1. Le samedi 25 août 2007 à 13:16, par la JD - site

Comme ton amie j'ai de plus en plus de mal à supporter mon job, alors j'ai décidé de me donner 1 an, une année pendant laquelle je ne vais plus travailler le mercredi.

Je vais pouvoir donner du temps à mes enfants et à la recherche d'un nouveau travail.

2. Le samedi 25 août 2007 à 13:20, par chez tine - site

bonjour Corinne :
donner sa dém ?
oulala ! nom d'un chien ! il ne faut surtout pas céder ni au chantage ni à la panique, ni à un coup de tête ni au ras le bol ... parceque après, on le paye (à moins d'avoir touché le loto)
en fait, l'argument premier c'est qu'il ne faut pas donner cette joie à celui/celle trop content(e) de vous avoir influencer à partir, au contraire, il faut se montrer décidé(e), réfléchi(e), stratège et/ou se faire aider (j'en sais quelque chose et même là ...)
prendre son temps pour bien passer ce cap, ce n'est pas en perdre, c'est en gagner pour la suite ; bonne chance à la copine, Tine

3. Le samedi 25 août 2007 à 13:22, par fadhila brahimi - site

Parce qu'il est plus facile de rechercher un nouveau poste, de travailler son projet de reconversion, de réaliser une veille et une enquête sur les besoins du marché, de développer son réseau, de passer des entretiens sans stress en étant en position de proposer et non de subir, de bénéficier de ses droits en formation (cif, fongécif…), de collecter des documents pour alimenter son portfolio….lorsque l’on est en poste !

4. Le samedi 25 août 2007 à 13:57, par Fafa

... ... ... oui Corinne si tu t'adresses aux personnes qui s'ennuient chez elle quand elles n'ont pas de ménage à faire j'avoue que je n'ai rien à ajouter. Ah si : Peut être parce que passer à côté de ce qui pourrait vous plaire et ne jamais vous taper sur le système même à la rentrée c'est votre destin finalement.
Parce que si vous ne prenez jamais de risques vous ne saurez jamais l'enrichissement qu'on en tire mais a priori cela ne vous intéresse pas. Donc finalement ne posez pas votre dem parce que vous êtes à votre place.

Corinne je comprends le bon sens de ton post mais ... tu me connais un peu quoi...Je rappelle la bonne parole des economistes contemporains : Nous n'avons pas besoin de travailler autant. Voire plus du tout.

Après pour celles qui veulent démissioner pourquoi ne pas demander un 4/5 dans un premier temps ? Et pourquoi démissionner de toutes façons si c'est pour s'enchaîner à nouveau au système productif ? L'argument majeur : Démissionner pour se remettre à travailler ailleurs au même poste est inutile. Même causes : Mêmes effets.

Biz

5. Le samedi 25 août 2007 à 14:19, par dorothée

parce qu'un chef, des fois... c'est lui qui part! et si on inversait la pression???

6. Le samedi 25 août 2007 à 14:23, par Annette - site

Corinne,

Beau et sage billet ! Oui, la rentrée, c'est un peu difficile après de belles vacances.

7. Le samedi 25 août 2007 à 16:18, par Fauvette - site

Parce que cela leur ferait trop plaisir ! Mieux vaut demander une formation, un changement de service si c'est possible, et trouver un autre job.
Parce que c'est plus facile de trouver un autre job lorsqu'on en a déjà un, on se sent plus fort en face du recruteur éventuel...
Bon courage à ton amie.

8. Le samedi 25 août 2007 à 16:23, par Delphine Dumont - site

Effectivement, il ne faut jamais démissionner sans projet concret derrière !

Quand on a ce genre d'envie, il faut utiliser les ressources disponibles pour se former (au sein de l'entreprise ou via les diverses structures qui existent), ça permettra de partir _vraiment_ plus riche qu'on ne l'était. Et quand on sera au chômage, il est possible qu'on n'ait plus le droit à la formation qu'on voudrait.

Et puis qui c'est, ça peut permettre de postuler en interne ou de trouver beaucoup mieux ailleurs...

9. Le samedi 25 août 2007 à 16:34, par Delphine Dumont - site

C'est encore moi... ^^

Hasard des fils, le billet que j'ai lu juste après le tien, Corinne, c'est celui-ci :
blogue.sciencepresse.info...
Il parle du travail d'un chercheur qui vient de prouver qu'il faut toujours réfléchir avant d'agir. Maman avait vraiment raison !

10. Le samedi 25 août 2007 à 17:13, par Martine - site

Que de sagesse dans tous ces commentaires… dans lesquels bien sûr je ne me retrouve pas et j’ai l’impression d’être l’extraterrestre de service. Oui, j’ai donné ma dem (à 48 ans)… sans rien derrière. Je suis partie à « l’aventure » pour une histoire d’amour, celle qui je vivais avec mes deux enfants et pour réaliser un projet de vie (indispensables pour nous reconstruire tous les 3). J’avais longtemps réfléchi (pendant un an) et il ne s’agissait pas d’un coup de tête, ni d’un caprice. J’ai en plus dans la foulée changer de région. La totale quoi !
Alors j’ai ramé (sur les bords de la Loire). Pour l’info, lorsqu’on donne sa démission, on peut quand même prétendre aux Assedic au bout de 4 mois après réexamination de votre dossier et sous certaines conditions. J’ai fini par obtenir cette allocation.
Si je dois être honnête… évidemment il faut toujours déconseiller à quelqu’un de démissionner s’il n’a pas de porte de sortie. Je peux témoigner de la galère qui suit la démission, de se retrouver face à un marché de l’emploi qui ne vous attend pas, des difficultés pour décrocher des entretiens, de la lassitude qui s’installe en répondant aux petites annonces et aux candidatures qui restent lettre morte, des coups de blues et des questions qui vont avec … ai-je eu raison de démissionner ?
Je n’ai jamais eu de regret… chacun sa route, chacun son chemin. J’ai rebondi un peu (pas assez) mais passionnément. Mais je ne suis pas un exemple à suivre.
Je repars la fleur au fusil pour de nouvelles aventures… mais j’avoue que cette démission me colle encore à la peau aujourd’hui.
Donc à toutes celles que l’idée effleure, à tous celles qui veulent franchir le pas : PRUDENCE car Prudence est mère de sûreté.

11. Le samedi 25 août 2007 à 19:43, par kahlan - site

Je ne suis pas du tout un exemple à recommander car j'ai sans arrêt donner ma démission C'était plus fort que moi, dès que j'avais fait le tour du poste que j'occupais, je m'ennuyais ferme et il était impératif pour moi d'aller ailleurs sous peine de dépérir d'ennui !
Il faut dire que j'étais plus jeune et qu'à l'époque il était relativement facile de trouver du travail.
J'étais prête à me former et j'étais très disponible (sans enfant en ce temps là) !
J'ai fini par ne faire que de l'intérim, ce qui me convenait parfaitement et étanchait ma soif de changements et de nouveaux challenges, de plus j'ai appris beaucoup de choses en changeant de milieux professionnels bien souvent
En fait avec le recul, je m'aperçois que je cherchais ma voie et j'ai fini par la trouver après la quarantaine avec l'activité que j'ai aujourd'hui et qui correspond parfaitement à mon tempérament, même si c'est difficile !
Je ne regrette rien, bien au contraire, mais j'avoue qu'aujourd'hui je ne sais vraiment pas si je referai les mêmes choses, le contexte économique actuel ne s'y prêtant pas trop et que quand même parfois j'en ai bien bavé :-)) Mais il vaut mieux un peu galérer et avoir l'impression de choisir de vivre sa vie plutôt que de subir une situation où l'on meure à petit feu chaque jour un peu plus d'ennui ou d'indifférence ! De toutes façons dans les deux situations il faut faire face....
Difficile de conseiller quelqu'un, chacun a ses propres valeurs et son seuil de tolérance à la routine, à la patience envers des chefaillons imbus de leur petit pouvoir, de certaines ambiances de bureau, des petites bassesses mesquines de collègues parfois etc... moi je n'ai jamais réussi à m'adapter à "tout ça" et sincèrement j'apprécie chaque jour ma chance d'avoir eu l'opportunité d'échapper à ces situations :-))

12. Le samedi 25 août 2007 à 20:58, par Corinne - site

@ JD : voilà une intéressante étape intermédiaire...

@ Tine : merci pour ces nouveaux arguments qui viennent rajouter de l'eau au moulin
@ Fadhila : oui, tu as 1000 fois raisons !

@ Fafa : je me demandais ce que tu allais trouver à redire à ce billet Me voilà fixée Et pourquoi ne pas tenter de trouver un meilleur travail ailleurs ? Parce que effectivement si c'est pour partir et recommencer la même galère... C'est pour cela qu'il ne faut pas démissionner : pour avoir le choix !

@ Dorothée : attendre que le chef parte ? Cela risque d'être long : certains adorent s'accrocher à leur fauteuil.

@ Annette : oui, je parie que c'est à cette période de l'année que les envies de démission sont les plus fortes. Cela mériterait une étude.

@ Fauvette : oui, c'est vrai : certains applaudiraient des deux mains.

