1. Le mercredi 21 mai 2008 à 09:29, par Françoise - site

Merci pour cette mise au point avec chiffres à l'appui.
Et tu oublies dans le tableau la double journée de travail, typiquement féminine ! Voir à ce sujet un film annoncé au titre parlant : "48 heures par jour".

2. Le mercredi 21 mai 2008 à 09:36, par Corinne - site

@ Françoise : La liste est bien sûre non-exhaustive Vais me renseigner sur ce film. Merci !

3. Le mercredi 21 mai 2008 à 09:38, par profette - site

Oui, moi c'est ça que je trouve le plus fatiguant dans le travail : c'est de savoir qu'en rentrant je vais en trouver autant à faire à la maison et que vu les horaires de mon mari, je vais faire tout ça seule...

4. Le mercredi 21 mai 2008 à 10:24, par fabrice - site

suis très sensible à ce à quoi tu es sensible ...

je viens de me "rendre compte" que mes grands-mères travailllent toutes les deux, ma mère aussi ... et que relire la place qu'on laisse aux femmes me donne presque une sorte de tourni ...

et puis les hommes devraient connaître le plaisir des enfants, même un peu du ménage ... seul et père une semaine sur deux je savoure tous les jours * ok, j'ai une femme de ménage quand même :D *

merci Corinne pour les femmes ...

5. Le mercredi 21 mai 2008 à 10:26, par Anne ms

"Surtout, j’en avais marre que ces réalités s’étalent à la une des journaux uniquement le 8 mars ! "

Raison nécssaire et suffisante qui donne en plus à chacune l'occasion de s'exprimer sur le sujet , Corinne , merci.

6. Le mercredi 21 mai 2008 à 10:51, par Michèlle

Lectrice silencieuse jusqu'alors, j'ai envie de partager une question : comment pourrions-nous, nous les femmes, utiliser nos doutes, notre culpabilité, notre manque de confiance pour que l' état des lieux de notre vie professionnelle devienne un état des lieux où nous avons trouvé notre place?
Doutons- nous parce que nous n'avons pas notre juste place, ou bien , n'avons- nous pas notre juste place parce que nous doutons?
Bravo Corinne pour l'initiative de "Tout pour elles": les femmes ont tout pour elles, bien plus souvent que nous le croyons!
Beau soleil à toutes.

7. Le mercredi 21 mai 2008 à 11:30, par Annette - site

Bravo Corinne ! Je suis tout à fait d'accord. Les chiffres sont les mêmes au Canada et aux USA.

8. Le mercredi 21 mai 2008 à 11:59, par Laurence D - site

Une autre raison de s'intéresser aux femmes, c'est leur "culture", que j'ai redécouverte en travaillant sur ces questions et qui n'a aucune place dans l'entreprise. Je la définirai par "faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux".
J'ai compris cela lors du premier évènement InterElles en mars 2002. Les hommes n'y étaient pas invités. Cela m'avait beaucoup choquée et je n'étais pas la seule. Cela me paraissait une régression au féminisme "pur et dur" des années 70. Mais dès le début de la journée j'ai été surprise par sa tonalité: joyeuse, rieuse, chaleureuse, pas du tout langue de bois. Et les rares hommes qui étaient parfois sur scène nous ramenaient le gris, le pesant auquel nous sommes habituées dans le travail.
Alors avec cette légèreté et ce rire, qui ne nous empêchent jamais "d'assumer" (et tellement plus agréable!), arrivent aussi doute, manque de confiance en soi et un apparent "manque d'ambition". Comment faire comprendre aux hommes que l'on peut fonctionner autrement tout en étant aussi efficaces, comment gravir les échelons sans abandonner tout cela en cours de route?
That is the question, à laquelle nous sommes un certain nombre à nous intéresser.

9. Le mercredi 21 mai 2008 à 12:47, par fabrice - site

j'aime beaucoup l'intervention de Laurence D. ... j'ai appris énormement de mes amies ... et je trouve les hommes * là je fais de la super généralisation * souvent bien lourdeaux juste parcequ'on leur a appris à l'être ... je pense ...

