Elle m’a aussi racontée l’histoire d’une amie qui, après avoir bâti un cursus de formation dans une université parisienne de renom, sur un thème sur lequel elle est même reconnue internationalement, cette femme s’est fait piquer son poste par un monsieur qu’elle avait fait l’erreur de présenter au Doyen de l’école. Vanina aussi a été victime de ce tour de passe-passe et constate que "sur un poste de manager, on préférera souvent un homme, à compétences égales et même s’il est moins doué, sous prétexte qu'il n'est pas évident pour des hommes de se faire diriger par une femme…." De mon côté, j’ai plutôt des exemples de femmes qui se sont fait devancer par des collègues... du même sexe !

De toute façon, le résultat est le même pour celle qui voit la promotion lui échapper, au détriment d'une autre valeur professionnelle égale à la sienne ou que l'on estime moindre. Est-on victime d'une discrimination lorsque que c'est un homme qui vous double ? D'une injustice lorsque c'est une femme ? Cherchez l'erreur. Pourquoi n'a-t-on rien vu venir ? Fallait-il jouer des coudes, mieux convaincre, en faire encore plus ? Et une fois que l'autre a franchi la ligne d'arrivée, quels recours nous restent-ils ? Si vous avez des idées…

EDIT : Non, il n'y a pas de faute d'orthographe dans le titre de ce billet ;-) Je l'ai mis volontairement à l'infinitif. Il sous entend : "Se faire doubler par un homme (ou par une femme)"...