@ Delphine : quel plaisir de te lire ici Ton argument sur la formation est tout à fait juste. Merci de l'avoir rappelé. Excellent le lien que tu as donné dans ton deuxième com. Maman va être ravie

@ Martine : merci pour ce retour d'expérience. Quelque part, je ne peux m'empêcher de te tirer mon chapeau, même si encore une fois, au risque de me répéter et comme tu l'écris toi-même : prudence !

@ Kahlan : oui, on dirait bien que tu parles d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître Merci de nous le rappeler ici (ou nous le faire regretter...). Bonne continuation.

13. Le samedi 25 août 2007 à 23:49, par Françoise - site

Ben non, faut jamais démissionner et pourtant je l'ai fait...
C'était ça ou mettre ma santé mentale en l'air. Je n'avais pas d'enfant ni de prêt maison à rembourser à l'époque. J'ai négocié mon départ, obtenu un licenciement avec tous les droits maintenus même le préavis de trois mois payés et non prestés. Cela m'a permis de me plonger à fond dans un projet photographique qui a débouché sur la publication d'un livre. La veille d'aller m'inscrire au chômage, j'apprenais mon engagement pour un mi-temps et 6 mois après, alors que j'hésitais à nouveau à rester, j'ai trouvé un job à temps plein tout à fait dans ma branche à 2km de chez moi. 7 ans après j'y suis toujours...

Donc non, effectivement en théorie, on ne démissionne pas sans assurer ses arrières. J'ai eu pas mal de chance et ne prendrais sans doute plus ce risque aujourd'hui. Mais je ne regrette absolument pas ce que j'ai fait. Durant ce bol d'air, j'ai réalisé un beau projet, me suis ressourcée et n'ai eu finalement aucun "trou" dans mon CV. Il ne fut pas simple cependant d'expliquer mon départ aux autres employeurs lors des entretiens d'embauche.

Par contre, mon expérience m'a appris qu'il ne faut jamais jouer du chantage non plus dans le genre "c'est lui (elle) ou moi" dans le cas d'un ras le bol avec un(e) collègue ou "si je n'ai pas ça ou ça", je pars. Dans de telles situations, et à raison je pense, l'employeur laisse partir l'auteur du chantage. Je me suis bien gardée de faire cela mais les collègues qui l'ont fait s'en mordent encore les doigts.

Bonne chance à toutes celles et tout ceux pour qui la "rentrée" au boulot s'annonce pénible !...

14. Le dimanche 26 août 2007 à 10:17, par Anne

Bon Corinne,je ne vois rien à ajouter à priori:tous les arguments que tu as trouvé me collent à la peau et même si j'avais donné ma dém pour un motif légitime(j'ai donc eu droit aux assedics : c'était même plus intéressant qu'un salaire de réceptioniste avec un bébé de 6 mois à la maison en prime!),à la sortie et sansprojets derrière,dans un bassin d'emploi sinistré on se prend à repenser à son ancien job.
J'avoue que je rêvais de ne pas travailler ou moins lorsque j'étais en poste : le ras-le-bol est fluctuant et y'a vraiment des jours où on en a marre,puis d'autres où ça va
mieux.Ce n'est pas une décision à prendre sur un coup de tête et il faut vraiment assurer ses arrières,parce que ce n'est pas toujours tout rose d'avoir tout son temps tout le temps.

15. Le dimanche 26 août 2007 à 11:11, par Dom - site

Parce qu'il vaut mieux se faire virer ?

Non, plus sérieusement, c'est vrai aussi que lorsqu'on se trouve totalement sclérosé dans un milieu professionnel, le fait de démissionner peut aussi être un moteur. On peut se retrouver englué dans un boulot insipide au milieu d'un échantillon de collègues et responsables digne d'un hôpital psy et ne pas faire la queue d'un effort pour trouver un autre job, anesthésié par routine, la monotonie, l'absence de futur.
Certains, dont je fais partie ont besoin de pression pour avancer.
Il m'a été déjà profitable de démissionner, même si comme le souligne tous ces commentaires, ce n'est certes pas la voie la plus sage et la plus avantageuse.

16. Le dimanche 26 août 2007 à 12:18, par Laure - site

Sage billet en effet...
Pour ma part, j'ai choisi d'envoyer mon CV à quelques personnes de confiance, avec mes exigences (intérêt des missions, degré d'autonomie, statut, salaire, ambiance, qualité du management...). Par ce biais, je viens d'avoir connaissance d'un recrutement sur un poste qui peut m'intéresser. Je vais donc vraisemblablement postuler, mais je sais que je ne quitterai pas mon emploi actuel si je ne suis pas certaine de m'épanouir davantage ailleurs, et de mieux gagner ma vie. Je ne pense pas être une "poule mouillée", mais j'ai passé des années sans emploi réellement stable, j'ai du me financer une reprise d'études tout en travaillant (licence, maîtrise et DESS), alors je me dis qu'actuellement "je gagne ma croute", et que l'avantage de mon emploi c'est que l'absence de tout management et de tout objectif (...) me laisse tout de même de la liberté en termes d'emploi du temps. Dès la rentrée je prends donc tous mes mercredi après-midi pour souffler un peu...
Je conseille également le bilan de compétence, préalable selon moi à une demande de CIF, en faisant bien attention à ce que l'empoyeur verse sa côtisation à un organisme collecteur (dans mon cas ce n'est pas le cas donc nous n'avons droit à RIEN, à moins de plaider notre cause devant un tribunal administratif...).
Je crois qu'il faut faire en fonction de sa personnalité. Mon conjoint a toujours démissionné lorsqu'il estimait la relation professionnelle déséquilibrée. Mais il n'a pas un tempérament inquiet, il sait s'adapter, changer de métier ne lui fait pas peur, et avoir un emploi alimentaire non plus, car l'emploi n'est pas pour lui gage de valeur ou de non valeur... personnelle. Alors que pour moi...
Bonne rentrée, et bon courage à toutes !

17. Le dimanche 26 août 2007 à 12:39, par patapouf

J'ai démissionné de mon premier emploi, tout le monde cherchait à m'en dissuader à l'époque mais je ne l'ai jamais regretté : j'avais un chef misogyne et trop de responsabilités sans encouragements (au contraire) et j'en devenais suicidaire ! Aussitôt libérée de ce stress, je suis tombée malade puis j'ai cherché un autre emploi, que j'ai trouvé en 2 mois alors que mes candidatures avant la démission ne m'avaient même pas menée à un entretien. Finies les pensées suicidaires qui ne me ressemblaient pas, je n'en ai jamais eu avant ni après cette période et je pense que certains emplois sont à fuir à tout prix. En commençant par s'imposer ou par faire des candidatures, mais sans exclure la démission lorsque cela n'aboutit pas.

18. Le dimanche 26 août 2007 à 15:04, par Une autre Corinne - site

Entièrement d'accord avec le billet et les commentaires, même ceux contradictoires !
Un point qui me vient à l'esprit : le fait de rechercher un emploi pendant qu'on est en poste permet aussi d'avoir une attitude plus saine : on propose ses compétences, on ne quémande pas. Si ça pouvait inverser la tendance générale et relancer la notion de ressource humaine au lieu de que les patrons considèrent la main d'oeuvre comme un coût subi (j'en ai déjà parlé ici).

Un autre point : j'ai démissionné d'un CDI à mi-temps alimentaire (poste d'assistante alors que j'ai été cadre dans le passé) pour un CDD de 8 mois à plein temps, à un poste de cadre qui correspond à mes diplômes et expériences, je suis donc 4 fois mieux payée qu'avant. Je n'ai pas pris le temps de vérifier auprès des Assedic si c'était considéré comme légitime. Au bout des 8 mois, croyez vous que j'aurais des difficultés à obtenir allocations et droits à formation ?

(NB : je suis en remplacement congés maternité et il n'y a aucune création de poste possible a priori. L'employeur est très content de moi et l'écrira, pour montrer aux ASSEDIC que s'ils ne me réembauchent pas, ça ne vient pas de moi)

Merci de vos avis ou expériences vécues !
Je suis justement en train d'examiner les différentes solutions que je dois examiner pour prévoir mon rebondissement de janvier 2008. Ton billet et les commentaires tombent à pic ! Ce CDD m'offre des droits à formation, un bilan de compétences serait pas mal, mais j'ai peur d'en attendre trop (cf: ton billet là dessus).

19. Le dimanche 26 août 2007 à 15:25, par Une autre Corinne - site

Pour ma part, j'ai démissionné il y a 10 ans d'un poste de cadre dans une entreprise publique (dont personne ne démissionne en général): j'avais un projet de création d'entreprise que nous avons bâti en environ 6 mois avec 2 collègues, en secret pendant que nous étions en poste. Ce projet était en lien direct avec nos métiers et celui de l'entreprise que nous voulions quitter. Nous avons donc ensuite annoncé notre projet aux directeurs en proposant un partenariat d'essaimage. Oui, nous souhaitions quitter l'entreprise, mais en bons termes et en continuant à travailler ensemble. Ceci nous a permis de passer les autres 6 derniers mois à prévoir notre départ, former nos successeurs, commencer à nous installer et terminer les démarches de création. L'entreprise nous a soustraité certaines tâches pendant quelques mois.
(La vie a fait en sorte que je quitte l'entreprise que j'avais créée, mais ça c'est une autre histoire personnelle. L'important est qu'elle existe toujours.)