10. Le mercredi 21 mai 2008 à 13:39, par Corinne - site

@ Michelle : sois la bienvenue avec ce premier commentaire. Je pense que les femmes n'ont pas leur juste place parce qu'elles doutent. Une preuve parmi d'autres que j'ai souvent lue : une femme répond à une candidature ou à une promotion si elle pense correspondre à 100% des critères demandés, un homme s'il y correspond à 60%. Peut-être s'agit-il là plus d'exigence que de manque de confiance en soi. Quoique...

@ Laurence D : ta question me fait penser au livre "Womenomics" (colonne de gauche dans mes Coups de coeur). Les auteurs y prônent l'apprentissage du "bilinguisme" dans les entreprises, autrement dit apprendre à tous à parler couramment la langue et la culture des hommes et des femmes parce qu'effectivement, les uns et les autres ne sont ni égaux, ni identiques dans le travail, surtout parce que les méthodes utilisées pour recruter, gérer et promouvoir les hommes ne sont pas forcément adaptées aux femmes ! Beau et vaste chantier...

11. Le mercredi 21 mai 2008 à 16:35, par dorothée

merci pour ton blog!

12. Le mercredi 21 mai 2008 à 20:50, par Anne-So

Et on te soutient (j'ose utiliser le pluriel car je suis certaine que nous sommes plusieurs!), longue vie à Tout pour Elles (pour le côté "échange", un peu moins pour le côté "tant que dureront les inégalités"... espérons qu'elles se réduisent très vite :o) )

13. Le mercredi 21 mai 2008 à 21:44, par Franck - site

Dans un milieu extrêmement masculin (l'automobile), je trouve que les femmes ont énormément de mal à prendre leur place. Quelques-unes y sont pourtant parvenu, apportant à notre environnement ce qui est évoqué par Laurence D et Fabrice, mais elles sont rares...
D'autres, malheureusement, deviennent des "caricatures d'hommes". En essayant de jouer dans la même cour que les hommes, elles perdent ce qui fait toute leur valeur, sans évidemment parvenir à rivaliser dans le registre masculin.
J'ai en outre souvent constaté que, voulant semble-t-il justifier de leur valeur, de leur poste, de leur présence (?), elles se sentent obligées d'en faire "plus", jusqu'à s'épuiser, sans en récolter de bénéfice.
Il semble pourtant que les mentalités évoluent, même si on est encore loin de la parité, et que l'évocation de la femme dans l'automobile soit encore souvent accompagné d'un sourire...ironique.

14. Le jeudi 22 mai 2008 à 08:47, par mine - site

S'interesser aux femmes et à la question du travail? Et si on osait le mot équilibre, reconnaissance, dignité?
Sans grandiloquence, un petit commentaire à partager avec vous.
Je rentrai hier en voiture de mon bureau et j'écoutais une émission radio sur Inter tres instructive (au doigt mouillé, je dirais "le telephone sonne"
Pas tres tôt donc (encore que...) avec dans un coin de cerveau disponible : récuperer mon petit loup (7ans) chez les copains-voisins adorables, faire une passe sur les devoirs, sur la dissert du grand, tricoter un diner avec un frigo dévasté (le mercredi, c'est déjà la bérezina dans le frigo), affronter la montage de linge à repasser et la super montagne de linge à laver, (aurais je le temps de faire un peu de steps? non, je suis morte)
Dans un autre coin de cerveau disponible, les affaires à traiter, le micro sur les genoux devant un programme inepte à la télé (en fait, c'était un plutot joli film tendre) parce que, faut pas rêver mais quitter un beau poste, dans un grand groupe, à 46 ans pour rester en province ça ne laisse qu un choix : créer sa boite et aller chercher ses clients avec les dents
Donc, cette émission a réveillé le dernier morceau de cerveau dispo qui me restait :elle disait que pour un(e) jeune actuellement, il faut compter 7 à 8 ans avant de pouvoir s'installer dans une vie professionnelle, donc autant de temps, voire un peu plus, à s'installer dans un projet de vie, à commencer à construire, à se construire, à se projetter et que nos générations (40 ans et plus) ne mesuraient pas quels dégâts ferait sur les identités, sur les personnes cette période d'errance, de fragilité, de non reconnaissance que nous n'avions pas ou peu connue....

