "qu'est ce qui décide votre choix entre plusieurs candidats?" Elle a répondu : "le regard".
Avis donc, au royaume de la subjectivité "travailler votre regard"...

Cependant, dans ce fatras, reste la souffrance évoquée, bien réelle. Il me semble que pour pallier à ce retour négatif (l'absence de retour et d'explication concrète et encore une mesure de l'incompétence du recruteur) il faut peut être avoir en tête son potentiel, sa connaissance de l'emploi (que vaut un jugement d'un recruteur qui ne connait pas la fonction?). Repasser l'entretien peut être utile mais concentrez vous sur les critères objectifs liés au poste qui ont été verbaliser par le recruteur et qu'il vous renvoie éventuellement.
S'il ne dit rien, concentrez vous sur votre technicité, vos compétences (illustrées par des exemples concrets) liées au poste à pourvoir. n'hésitez pas à lui demander des précisions sur le poste, son environnement. Vous sentirez vite s'il vous amène sur des questions extrinsèques : votre vie privé, votre comportement social, vos hobbies...ne cédez pas à ces intrusions sans rapports avec l'emploi, ramenez le au poste et/ou à votre capital professionnel. Faite confiance en votre bon sens!

53. Le lundi 18 juin 2007 à 13:10, par miekellee - site

Aujourd'hui je distribue les bons points:

Reçue par ALTRAN, un grand groupe mondial d'ingénierie dans les secteurs pharmaceutique et énergie en particulier, sur détection d'un CV sur Internet, j'ai reçu une sollicitation courtoise, par mail. Puis plusieurs propositions de rendez-vous, individuel ou collectif. Puis au jour dit, j'ai été reçue avec 15 minutes de retard. La gente dame s'est excusée de son retard. PUis, comme mon CV et mon cursus ne correspondait pas à son besoin dans le domaine de responsabiltié qui lui incombait, elle m'a demandé mon accord pour transmettre ce CV à une autre branche du groupe qui correspondait mieux à ce que je cherchais.

Simple mais professionnelle, souriante, ni proche ni distante, cette jeune personne, probablement ingénieur agronome, m'a semblé un modèle de recruteur qu'on aimerait voir fleurir.

Une grosse image !

Donc Bravo ALTRAN

54. Le mardi 19 juin 2007 à 22:31, par Corinne - site

@ Gronono : merci pour cette pertinente analyse et tes conseils de professionnel
@ Miekellee : il y aurait donc quelques exceptions ?

55. Le jeudi 5 juillet 2007 à 12:43, par rémy - site

Envoyer une lettre de candidature ne garantit plus d'obtenir une réponse. C'est malheureux et affligeant, mais c'est la réalité.
Face au temps qui se compresse et aux individualismes montants, on ne peut plus seulement miser que sur la bonne vieille lettre de candidature, dans ce monde de brutes.
De plus, le niveau d'exigence monte et une lettre à côté de la plaque risque de ne jamais être suivie de réponse.
De ce point de vue, une candidature en ligne (bien ciblée) a aujourd'hui plus de chance d'être suivie d'une réponse (positive ou négative) avec au moins, une preuve de la réalité de vos efforts.

Alors que faire ? voici quelques conseils de mon cru :

- effectuer une veille régulière sur les sites des entreprises de votre secteur qui vous séduisent le plus, et surveiller leur rubrique RH, recrutement (presse professionnelle, salons, internet)
- analyser leur positionnement et leurs besoins potentiels en compétences
- adapter le CV thématique et la lettre de candidature pour la faire coller au plus près des activités de l'entreprise
- personnaliser l'accroche de la lettre de candidature et montrer qu'on est bien dans une option de sélection et non d'"arrosage" systématique
- identifier les décideurs et relancer par téléphone, de préférence dans la semaine qui suit
- Tenter systématiquement de provoquer une rencontre, et en cas de refus, solliciter du professionnel un avis ou un conseil pour vos recherches futures
- rester souriant et confiant au "téléphone", en évitant de se montrer trop intrusif ou trop insistant
- rester zen en se disant que ça finira par passer
- sans réponse, se poser la question de sa position dans la file d'attente
- effectuer un bilan de compétences ou un BCA au besoin

56. Le jeudi 5 juillet 2007 à 12:48, par rémy

PS cela vous évitera de tomber trop souvent sur une machine à recruter

57. Le jeudi 5 juillet 2007 à 13:07, par rémy

Re PS pour finir (venant d'un recruteur masculin)
Dans un entretien, efforcez-vous toujours de donner l'impression que si ce n'est pas lui qui vous recrute, d'autres le feront à coup sûr. ça fonctionne quelque part comme pour la séduction. plus on est détaché et sûr de soi, plus l'on intrigue et plus l'on suscite l'intérêt et la confiance d'autrui... bien sûr, ça ne marche pas à tous les coups.

58. Le jeudi 5 juillet 2007 à 13:49, par Corinne - site

@ Rémy : ravie de lire vos conseils également ici ! Merci
Pour ceux qui n'auraient pas tout suivi, Rémy a aussi écrit un commentaire très intéressant sous ma note sur le bilan de compétences. Normal, il travaille dans un centre de BCA.
Jamais deux sans trois Rémy...

59. Le mardi 25 mars 2008 à 10:42, par Chab So

j'ai adoré lire les commentaires et billets cela m'a rappelé les mauvais moments passés en entretien. Maintenant, quand je recrute je fais attention de ne pas faire subir aux autres....

Dans tous les points abordés il manque juste un point important : le client donneur d'ordre est souvent pas fichu de comprendre qui il recherche et c'est pénible "un super dynamique; génial autonome blabla ... mais qui doit être suiveur obéissant, pas beaucoup d'ambitions" ou le junior qui sait déjà tout mais sera gentiment en bas de l'échelle sans revendication.
Du grand n'importe quoi hélas courant !