Si cette expérience peut servir de piste pour certaines ... sans que ce soit en aucun cas une recommandation, chaque cas est particulier. Mais ça peut être intéressant, en cas de démission voulue pour créer une activité, d'impliquer son entreprise dans la démarche, comme acteur de création d'emploi à l'extérieur.

La notion d'essaimage nous a par exemple permis, avec accord écrit, d'avoir l'aide du service juridique pour les statuts et formalités, d'avoir des propositions de prêt temporaire d'un bureau, de rachat de mobilier et logiciels à prix coûtant (valeur comptable après amortissements), etc ...

Bref, on se quitte, mais en bons amis, et on s'épaule. C'est pas tout beau tout rose, et il faut bien cadrer les choses, mais ça existe !

20. Le dimanche 26 août 2007 à 16:11, par Caro

C'est un sujet très interessant qui suscite bien des expériences et des commentaires.
En 2008 je pense comme la plupart des bloggeuses qu'il faut préparer son départ et ne pas donner sa démission sur un coup de tête. De nombreuses possibilités s'offrent aujourd'hui soit pour débuter une formation, un bilan de compétences et si l'on a la chance d'avoir des RTT du temps libre soit pour chercher ailleurs, soit pour trouver une formation adéquate.
J'ai eu la chance de changer souvent d'emplois, et la plupart du temps en donnant ma démission. La seule fois ou j'ai donné ma démission sans avoir pris la peine de chercher autre chose était en l'an 2000 et le marché de l'emploi était très florissant.
A aujourd'hui c'est une autre histoire.....

21. Le dimanche 26 août 2007 à 17:32, par damouredo - site

Nan !! C'est pas toi qui écrit des trucs pareils quand même...
"parce que vous vous ennuierez à la maison (après avoir fait le ménage à fond, vous ferez quoi ?)"
Les femmes au foyer ne font pas QUE le ménage...elles ont cent métiers, se cultivent, se passionnent pour des foules de choses, ont souvent des doigts de fées.
Etre à la maison, ce n'est pas l'enfer, loin de là...et le luxe d'avoir le temps remplace bien l'argent en moins...
Bon, je boude !

22. Le dimanche 26 août 2007 à 17:48, par mamzelle Linda

Pas du tout d'accord avec l'image que tu veux donner de la femme qui ne travaille pas à l'extérieur. J'ai eu l'occasion de faire les deux et je t'assure que le fait d'être chez moi et d'élever moi-même mes filles m'a offert bien plus de richesses que le travail ou l'argent qui en découleraient ! J'ai quelque chose qui pour moi compte plus que tout : des enfants formidables et équilibrés qui font ma joie et ma fierté. Je te souhaite la pareille de tout mon coeur même si on a pas la même vision de la vie.

23. Le dimanche 26 août 2007 à 18:02, par Une autre Corinne qui ne fait pas le ménage tout le temps !

Allons allons, dire que les femmes à la maison ne font que le ménage est très réducteur.
Bien souvent, ce sont des paroles de femmes aigries et obligées de travailler qui s'en prennent à celles qui font le choix d'élever leurs enfants et de s'occuper de leur maison et de leur famille, et surtout qui ont le temps de faire autre chose de bien plus valorisant que de s'enliser dans un boulot qui ne les épanouit pas.
Alors à choisir, je ne te laisserai pas ma place, à bon entendeur salut !

24. Le dimanche 26 août 2007 à 18:07, par mimie - site

Donc, ne pas donner sa démission et continuer à se faire ch... 38 heures par semaine ? Aller travailler le matin avec des pieds de plomb, le coeur au bord des lèvres ? NON mille fois non ! La vie est trop courte pour se la gâcher comme ça ...
J'avais un poste d'ingénieur bien payé, j'ai dit trop haut ce que beaucoup pensaient tout bas (et c'était tellement vrai que 3 ans après, mon patron s'est retrouvé en prison ...), ce qui m'a valu une mise à l'écart que je n'ai pas supportée. Je suis partie, je n'en pouvais plus. J'ai retrouvé une place dans l'enseignement 7 mois après, salaire diminué de 800 euros par mois mais bon la santé n'a pas de prix. J'avais 50 ans quand j'ai pris la porte de ma propre initiative.
J'ai passé 5 ans dans l'enseignement pour qu'un jour, je sois agressée par des élèves chez moi. Cela m'a coupé toute envie de continuer ...
J'ai 55 ans et dans 1 mois j'ouvre une boutique de broderie, ma passion.
Je ne sais pas combien je vais gagner d'argent, heureusement je n'ai pas de grands besoins. Mais je suis heureuse et hyper motivée.
Ce n'est pas cela le principal ?

25. Le dimanche 26 août 2007 à 18:08, par Corinne - site

@ Mesdames les FAF (femmes au foyer, pour ceux qui ne comprendraient pas...) : figurez-vous que je me doutais bien que vous alliez monter au créneau avec ma formule sur le ménage ! Le problème, c'est que le temps que vous prenez, entre autre pour éduquer vos enfants, n'est pas reconnu avec des espèces sonnantes et trébuchantes. Et que certaines en ont bien besoin pour vivre et faire bouillir la marmite (je pense en particulier aux mamans solos). Si certaines peuvent s'en passer, c'est tout bénéf pour elles. Mais tout le monde n'est pas dans ce cas (ou n'a pas envie de l'être)...

26. Le dimanche 26 août 2007 à 18:26, par damouredo - site

Corinne, tu l'as fait exprès pour faire péter ton compteur de stats !! AVOUE !! rires

27. Le dimanche 26 août 2007 à 18:35, par Corinne - site

@ Françoise : merci aussi pour ce retour d'expérience et pour ton avis sur le "chantage". Cela me donne l'idée d'un futur billet...

@ Anne : "ce n'est pas toujours tout rose d'avoir tout son temps tout le temps" : ouille, tu vas faire bondir nos amies les FAF (voir mon com plus haut).

@ Dom : on est d'accord

@ Laure : je note l'expérience de ton conjoint qui n'a pas peur de prendre ce risque. Serions-nous plus timorées ou... plus sages ?

@ Patapouf : merci pour ton histoire. La démission à ce niveau-là était presque une question de vie ou de mort. Et dans ce cas-là, certes, il ne faut pas tergiverser.

@ Une autre Corinne : ravie que mes billets et tous les commentaires qui suivent puissent t'aider. L'objectif de mon blog est atteint ! Merci aussi d'avoir relaté cette expérience d'essaimage qui peut tout à fait être un bon plan. Il faudra aussi que j'en parle à l'occasion ici... Pff, qu'est-ce que vous m'inspirez !

@ Caro : oui c'est ça le problème. Aujourd'hui, si on agit sur un coup de tête, on tombe sur la tête alors qu'autrefois...

@ Mimie : bienvenue ! Encore une fois, je précise que mon billet se voulait bien plus léger. Comme Patatouf un peu plus haut, lorsque la santé entre en jeu, que l'ambiance devient particulièrement étouffante, la démission "pure et simple" devient une vraie porte de sortie. Et ton parcours prouve que le rebond est possible. Bonne chance pour ta boutique !

28. Le dimanche 26 août 2007 à 19:19, par Une autre Corinne - site

Je pense que l'allusion de Corinne sur le ménage n'avait rien à voir avec une incompréhension de ce qu'est la vie de Femme / Homme Au Foyer. Mais c'est bel et bien ce que peuvent penser certain(e)s employeurs lors d'un entretien, ou même des proches. De même quand elle parle sur le fait de grossir (ou maigrir, l'un ou l'autre n'est pas forcément négatif selon chaque situation) ou "demander de l'argent de poche" à son conjoint, c'est faire appel à des clichés malheureusement répandus, dont Corinne se sert pour déclencher le débat !

Par exemple, c'est très dur de s'entendre dire par des proches : "Alors, toujours pas de boulot ? Tu ne t'ennuies pas chez toi ?". Ils croient bien faire en vous encourageant, mais vous mettent au contraire au fond du trou.
- Surtout si c'est les mêmes qui vous disaient "Tu ne devrais pas démissionner" alors que vous étiez encore plus bas moralement lorsque vous travailliez, comme le dit Mimie !
- Surtout si ces remarques viennent de gens qui n'ont jamais été en recherche d'emploi et qui ne comprennent pas que c'est du 24h/24 comme boulot (et pas du 35h/semaine, les FAF peuvent aussi en témoigner), et que "non, on ne s'ennuie pas, on est même épuisées" ?

Bravo aux FAF. Bravo aux démissionnaires. Bravo aux non-démissionnaires. Bravo à Maman... Honte à toutes ???

Tout le problème est si la situation est subie ou voulue, et la perception des autres face à nos choix. Si on croit qu'être femme au foyer est de s'ennuyer après avoir fait le ménage, on a tout faux ! Encore faut il le savoir, et prendre cette décision n'est pas anodine. Et aussi s'attendre à ce que des gens nous demandent si on ne s'ennuie pas.