Alors, je m'interroge?
Ce qui m'a construite et m'a donné la ressource de me défendre dans les moments d'abattement ou de tension dans les postes que j'ai occupé ou dans mon activité actuelle, comment les jeunes et les jeunes filles, plus facilement écartées du monde du travail, vont ils /elles l'élaborer?
Chercher du travail mois après mois, passer en deuxième position après un candidat masculin, rater une promo, ... rester .... à côté, quels effets cela peut il avoir sur notre développement personnel, sur notre estime de nous (parfois), sur notre combattivité, confiance, relation aux autres....?
Mais je m'égare?
(si l'une ou l'autre avait connaissance des sources de cette info que j'ai attrapée au vol, je serais très demandeuse
Keep cool, l'union fait la force

15. Le jeudi 22 mai 2008 à 11:36, par Joanna - site

C'est courageux de pointer ces inégalités du doigt. Je sais que c'est un sujet que j'évite d'aborder aujourd'hui car je me suis trop souvent emportée. Quand j'entends quelqu'un parler de ces femmes qui ont des enfants alors qu'elles viennent d'être embauchées ou qu'elle profite du congé maternité à outrance, je demande toujours "quand tu voudras avoir des enfants, ne trouveras-tu pas normal que ta femme s'arrête de travailler pour te faire vivre cette merveilleuse aventure?". Je comprends qu'un employeur soit gêné par le congé maternité mais ces discours, ce ne sont malheureusement pas toujours les patrons qui les tiennent. A quand un système de congé maternité/paternité qui ne stigmatise pas la femme? Mais voilà que je m'emporte. Et encore je n'ai pas parlé du plafond de verre Quand j'aborde ces sujets en groupe il semblerait que nous n'avons pas de raisons de parler de tout ça vu le chemin que les femmes ont fait ces dernières décennies!!!! rrrrr Alors merci d'aborder ces sujets importants dans ton blog. Enfin un lieu d'échange pour une société plus équitable.

16. Le jeudi 22 mai 2008 à 12:59, par Coach4mompreneurs - site

Et si aider les femmes passait pas aider les hommes ?

Les nouveaux papas veulent jouer leur role de père mais ils sont souvent eux aussi coince dans le shema du Pere qui Pourvoit aux besoins de la famille. qui doit assumer et assurer. Ils ont la pression.
Ils sont coincés au bureau par les reunions strategiques qui commencent a 18h et se finissent trop tard, par le mérite qui est base sur le nombre d'heures passées au bureau et non pas les RESULTATS obtenus, par le manque de Flexibilité de leur travail.
Moi je voudrais soutenir l'evolution de la culture d'entreprise pour permettre aux parents de vivre pleinement leurs succes au travail et dans leur Famille. Inciter les entreprises a développer le Management par le Resultats ( et refuser de regarder combien d'heures sont passés au Bureau), et de la Flexibilité nottamment par le Teletravail ( j'en connais beaucoup des hommes et des femmes qui seraient partant pour rentrer a la maison a 17h30 et reprendre le dossier sur la table de cuisine de 21h a 23h).
Si les papas sont plus libres de rentrer plus tot, alors les mamans ne se retrouvent plus seules à gerer tous les tableaux et elles sont plus libres de grandir leur carriere ( et donc reduire la pression sur les papas) et de vivre de l'harmonie a la maison car elles ont un partenaire plus présent.
C'est l'EQUILIBRE

17. Le jeudi 22 mai 2008 à 14:19, par Corinne - site

@ Dorothée, Anne-So : merci

@ Franck : oui tu as raison et les "sourires ironiques" se dessinent aussi dans d'autres secteurs très masculins. Je me permets de te renvoyer sur un article que j'ai écrit sur le sujet ici : www.lentreprise.com/3/2/1...

@ Mine : j'ai fait quelques recherches au sujet de cette émission, mais sans succès Dommage car pour le peu que tu puisses nous en dire, le sujet en était vraiment intéressant. L'entrée dans la vie active se faisant de plus en plus tardivement pour les raisons que tu énonces est un véritable enjeu pour les jeunes fillles d'aujourd'hui. En même temps, tous ces doutes peuvent tout à fait ressurgir à d'autres moments de la vie, après un congé maternité, un licenciement, une démission, un chômage qui dure... Là aussi, tout ce qui fait notre confiance en nous peut s'en trouver ébranler.