Quand je travaillais en indépendante depuis mon domicile, on me demandait si je ne me sentais pas trop seule, alors que c'est la période où je rencontrais le plus de monde : jamais les mêmes collègues de travail, des tas de RDV à l'extéreur ou chez moi, des interventions à heures décalées où l'on voit d'autres rythmes, bref une ouverture beaucoup plus grande qu'avant.

En conclusion : ne vous précipitez pas même s'il y a urgence, prenez le temps de réfléchir même si c'est 10 mn, ouvrez vos oreilles et écoutez les autres avis même si vous ne les retenez pas, soyez déraisonnables s'il le faut, mais intelligemment.

NB : il semble que l'on soit maintenant plusieurs Corinne(s) ! J'en suis une, qui ne fait pas trop le ménage, mais pas la même que celle qui le met dans son pseudo ! Marrant !

29. Le dimanche 26 août 2007 à 20:23, par Laurence D - site

Et vous n'avez jamais envie de claquer la porte de chez vous aussi?
Et mesdames les FAF, vous vivrez de quoi à l'âge de la retraite si vous vous retrouvez seules? Ce qui arrive quand même assez fréquemment... car de même que l'emploi à vie disparait, le mari à vie est une espèce en voie de disparition. J'en connais quelques unes qui sont dans des situations assez difficiles!

30. Le dimanche 26 août 2007 à 21:01, par m-r

parce qu'un CDI avec moults contraintes est toujours mieux que l'insécurité d'un CDD quand on est une femme seule avec deux enfants.

31. Le dimanche 26 août 2007 à 21:19, par dorothée

- pas rentières, pas payés... bien mariée (avec super contrat!)ou avec un sacré héritage en perspective? mesdames les FAF, j'aimerai savoir ce que vous feriez si demain, votre homme partait? je veux bien qu'on m'explique...(moi, je me suis fait sortir avec un enfant de 3 mois, donc j'ai un point de vue assez posé sur ce style de situation...celà pourrait m'ouvir un peu les oeillères)
- @corinne: un chef qui s'accroche au siège? alors, nous aussi! il nous met la presssion? qu'est-ce qui nous empèche de lui renvoyer??? et les collègues, ils en pensent quoi? à +ieurs, on est + forts...

32. Le dimanche 26 août 2007 à 22:29, par Carole - site

L'herbe n'est pas plus verte ailleurs.
Je pense qu'une démission ne se remet que quand on a un plan B

33. Le dimanche 26 août 2007 à 22:58, par Cyrill

Même quand la raison est légitime (suivi de conjoint en mutation) et que les arrières sont a priori assurés (23 mois d'ASSEDIC => relative indépendance financière vis à vis du conjoint), la dem a une conséquence lourde : le chômage qui peut durer, durer, et vous enlisez dans vos doutes : suis-je vraiment compétente? Quels projets professionnels au fond? Pourquoi je n'arrive pas à me vendre? Etc....
Et comme le dit justement une autre Corinne, les amis et connaissances qui croient bien faire avec la question de l'ennui. ..Moi, on me rajoute : "c'est bien , tu peux bien t'occuper de ta petite et en profiter en attendant" et là, toute penaude, je leur avoue que la petite est gardée 4 jours sur 5 par une nounou, car je voulais avoir du temps à consacrer à ma recherche d'emploi (de quoi faire encore bondir nos amies les FAF!). Et là, ils se retrouvent tout cons les gens, car leur argument ne tient pas, mais vraiment pas la route!...

Donc , je ne peux qu'adhérer au billet de Corinne.
Ma toute 1e démission, je l'avait faite en ayant déjà trouvé le job d'après. Ca change carrément la donne...

34. Le lundi 27 août 2007 à 07:52, par Corinne - site

@ Damouredo : je n'en suis plus vraiment à ce stade-là

@ Une autre Corinne : tu as tout à fait bien compris le sens de mon billet (ouf !). Et tu soulèves un aspect que peu de démissionnaires prennent en compte : c'est l'entourage ! Faut aussi se blinder de ce côté-là, affûter ses arguments...

@ Laurence : aïe ! Tu remets de l'eau sur les feux. Ce billet n'a pas vocation à monter les FAF contre les femmes qui travaillent, ou le contraire. J'avais déjà ouvert le débat ici : www.toutpourelles.fr/inde... Je sens qu'il va falloir que j'y revienne. Patience...

@ m-r : C'est sûr que démissionner pour un CDD lorsqu'on est en CDI et que l'on est une maman solo, ce n'est pas très judicieux. A moins, encore une fois, que la santé n'entre en jeu...

@ Dorothée : même remarque qu'à Laurence juste plus haut. Sur ta deuxième proposition, je te sens assez révolutionnaire Une bonne rébellion collective contre un chefaillon peut-elle être plus forte qu'une démission ? Si tu as un exemple...

@ Carole : on est d'accord !

@ Cyrill : oui tu as raison : une démission, même si elle est légitime, peut aussi être dure à vivre et mal comprise par les autres.

35. Le lundi 27 août 2007 à 09:37, par FmR - site

On peut toucher les Assedic même après une démission et peu importe le motif de départ. En fait il y a une période de carence d'environ 3 mois après il faut faire une demande de réexamen des droits et votre dossier passe devant une commission. En gros il faut prouver que vous cherchez bien du travail de manière active (copie de CV, de lettres envoyées, et de réponses négatives). En général, c'est accepté et vous touchez les droits comme si vous aviez été licencié. Dans tous les cas il faut s'inscrire dès la fin de votre contrat à partir de la date de démission, même si vous n'avez encore droit à rien.
Bon courage.

36. Le lundi 27 août 2007 à 11:18, par Anne

Corinne , je vais en rajouter : la fin des vacances est cafardeuse même quand on ne retourne pas au boulot.Le quotidien reste lourd qd on n'a pas de projets plein la tête,surtout s'il faut faire attention au budget.

Une autre Corinne du commentaire 18.Je confirme : la dém est annulée après au moins trois mois de CDD à temps plein.

Cyrill : je me retrouve dans ton commentaire,sauf que je n'ai pas fait garder mon fils préventivement et que je me suis enferrée un peu plus.Moi aussi mes précedentes dems je les ai donné alors que j'avais autre chose derrière et franchement c'est pas pareil

37. Le lundi 27 août 2007 à 11:43, par psynaj - site

il vaut mieux se sentir bien dans le travail qu'on fait, malheureusement certains employeurs profitent de la vulnérabilité de certaines personnes, on voit bien ce qui se passe chez renault, avoir recours au suicide n'est pas une mince affaire!

38. Le lundi 27 août 2007 à 11:51, par Stefanie

Parce que chaque fois que je l'ai fait j'ai senti le vent frais de la liberté me frôler et s'enfuir très vite, à la première lettre estampillée EDF, par exemple ou Société Générale...

39. Le lundi 27 août 2007 à 16:41, par bphanou - site

Pareil que pour Stefanie, après avoir lu tous les nombreux posts ! Je n'ai plus envie de dire il faut ou non démissioner! Juste une anecdote, je l'ai fait une fois dans ma vie par amour il ya presque 8 ans maintenant! Je n'en pouvais plus de faire 180kms par jour pour un mi-temps alors j'ai tout quitté en me disant que le lendemain, j'aurais un autre emploi (je sais, j'étais jeune!), bref, très heureuse d'être libre au début, j'ai commencé à m'inquiéter sérieusement quand je ne trouvais que des missions d'intérim ponctuelles (genre je devais vendre 1t de pommes en un week-end !) et puis les galères ont commencé et j'ai mis un an à m'en remettre... Aujourd'hui, tout a changé, j'ai un boulot qui me plaît et dans lequel je ne m'ennuie pas, très important pour moi et surtout je suis toujours avec mon amoureux que j'ai rejoins! Mais j'ai compris la leçon je prends toujours du recul avant de prendre une décision...

40. Le lundi 27 août 2007 à 20:00, par Corinne - site

@ FmR : merci pour cette importante précision. Mais le "en général" me met un peu mal à l'aise. Je connais des exceptions qui n'ont pas été prises en charge. Peut-être que leur dossier n'était pas assez argumenté...

@ Anne : merci de revenir ici pour continuer le débat

@ Psynaj : bienvenue ! C'est sûr qu'il vaut mieux démissionner que se suicider ! Encore un sujet que je compte évoquer sous peu.

@ Stéphanie : ravie de te relire et merci pour ce nouvel argument !

@ bphanou : merci pour ton témoignage et oui, on est bien d'accord : il faut toujours bien réfléchir avant de franchir le pas.

41. Le mardi 28 août 2007 à 01:02, par Fafa

Je ne suis pas d'accord Corinne
MAIS La seule raison pour laquelle j'irai dans ton sens est la suivante : Le marché du travail est un marché à viande d'une violence irréelle. Les recruteurs sont devenus odieux. La course est difficile et impitoyable. Il est impossible de se lancer sans un soutien "averti". Les patrons se comportent comme des esclavagistes (au lieu de prendre des intérimaires pour les remplacements ils n'hésitent pas à utiliser la période d'essai par exemple). Il faut être parée. Je ne saurais conseiller un tel chemin de croix à quelqu'un qui n'est pas aidé. Bon courage à toutes.

Ensuite, jouer le jeu des entreprises et de l'ultralibéralisme (prendre/jeter selon les besoins) et travailler "à la carte" serait finalement trop facile, il vaut mieux rester dans l'idée que notre façon de travailler (pour la majorité 50 heures minimum par semaine payées 35 enfermés qui dans des bureaux qui des dans unités de prod et promis a des lendemains pourris quand on restructurera) est la bonne après tout on a qu'une vie autant la passer de la pire des manières : Travailler comme des bourrins jusqu'a 80 balais.

C'est ce que je comprends quand je lis "quitter un travail pour un autre".

BizZ

42. Le mardi 28 août 2007 à 10:38, par Anne

Re-bonjour,dns le 1er commentaire de Fafa,il y a un truc qui me titille et que j'avais déjà entendu : la fameuse bonne parole des économistes qui assurent que nous n'aurons plus besoin de travailler
autant(qd Sarko nous déballe son "travailler plus pour gagner plus").
Moi je veux bien,mais comment ils ont prévu qu'on s'habille,qu'on mange et qu'on ait un toit.Sans parler des frais afférents au toit,et du reste non nécessaire à la survie.

Il est vrai qu'il existe des initiatives genre troc et autres économies parallèles mais dans notre société,l'argent est roi et je ne suis pas sûre que cela change.

A part ça,je suis moi aussi écoeurée par les méthodes des employeurs
et il est vrai que si on pouvait trouver un moyen de vivre démarqué de ce système,ce serait génial!
Le problème,c'est qu'à force d'être enfermes dans nos bureaux,nous ne savons plus "vivre de la terre",e peut-être qu'on le trouverait trop dur!
Mais je m'égare.
Quoiqu'il en soit,dis à ta copine d'attendre que le blues de la rentrée soit passé,qu'elle pese bien le pour et le contre et qu'elle se construise un vrai projet si elle a la chance d'en avoir un(c'est une belle motivation dont je ne dispose pas).

43. Le mardi 28 août 2007 à 11:02, par Anne

PS à Corinne
Voilà ce que c'est de m'autoriser à me lâcher.

Dailleurs,à propos de bosser commes des bourrins jusqu'à 80 ans,c'était bien le lot de nos arrières grands-parents qui trimaient sur la terre pour en tirer leurs subsistance.Pour moi,ceux qui s'en sont le mieux tirés ce sont les baby_boomers et aussi peut-être la génération de nos grands-parents qui,même s'ils ont connu la guerre ont aussi profité de l'essor des rentes glorieuses.
Mais je m'égare encore !

44. Le mardi 28 août 2007 à 11:06, par Anne

Je voulais mettre "TRENTES GLORIEUSES"

45. Le mardi 28 août 2007 à 13:54, par Joanna - site

Mauvais conseilleur puisque jai donné 3 fois ma demission et n'aie pas de regret!!! La vie est courte!

46. Le mardi 28 août 2007 à 14:22, par Joanna - site

ce blog au féminin fait pousser des E à la fin de mes AI... désolée pour les fautes. Je viens de lire les commentaires et je pense qu'il n'y a pas vraiment de règle. J'ai déjà donné ma démission sur un ras le bol mais je n'avais ni partenaire, ni enfants. Ces décisions se prennent en fonction de la situation personnelle. Toute expérience est bonne à vivre même de tourner en rond dans son salon après un coup de tête: non? Cheers, Joanna.

47. Le mardi 28 août 2007 à 15:49, par rémy - site

Démissionner ? pourquoi pas si c'est pour sauver sa peau, mais en cas d'extrème urgence seulement et avec des arguments assez solides pour convaincre l'Assedic de vous ouvrir, après étude de votre dossier, des droits à indemnisation. Sinon, mieux vaut se rappeler qu'il existe d'autres alternatives moins risquées avant de faire le grand saut dans l'inconnu, comme par exemple :

- se mettre en quête d'un nouveau job et ne quitter le sien qu'après avoir signé son nouveau contrat (vous êtes alors en position de force car vous avez encore un emploi, et que cela rassure le recruteur sur votre employabilité)
- étudier ses droits au congé individuel de formation
- solliciter un bilan de compétences pour faire le point, prendre du recul
- étudier ses droits au DIFE et aller s'aérer la tête en formation
- étudier ses droits à un congé sans solde légal permettant de retrouver son emploi à son terme
et de toute façon :
- rester attentif aux signaux d'alerte et ne pas laisser le malaise s'installer sans rien faire et éviter d'aller au bout de l'écoeurement de son job

48. Le mardi 28 août 2007 à 20:22, par Patricia - site

Certaines décisions ne relèvent pas toujours du "bon sens" social. Si on ressent l'envie de démissionner c'est qu'au fond de soi on ne trouve plus sa place. Est-ce un problème d'emploi ? ou un problème relationnel avec la hiérarchie ou es collègues ? ou un problème personnel qui empêche d'avancer ?

Si l'emploi ne convient plus, c'est peut être plus prudent de préparer son départ sereinement, et construire un projet professionnel porteur de réussite.
Si c'est un problème relationnel avec la hiérarchie ou ses collègues, le travail doit se suffir pour à lui même pour faire la part des choses. Ce faire plaisir d'abord pour soi, tout en restant dans les normes attendus par les supérieurs (cela évite les remarques désobligentes) et laissez-dire. De toute façon, il n'y a que les envieux qui critiquent ceux qui travaillent bien, ou les petits-gens.
Enfin, si c'est un problème personnel parlez-en aux personnes en qui vous avez confiance, cela évite au moins les malentendus. Et vous verrez que la solidarité existe.

J'ai vécu 3 années de harcèlement moral. J'ai tenu parce que je ne voulais pas démissionner sans m'assurer un minimum de revenu. Ce qui m'a fait tenir, ce sont mes objectifs. Je me suis payée une formation par correspondance. Parce qu'elle me coûtait cher, j'ai tout fait pour obtenir mes diplômes malgré la difficulté du domaine, et ma dépression. J'ai obtenu mes diplômes. Maintenant, je refais surface, et j'espère bien que mes efforts vont payer avec un emploi à la clef.

Même si cette période est encore difficile, même si avec mon mari, on s'est retrouvé avec un RMI couple (je touche 1 € de plus que le montant officiel avec une seule entrée d'argent, ce qui ne me donnait aucune aide) pendant 6 mois, je ne regrette pas, non pas par fierté ou orgueil, tout simplement parce que si j'éprouve le moindre regret plus jamais je n'avancerai.

49. Le mercredi 29 août 2007 à 07:21, par Corinne - site

@ Fafa la révolutionnaire "Marché à viande", "esclavagiste", des patrons "odieux"... OK, cela ne doit pas être facile partout. Tout le monde n'a pas la chance de travailler dans de bonnes conditions (si, je persiste à dire que cela existe !). Mais peut-être que ce "tout le monde" ne se donne pas les moyens non plus de s'en sortir ou peut-être ne sait-il pas qu'il existe des moyens pour le faire. Il faut être "paré" comme tu l'écris pour travailler mais aussi pour rebondir. Savoir prendre le risque... Et en attendant, comme le souligne à juste titre Anne, il n'y a pas trente six autres solutions pour gagner de l'argent que de travailler, même si parfois et malheureusement, c'est comme des "bourrins"...

@ Anne : j'aime bien aussi quand tu t'égares

@ Joanna : j'en suis moins sûre que toi...

@ Rémy : ravie de te relire ici Merci de résumer quelques principes de "bon sens".

@ Patricia : bienvenue ! Et merci pour ton témoignage. Le proverbe basque qui se trouve sur ton blog résume parfaitement ton parcours et ta détermination. Très bonne continuation !

50. Le mercredi 29 août 2007 à 09:19, par Miranda

Tout à fait d'accord avec Fafa même si ton post est effectivement plein de bon sens.
Par contre je pense que démissionner peut créer un electro-choc et provoquer une situation d'urgence qui pousse à vraiment se bouger pour changer les choses !!!

51. Le mercredi 29 août 2007 à 16:51, par Fafa

Ah je tenais absolument a préciser quelque chose...démissionner pour toucher les Assedics ???
Voilà qui est merveilleux comme projet !!! Et s'organiser pour pouvoir passer une période de chomage sans rien devoir à personne, comme un grand ? Hin ?
Déjà réflechir autrement, soyons fou et punks, en dehors des sentiers battus par le système étatique est un moyen de modifier la donne et eventuellement de mettre fin à un sytème de repartition pourri. (eh ouais je ne suis toujours pas d'accord pour que les cadres sup partent en vacances un an avec les cotisations que naïvement - et obligatoirement - je verse pour ceux qui sont à la rue). D'autre part je ne comprends pas comment on peut accepter d'être dépendant en premier lieu de l'Etat et de ses gardes chiourmes. C'est à vomir.

('tention je ne remets pas en cause les droits et les acquis sociaux mais la moindre des choses si l'on veut prendre un bon départ, les fesses aux secs et sans pression c'est quand même de ne pas dépendre de subsistances gouvernementales.)