@ Coach4mompreneurs : je pense qu'il y aura équilibre lorsque Monsieur s'attaquera aux tâches domestiques. Ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui. Sauf si les deux (homme et femme) travaillent, auquel cas, ils peuvent même se payer une aide ménagères. Les études prouvent que lorsque la femme ne travaille pas ou que l'écart de son salaire est élevé avec son mari, c'est encore et toujours Madame qui se charge de repasser et de faire la cuisine...

@ Johanna : j'aime bien quand tu t'emportes C'est vrai, des progrès ont été accomplis, mais beaucoup reste à faire surtout pour faire évoluer les esprits, aussi bien dans la tête des hommes que des femmes d'ailleurs.

18. Le jeudi 22 mai 2008 à 15:15, par Michelle

Tous vos constats et propos me parlent bien, et je me dis aussi, après quelques expériences malheureuses, que dans la vie, si on ne change rien à notre façon d'être et de faire, on ne change rien au résultat. L'avez- vous remarqué vous aussi que certains de nos comportements avaient le chic pour provoquer le même résultat, c'est à dire justement celui que nous ne voulions pas?Alors, si on essayait, seule ou accompagnée par un professionnel, de faire des petits pas autrement, d'être là où on nous attend pas, de faire comme on ne nous attend pas...essayer, le résultat est surprenant à condition de tenir le cap de notre décision de changer notre façon de faire pour obtenir le résultat que nous attendons : notre juste place et le tant attendu "hommes ET femmes".Evidemment cela vaut aussi pour les hommes, mais qui a le plus envie que çà change? Nous, donc à nous ces initiatives!

19. Le jeudi 22 mai 2008 à 15:28, par Une autre Corinne - site

Je ressens vraiment la même chose que Laurence D, et adhère totalement à son commentaire.

Egalement, même chose sur le commentaire de Corinne sur les 100% et 60% d'adéquation à un poste.

Mardi, je me suis retrouvée, comme à la Star Ac, devant un jury de 4 hommes, pour un CDD. J'avais hésité à postuler, car je ne correspondais pas à 100%. (Ah ! le manque de confiance en soi qu'évoque Corinne ... J'ai bien fait finalement, puisque j'ai été retenue pour un entretien sur les 100 CV reçus). Au cours de l'entretien, il s'est avéré que les fameuses compétences en majuscule dans l'annonce ANPE, notées EXIGEES, étaient finalement des plus, mais pas primordiales du tout. J'avais bati mon argumentaire là dessus ... et c'est donc tombé à plat.
Par contre, la question qui les intéressait, c'était de savoir pourquoi, depuis toute gamine, je voulais absolument travailler pour eux.
Ce que je n'avais pas du tout préparé, tellement la question me paraissait incongrue, bizarre, et loin de la réalité. (Je veux travailler, chez vous ou ailleurs...)
Je pense qu'à leurs yeux, j'ai du coup manqué d'ambition. J'ai du mal à comprendre, car c'est un poste où il faut valoriser les autres et pas soi, et ne pas compter rester plus de quelques mois, donc pourquoi demander de l'ambition (au sens classique du mot) ?
Pourquoi préfèreraient-ils quelqu'un qui va tout faire pour rester dans leur boite alors qu'ils n'ont rien de pérenne à offrir, plutôt que quelqu'un comme moi qui certes papillonne, mais avec l'efficacité d'une temporaire qui va droit au but. Enfin, je suis un peu interloquée, mais on verra bien.

Décalage homme-femme, quand tu nous tiens ...
Est-ce dû à ça ? Est-ce que l'entretien aurait été différent si j'avais été en face de femmes ? Je ne sais pas ...

Idem sur la disponibilité : la question était clairement formulée pour une femme, elle n'aurait pas été posée si j'avais été un homme, j'en suis sûre.

Merci à Coach4mompreneurs pour son commentaire. On rêve toutes (et tous) de ça, enfin ...

20. Le jeudi 22 mai 2008 à 20:41, par telle - site

Corinne, tu sais que je suis une fièdèle entre les fidèles et que ton blog a mille fois raisons d'exister et de durer (malheureusement ai-je envie d'ajouter). Hier, j'ai pensé à toi quand on m'a demandé si je postulais vraiment à ce poste et quel âge avait le dernier de mes enfants et qu'il était bien jeune et que c'était bien loin et que... bref, autant rester femme au foyer. Je suis sidérée... et aucune femme parmi le nombreuses présentes dans la commission pour me soutenir. Je me suis même sentie obligée d'ajouter que je n'avais jamais pris un seul jour de congé pour maladie d'un de mes enfants. Pauvre de moi... alors que c'est un droit !