Pour les économistes qui assurent à l'heure actuelle que nous n'avons déjà plus besoin de travailler car nous sommes en hyperproduction ils précisent aussi que ceci est applicable uniquement si nous acceptons de remettre en cause nos modes de vie (finie les 3 télés, les 15 portables, les 50 paires de pompes. Personnellement ça ne me dérange pas moi mais j'entends bien que mon cas n'est pas generalisé je vais peut être organiser des séminaires "vivre avec une seule télé c'est possible".)
Quant aux systèmes d'échanges non monétaires, ils ne se développent pas assez. Et pourquoi me demanderez vous ? ça à l'air tellement cool ? Eh bien c'est simple : L'éradication du lien social prônée par certains politiques et appliqué en premier lieu dans l'entreprise influe évidemment sur le comportement à l'extérieur de l'entreprise.

Et pour ce qui est de la citation du Président. euh...en dehors de l'aspect déjà vu (hin hin hin hin) c'est une doctrine libérale. Nous sommes une société de glandeurs absolus. On veut en faire le moins possible mais que cela soit rémuneré. Eh ben non. ça ne marche pas comme ça. Ceux qui veulent travailler moins doivent accepter de vivre moins grassement. Dans la même logique ceux qui veulent travailler comme des bourrins sont censé avoir le niveau de vie pour lequel ils travaillent.
Et pas l'inverse ce qui est le cas actuellement et qui se révèle catastrophique économiquement (usage délirant des systèmes de crédit provoquant des inflations discrètes mais régulières lesquelles sont censées assurer l'équilibre avec les liquidités). Cette tentative de revalorisation du travail par NS est intéressante. Evidemment il l'exprime mal parce qu'il est de droite.

Bizzz

52. Le jeudi 30 août 2007 à 15:06, par rémy

Personnellement, par le passé, j'ai démissionné plusieurs fois pour de bonnes raisons ou sur un coup de tête, mais à l'époque, on se fichait bien des assedics, car le boulot était à portée de main. Depuis, nos gouvernements (et les syndicats) n'ont eu de cesse que de vouloir nous assurer d'une protection maximum pour nous convaincre des bienfaits de l'Etat providence. Résultat, nous sommes devenus des drogués-dépendants de la protection sociale et ne concevons même plus la vie sans filet dérivant (assedic, caf, sécu, retraites etc...).

D'accord avec Fafa, sauf peut-être pour sa dernière partie de son texte. En effet, je ne suis pas convaincu qu'avec NS, on aille à grand pas vers la désintoxication souhaitée.

53. Le jeudi 30 août 2007 à 20:44, par Fafa

Ohla. Je n'ai rien dit de tel. J'affirme simplement qu'en détournant le contenu d'une politique de droite nous pourrions éventuellement nous en tirer sans trop de casse en attendant une proposition économique viable (soit aucune de celles que nous avons pu tester ces derniers siècles puisque toutes - y compris le libéralisme - ont été un échec. Le capitalisme plus que toute autre.).

Bizzz

54. Le vendredi 31 août 2007 à 12:21, par Mondemo - site

Tout simplement parceque l'on sait ce que l'on quitte mais l'on ne sait pas ce que l'on va trouver ... l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs et le marché du travail pas trés follichon

Ca faisait longtemps que je n'étais pas revenue par ici, c'est toujours un plaisir

55. Le vendredi 31 août 2007 à 19:27, par dorothée

@ corinne:Bien sure que j'ai un exemple! mon chef a démissionné hier!

Notre chef avait pour technique de mettre les pleins feux sur les erreurs des autres, pour que l'on ai pas le temps de voir les siennes. Il a suffit d'une arrivée dans la hiérarchie, un apéritif à la boite... et le nouveau à commencé à s'interresser à son cas.

Pendant quelques semaines, nous avons fourni des preuves en temps réél. Nous avons joué au même jeu que notre chef!

Le boss ne lui a pas mit la presson, il a juste souligné chacune de ses erreurs...

Notre chef avait juste oublié que sans nous, il ne valait rien... on a montré que sans lui, nous continuons de travailler! (un peu de respect pour les ouvriers...ce sont nos bras qui ramène l'argent à la boite, et nous sommes aussi munis d'un cerveau)

Il a tout de même assuré ses arrières, il a retrouvé le même job dans un autre société... mais c'est une personne qui change régulièrement d'entreprise, étrange, non?
A ton avis, Corinne, combien de démissions (de ce genre)faut-il avant qu'une personne pense à se remettrre en question?

56. Le vendredi 31 août 2007 à 19:36, par dorothée

en fait, toute l'équipe à renvoyé la balle au chef... et quand il les a vu toutes arriver en même temps, il a juste dit :"je ne joue plus!" mauvais joueur...(juste parce que je toruve cette image mignonne...)

57. Le vendredi 31 août 2007 à 21:26, par Corinne - site

@ Dorothée : voilà une nouvelle toute fraîche alors Je note qu'il a fallu un élément externe pour que le pot aux roses (si j'ose dire) soit découvert. Merci pour cet exemple qui quelque part me redonne un peu de foi dans le "collectif", à l'heure où chacun a tellement tendance à tirer la couverture à soi...
@ Mondemo : suis contente de te relire ici
@ Rémy @ Fafa : merci pour vos commentaires. Je sais bien que "tout est politique" mais je n'irai pas sur ce terrain-là sur ce blog. C'est d'ailleurs le sens du logo des Influenceurs que j'ai apposé depuis bien longtemps en haut à droite. Merci pour votre compréhension.
@ Miranda : oui, je suis bien d'accord avec toi. Il me semble que c'est la première fois que tu postes ici. Sois la bienvenue.

58. Le lundi 3 septembre 2007 à 01:15, par Fafa

désolée Corinne et c'est noté. (je risque d'avoir un peu de mal ronchonner sans évoquer les courants économiques qui ont traversé le siècle et conséquemment façonnés notre façon de travailler). L'idée n'était pas de lancer un débat politique (beuâ) mais de disserter joyeusement sur les pratiques économiques actuelles.

BizZ

59. Le lundi 3 septembre 2007 à 18:28, par sylvie89300 - site

rien à faire, je monte au créneau!
j'ai donné ma démission voici 11 ans, je ne l'ai pas encore regretté une seule fois!!

60. Le lundi 3 septembre 2007 à 22:20, par Corinne - site

@ Sylvie89300 : et bien tant mieux !
@ Fafa : pas de mal. C'est noté aussi

61. Le jeudi 6 septembre 2007 à 09:20, par Morgane

Débat interessant que celui-ci partira, partira pas !!!
Au bout de 3 mois dans mon premier travail et étant juste jeune diplomée je me suis accrochée pour rester. On m'a tenu effectivement ce type d'arguments que tu exposes aujourd'hui et qui valent tous la route. je ne faisais pas ce que j'avais étudier, je ne me suis pas découragée j'ai continuer à chercher sans relache passant d'entretiens en entretiens avec bien sûr des moments d'intenses motivations mais aussi des moments de découragements. Difficile quand on est sans exprerience de valoriser un savoir appris qui ne s'est pas encore transformé en "savoir-faire". Difficile aussi une fois que l'on est rentré dans une "fonction précise" de sortir du carcan de cette fonction même si tout nous destine à faire autre chose. J'ai donc travaillé deux ans dans cette structure, tellement avide de trouver autre chose (et naive) on peut le dire, j'ai accepté un autre poste, simplement contente que quelqu'un d'un autre secteur s'intéresse à moi. Au départ tout allait bien mais je me suis vite rendue compte au bout de deux mois que j'avais fait le tour de mon poste, j'ai donc demandé à mon initiative de renouveler ma période d'essai. Mes employeurs n'ont pas compris ce geste (audacieux pour eux, preuve de maturité pour moi pour dire quelque chose ne va pas) et ont préféré se séparer de moi. N'y voyez là rien de larmoyant, je pense avec le recul que c'était la meilleure chose qui puisse m'arriver. La rupture a été à l'initiative de l'employeur j'avais aupravant travailler deux ans, j'avais donc le droit aux ASSEDIC apres délai de carence. tout cela je ne le savais pas en partant, je l'ai appris plus tard en déposant mon dossier. Là n'était pas la question lorsque je suis partie. Je me suis simplement dit il vaut mieux partir plutôt que de rester (encore) dans quelque chose qui ne répond pas à tes vraies aspirations profondes. J'avais un peu d'argent de côté et surtout j'étais soutenue par mes proches dans cette décision. Aujourd'hui je ne travaille toujours pas dans mon secteur mais j'ai par contre de nombreux savoir-faire à valoriser en lien avec mon métier. Je n'ai chercher un travail que 4 mois j'ai eu beaucoup de chance. Je pense qu'il ne faut pas dire aupravant c'était possible aujourd'hui ça l'est moins. Je pense qu'aujourd'hui encore on peut prendre ce type de décision mais il faut totalement l'assumer. Lorsque j'ai eu des entretiens et que l'on m'a demandé pourquoi je n'étais resté que trois mois j'ai dit honnêtement pourquoi j'étais partie. C'est sûr c'est parfois dur de dire la vérité, de se dire qu'on avait un emploi et que l'on est partie de son plein grée, que l'on a tout fait pour partir. Je voulais jsute dire aujourd'hui encore c'est possible. Il faut aussi bien sûr avoir de la ressource, ne pas considérer que c'est un echec (meme si sur le coup on ne peut que se dire que l'on s'est carrément planté que l'on a manqué de discernement que l'on aurait du voir ou décoder certaines choses) et surtout remettre le pied à l'étrier très vite, chercher sans relache et trouver quelque chose plus en adéquation avec ce que l'on recherche réellement dans un travail.

62. Le jeudi 6 septembre 2007 à 15:15, par Sab

Rien à ajouter à tous ces commentaires, tous justes même si parfois contradictoires...
J'ai lu le billet hier, et ce matin, j'ai démisionné !
J'ai enfin compris que le mi-temps, décidemment, c'était pas la panacée. Certes c'est intéressant d'un point de vue logistique (la maison/les enfants/les courses etc), mais absolument ingérable pour les postes "à responsabilités"... je m'installe donc au foyer pendant quelque temps, je me donne à fond dans mes activités bénévoles en espérant pouvoir les valoriser plus tard sur mon CV, et je chercherai un vrai boulot à temps plein quand je serai prête ! Et peut être même que je vais tenter une VAE, c'est l'occasion.
Je sais bien que je prends un risque, mais je refuse de finir sclérosée et aigrie, donc... action !

63. Le jeudi 6 septembre 2007 à 22:58, par Corinne - site

@ Morgane : merci beaucoup pour ce témoignage, vraiment très intéressant, plein de sagesse et de bon sens. Je retiens aussi que tu as été soutenue par ton entourage et que cela peut être déterminant aussi dans une telle décision.
@ Sab : de tout coeur avec toi. Bon courage pour ce nouveau départ.

64. Le mardi 11 septembre 2007 à 17:58, par sophie

Bonjour,

alors moi je vais me faire l'avocat du diable comme corinne (bon courage à toi !! je te souhaite de bonnes choses ...)

en décembre 99 j'ai tout largué, Mari, Boulot et je suis retournée vivre chez ma mère. (enfin pas longtemps parce qu'elle n'appréciait pas trop mon geste) Les temps fur durs voire même très très durs.

Mais je ne regrette rien : je dis toujours qui tente rien n'a rien ... Enfin il parait que j'ai un ange gardien qui me relève à chaque fois (si il me faisait gagner au loto j'y croirai peut-être !!!)

Aujourd'hui je vais bientôt réaliser mon rêve être mon propre patron tout en travaillant dans ce qui me passionne.

enfin Il m'a fallu 1 an pour être sure de vouloir quitter mon boulot (pour mon mari ce fut un peu plus rapide ;p )

Alors réfléchissez bien mais en agissant !!!!
d'accord il suffit pas de jeter l'éponge il faut s'assurer qu'elle retombe bien dans le seau.
Mais delà rester à se morfondre dans un boulot qui déplait avec des gens qui vous insuportent non merci, je vous laisse ma place du moins au plus maso ....

65. Le mardi 11 septembre 2007 à 18:07, par sophie bis

heu !! désolée c'est pas corine mais sab. Et je viens de me rendre compte que des "Sophie" je n'était pas la seule/
Moi je suis une nouvelle envoyée par Dorothée qui vous adore à toutes !!!!

alors je vais signer

sophie Clz

66. Le mardi 11 septembre 2007 à 21:11, par Corinne - site

@ Sophie bis / Clz : sois la bienvenue. Je vois que tu as fait le ménage dans ta vie. Du moment que tu ne regrettes pas et que tu es heureuse...

67. Le mardi 11 septembre 2007 à 23:15, par miekellee - site

Pour bien préparer, bien négocier et tirer de la situation précédente tous les avantages possibles pour la suite, lire "démission, départ négocié, Licenciements, retraites, Sanctions" de Guy Lautier (editions MAXIMA). Cela donne des idées, enlève des illusions, permet de s'ancrer dans la réalité et d'avancer prudemment.

Le coup de tête risque de couter cher ou de ne pas rapporter beaucoup. Partir avec panache: un vrai boulot qui fait oublier celui la galère qui vous entoure et qu'on veut quitter. Juste une question d'objectif.

Tout à coup, on est motivé pour le boulot, il prend un sens, même s'il s'agit de collecter des preuves, de faire son press book, de se former, d'épuiser son DIF, de relever des adresses et des téléphones qui peuvent servir, de lire la presse professionnelle et les petites annonces à la bibliothèque de l'entreprise, de causer avec les uns et les autres "mon mari a fait ceci, mon frère a fait cela". Rien que des idées qui vont faire leur chemin.

Mon petit truc à moi : aller faire quelque chose que je n'ai jamais fait. rien que pour mettre en marche mon cerveau et me mettre de plein pied avec cette herbe qu'on croit si verte ailleurs.

Enfin, le boulot ce n'est plus souvent une partie de plaisir. Mais mon petit doigt me dit que ça s'arrange. J'ai entendu que certaines entreprises ont lancé une révision de leur charte ethique... Et si ça commençait à servir à quelque chose ? Et si les bonnes intentions ne suffisaient plus?

Les suicides de 2007 et le soutien de la presse a permis de ternir certaines images..et la cotation en bourse..Le nerf de la guerre.

Si votre entreprise prétend à la normalisation OHSAS 18000 sur la sante (physique et mentale) au travail, régalez vous ! Toutes les réclamations sur ce thème font mouche. Meme si vous partez, si vous fuyez epuisée, une bombe à retardement avec preuve à l'appui, c'est bien aussi non?

Pour que l'on ne soit plus obligé de partir lorsque une CAMORA cravatée tient la boite... Chacun de nous doit initier un cercle vertueux..

68. Le dimanche 21 octobre 2007 à 23:17, par bizz

Personnellement, je comprends la réaction des femmes qui choisissent de rester à la maison dans un système franchement défavorable aux parents, car c'est dur de faire les deux, mais je ne comprends VRAIMENT pas leur confiance absolue que leur couple va tenir.

Je n'ai vu ici AUCUNE explication qui justifierait cette confiance absolue.


Veuillez expliquer : SVP.

Avez-vous des mariages ou des contrats de mariage en béton qui vous donnent l'assurance de pouvoir survivre jusqu'à l'âge de la maison de retraite ?

Les tribunaux n'ont plus assez de bras pour traiter les contestations de versement de pensions alimentaires.

69. Le lundi 22 octobre 2007 à 08:56, par As

@bizz : je ne suis pas sûre qu'il y ait encore beaucoup de femmes qui se sentent à l'abri d'un divorce. je pense qu'il y a celles qui se disent "oui j'en suis consciente mais pour l'instant impossible de bosser" et qui remettent la reflexion à plus tard; ou bien il ya celles qui en ont conscience depuis le jour où elles se sont mariées (et alors là j'aimerai qu'on m'explique le pourquoi de leur engagement...) et puis il y en a sûrement plein d'autres (je ne suis pas sociologue donc je n'ai pas étudié encore tous les cas

Pour ma part je n'ai pas envie d'etre fataliste "un couple sur deux divorcent alors est ce que moi aussi... ' ni naïve "c'est pour la vie quoi qu'il arrive"... pour moi le mariage est un engagement fort, qui demande beaucoup d'energie et de combat, celui de communiquer à deux, celui d'écouter l'autre, celui d'evoluer ensemble et surtout ne pas partir à la moindre accroche...
Chaque histoire est tellement perso que se serait affreux et mal venu de faire une généralité mais, j'ai 28 ans, 7 ans de mariage derrière moi et en ce moment je n'arrive pas à concilier boulot et vie de famille et c'est vrai que ce n'est pas facile de se sentir en partie dépendante du revenu de l'autre... mais je suis fiere aussi d'avoir bossé et de "toucher" mon parental ! ça ameliore quand même le quotidien ! je suis consciente que malgré la bonne volonté que j'ai de faire durer mon mariage, malgré tous les efforts quotidiens, je ne suis à l'abri de rien.. mais ne dit-on pas que le mariage c'est un gros pari, un risque que l'on prend ? alors moi je prends le risque de réussir déjà ça et de faire en sorte de planifier mon retour à l'emploi... (car ça aussi ça fait partie de mon plan perso !)

je ne sais pas si j'ai vraiment répondu à ta question mais je voulais prendre la parole comme je me sentais concernée : OUI on a conscience qu'on n'est pas à l'abri, OUI on ne peut pas toujours faire comme on le voudrait et OUI on va tout faire QUAND MEME pour faire durer le mariage et... non ce n'est pas démodé !
Allez hop hop, bon début de semaine à toutes !

70. Le lundi 22 octobre 2007 à 21:46, par bizz

Euh : je m'excuse je vis au Canada ; c'est quoi "le parental"?

Et pour quand et comment planifies-tu ton retour à l'emploi?

71. Le lundi 22 octobre 2007 à 23:26, par As

@bizz : pas de problème pour le parental (excellent tu vis où au Canada ???), c'est un congé qu'on peut prendre de la naissance d'un enfant, jusqu'a ses trois ans. Tu es rémunérée (enfin ce n'est pas un salaire mais une "aide") et cela te permet de garder ta place dans l'entreprise... et de réintégrer ton poste (a priori) à l'issue de ce congé.