Bref, j'en suis ressortie toute remontée car on ne pose pas ces questions à des pères ou pas avec autant d'insistance... Je t'embrasse.

21. Le vendredi 23 mai 2008 à 08:08, par La Babole (Céno) - site

Je bosse (en plus de dessiner) dans un domaine professionnel historiquement très féminisé et ce qui est évoqué ici est assez reccurent dans les problématiques professionnelles quotidiennes.
En même temps, même si le constat de Corinne est chiffré, je pense qu'il y a malgré tout une évolution : tant l'organisation professionnelle que l'organisation familiale évoluent (sûrement trop doucement) vers un partage tendant vers l'équité... Au début de ma carrière, il n'y avait pas cette prise en compte du "double-emploi" des femmes... Aujourd'hui, c'est un sujet abordé avec moins de tabou, et mieux entendu, je crois, par la hierarchie professionnelle (tout au moins, la mienne)...

22. Le vendredi 23 mai 2008 à 09:20, par Cécile

Petites choses vécues :
- le pire truc que j'ai vu envers une femme enceinte, c'est une femme qui lui a fait subir. Elle l'a engueulée pour avoir osé postuler à un CDD alors qu'elle était enceinte. Le machisme et la mysoginie sont partout, chez certains hommes comme chez certaines femmes.
- de plus en plus d'hommes refusent de faire passer leur vie professionnelle derrière leur vie privée. J'en connais un qui a refusé de faire des missions à l'étranger, car il était divorcé et s'occupait de sa fille en semaine. Un autre a pris un 4/5ème de temps lorsque ses enfants étaient petits... Bref, ça change. Trop lentement, c'est sûr.
- je travaille dans un milieu relativement mixte. Mes deux chefs principaux (oui, j'ai plein de chefs), sont des femmes. Preuve que dans certains milieux, on tend vers l'égalité. Mais les grands chefs restent des hommes.

23. Le vendredi 23 mai 2008 à 16:57, par Corinne - site

@ tous : merci pour vos remarques et vos témoignages. Oui, tout cela évolue, avance... à petits pas... à petits pas...

24. Le dimanche 25 mai 2008 à 05:25, par Lilia - site

Quel esprit de synthèse !
Tu tiens ce blog d'une main d'experte et il fallait qlq'un comme toi pour le faire.

25. Le samedi 16 août 2008 à 12:36, par callmelady - site

Sans féminisme mal placé, j'adhère donc avec plaisir à ton blog. Je me demande néanmoins, si vouloir à tout prix une égalité avec ces messieurs, n'est pas une idiotie... ? Qu'il existe encore des "artistes de la vie", des personnes qui refusent le pouvoir, la consommation, les luttes de "classes" et qui s'expriment autrement, n'est-ce pas là l'éventuel terreau d'un contre-pouvoir disparu depuis si longtemps ? OK pour rayer ce 8 mars qui a perdu de son sens initial, mais nous savons toutes qu'il existe une Loi contre la discrimination... Suffirait de peu pour la faire appliquer RADICALEMENT, non ?

26. Le samedi 16 août 2008 à 14:04, par Corinne - site

@ callmelady : bienvenue ici et dans la blogosphère (cf. ton blog tout récent). Effectivement, les discriminations sont interdites par la loi. Encore faut-il que les victimes aient la force de les dénoncer... Merci aussi pour ton autre commentaire décrivant ton témoignage sur ton arrestation musclée. Tu devrais l'envoyer à Bénédicte...

27. Le vendredi 22 août 2008 à 01:12, par isami

callmelady

Contrepouvoir....Oooh que voilà un terme qui résonne comme une joyeuse musique à mes oreilles attentives ! Très certainement, un des plus puissants mots de notre vocabulaire féminin, transmis dans un souffle, de génération en génération et attendant son heure pour surgir et rétablir l'équilibre !

Quand "ils" auront tout cassé "elles" reconstruiront de façon plus équitable ! Non ?

28. Le lundi 8 septembre 2008 à 22:06, par callmelady - site

Merci pour ce chaleureux accueil. Je reviendrai vite car je me sens bien en votre compagnie