Le seul souci c'est que parfois... en trois ans, il s'en passe des choses et pour ma part, j'ai déménagé donc ça va être difficile de reprendre mon boulot (800 km de chez moi

Mon dernier n'a pas un an, je reflechis actuellement à reprendre une formation; j'hésite beaucoup; je dirai qu'avec trois enfants cela ne demande pas la même organisation qu'avec un seul et l'ecole me soulagerait pas mal.. (=attendre les 3 ans du dernier).
Mais je veux me battre et retrouver ma place quelque part.. je suis confiante, j'y arriverai, dans un an, dans 3, dans 10 ?

je ne peux pas développer plus ce soir mais je veux bien en reparler ! Il est l'heure pour nous de se coucher en France !!!!!!!!!!!!!!! a+

72. Le mardi 23 octobre 2007 à 19:05, par Bizz

Le congé parental existe aussi au Québec, mais je crois qu'il est loin des 3 ans. Est-ce que le tarif est uniforme ou fonction du salaire antérieur à la naissance ou du salaire du conjoint?


Je reviendrai plus tard pour parler de mon expérience, et du risque qu'il y aurait, à mes yeux, pour les mères et pour les femmes en général, de verser sans le vouloir dans une sorte de discours idyllique sur la vie merveilleuse de la mère au foyer, c'est à dire une sorte de "contre-propagande" en faveur du "retour" de la femme au foyer. Surtout en cette période où l'on sent nettement monter, dans tous les pays occidentaux, une réaction viscérale nationalo-viriliste au chômage et aux effets de la mondialisation (la prétendue "crise de l'identité masculine, qui est avant tout une crise structurelle de l'emploi, dont, hélas, de plus en plus d'hommes pensent être les seules victimes. Pour eux, tous les problèmes viennent exclusivement des innombrables avantages concédés aux femmes (!!), du travail féminin et de l'immigration.)

73. Le mardi 23 octobre 2007 à 20:23, par As

là Bizz, tu me poses une colle, je ne crois pas que se soit lié à l'ancien salaire mais il y a un calcul avec plafond de ressources je crois... j'essaies de me renseigner ou peut être que quelqu'un d'autre à l'info ???

je n'ai pas exactement tout compris de ta position sur les mères au foyer (dont d'ailleurs je vous conseille une excellente définition accompagnée d'une non moins excellente photo d'illustration fr.wikipedia.org/wiki/Fem... mais c'est un sujet assez délicat.
Toutes les FAF ne sont pas "revendicatrices"... mais comme partout, il y a celles qui acceptent très bien leur situation (rien que sur le blog des FAF on rencontre des femmes super dynamiques !! MERCI A ELLES j'ai piqué sur leur site le lien Wikipedia) et puis d'autres qui n'ont pas vraiment choisi de l'être et pour qui l'inscription "3, ou 4 enfants" sur un CV peut être discriminatoire...

Au fait Corinne, je vais bientot me lancer sur un blog... tu m'as bien motivée là dessus ! mais impossible de finir mon premier billet... j'ai le trac - bisous

74. Le mardi 23 octobre 2007 à 20:25, par As

Je voudrai juste ajouter (après promis je vous laisse tranquilles) que moi c'est le contraire, à chaque rentrée je me dit "je veuuuuuuuuuuux travvvvvailler" !!!

75. Le mardi 23 octobre 2007 à 22:31, par Corinne - site

@ Bizz : sois la bienvenue ! Je te laisse continuer la conversation avec As avec qui je suis d'accord (commentaire n°69).
Pour le tarif du congé parental en France, je ne sais pas répondre à ta question. J'ai beau cherché sur le site de la CAF (caisse des allocations familiales), je ne trouve pas et comme je n'en ai moi-même jamais bénéficié...

@ As : bravo pour ta détermination et vivement ton premier billet

Juste pour recadrer les choses, ce billet évoque les bienfaits et les méfaits d'une démission prise sur un coup de tête, et ne cherche pas à lancer le débat sur les FAF et les non-FAF (femmes au foyer). Merci d'en tenir compte. Pour info, un billet antérieur traitait déjà de ce sujet qui décidémment fait couler beaucoup d'encre. Pour rappel, c'était ici : www.toutpourelles.fr/inde...

76. Le mercredi 24 octobre 2007 à 03:46, par Bizz

Je m'explique :

Dans certains contextes historiques, c'est systématique : les pressions sur les femmes pour qu'elles retournent au foyer ressurgissent, toujours orchestrées par les extrémistes nationalistes.

C'est un peu le cas en ce moment. Il faut en être conscientes et se méfier des manipulations des mouvements extrémistes.

Car, même si vous me paraissez lucides, si ces gens-là interviennent sur votre site (je sais pas : j'ai pas tout lu) leurs interventions vous discréditeront et créeront effectivement une guerre FAF-pas FAF.

C'est exactement ce qui s'est passé aux États-Unis, ou beaucoup de sites sont pourris par la propagande des mouvements néoconservateurs.


La prétendue "mommy war" a été alimentée par eux, et les médias ont récupéré pour amuser la galerie.

MÉTHODE POUR ÉVITER CELA :

Reprendre toute intervenante laissant entendre que les enfants des FAF sont forcément bien élevés (entendre : "normaux") et ceux des femmes qui travaillent à l'extérieur, forcément "mal élevés" (entendre "délinquants" et "pathologiques"). Sur certains sites, c'est clairement le message qui ressort et ça, pour moi, ce sont des gens ... sous influence.

Le sujet pour moi est clos, mais j'avoue que la moutarde m'est sérieusement montée au nez en voyant que les commentaires de certains sites de FAF sur les femmes qui travaillent ressemblaient carrément à ceux des pires sites Néocons américains ou du Vlaams Blok. Je me suis demandée quand ces sites commenceront à traiter les femmes qui travaillent de putes ou de sorcières qui torturent les enfants et les rendent malades par pure cruauté ou par égoisme.

Je vous raconterai la prochaine fois comment j'ai intégré mon fils en garderie, le type de garderie qu'il a fréquenté et la manière dont j'ai géré mon temps de travail ... et mes finances. Car tout dépend finalement du réseau de garde, du boulot et de la capacité ou de la volonté générale qui existe ou non parmi les hommes de réduire eux aussi leur temps de travail. Aux États-Unis, en même temps qu'on assiste à un certain retour des femmes au foyer, il y a parallèlement un mouvement d'hommes qui décident de rester à la maison ou de se créer un emploi autonome (dans ce dernier cas, les femmes le font aussi - mon cas depuis que mon fils a 4 ans).

77. Le dimanche 4 novembre 2007 à 00:58, par vanessa

Bonjour,
J'ai demissioné d'un poste en CDI de régisseur général dans un théâtre il y a de ça 2mois et......je suis la femme la plus heureuse du monde. C'est vrai que je n'ai pas le droit aux assedics mais j'ai tout de suite retrouvé du travail comme indépendante et suis enfin payée à la valeur de mon travail et à l'heure. Adieu les 70heures semaines payées 1250 euros net par mois (eh oui le spectacle et le code du travail c'est antinomique, on appel ça l'engagement militant)!!! Je tiens quand même à dire que mon départ a été préparé et pas fait sur un coup de tête, j'ai demandé une formation (impossible de refuser à la troisième demande), j'ai appelé un peu partout pour dire que je serais disponible, j'ai aussi prévenu mes patrons 6mois à l'avance de mes intentions pour qu'on prépare ensemble mon remplacement bref je pense que j'ai fait ça pas trop mal. Aujourd'hui je travail comme régisseur plateau avec un metteur en scène qui me semble être entrain de révolutionner les codes du théâtre, j'ai déménager a plus de 500km, j'ai retrouvé l'homme de ma vie que j'avais perdu 3 ans plus tôt...cette démission a boulversée ma vie en tellement mieux! Difficile donc pour moi de dire que ce n'est pas une bonne solution même si c'est risqué. Le risque permet aussi souvent de revivre.
Juste un mot aussi pour dire que je fais 1m56, que je n'ai rien d'un camionneur en marcel avec des tatouages et des rouflaquettes, que même je tiens à ma féminité et pourtant, le métier de régie plateau dans le théâtre c'est le métier masculin par exellence, charger des camions, bouger des décors activer des cintres, des ponts, empiler des pains, de contrepoids, visser, clouer, souder, monter et démonter bref tout ça avec des méthodes issues de la marine a voile et l'esprit aussi ("pas de femmes sur les bateaux etc.."). J'ai toujours rêver de faire ce métier et mon père m'a toujours énormément soutenu je crois même qu'il n'était pas peu fière, quand il est allé pour la premiere fois au casto pour m'offrire une visseuse Makita, de dire au vendeur que c'etait pour sa fille. Bref j'espere qu'une maman dont le petit garçon voudrait être sage femme ferait de même ça aide a passer les diificultés que représente le fait de ne pas suivre les cadres pré établis.

78. Le dimanche 4 novembre 2007 à 09:29, par Corinne - site

@ Vanessa : ton expérience de la démission est formidable ! Merci beaucoup de l'avoir partagée ici Et très bonne continuation dans ce métier d'hommes...