lestoilesdaz Il parait qu’une femme cadre sur cinq vit seule. Plutôt citadines, bourrées de diplômes, ces working women se sont battues pour réussir leur vie professionnelle. Accrochées à leur autonomie financière, passionnées par leur travail, elles mènent en parallèle une vie sociale, associative et culturelle intense. Jusqu’au jour où….

"A 40 ans, certaines paniquent, car elles n’ont pas vu le temps passer et n’ont pas d’enfants" analyse la psy Marie-France Hirigoyen, dans une interview donnée au magazine L’Entreprise en avril dernier. Le témoignage de Stéphanie citée dans le blog Les cadres sur le divan est à cet égard poignant : "Tous ces visages, tous ces contacts, et le soir, je me retrouve toute seule chez moi... pas de petit ami, pas d'enfant... je suis seule comme un chien."

A l'autre extrémité, d'autres revendiquent haut et fort cette solitude. Un choix, pas toujours bien compris par l'entourage, conséquence souvent d'une vie de couple dont elles ont mesuré toutes les limites, comme l'a bien illustré mercredi soir le reportage Des célibataires heureuses dans le JT de France 2.

Et cette réalité, mal ou bien vécue, vire même au phénomène social : les trois quart des célibataires sont des femmes. 5 millions en tout ! Il est aussi brillamment décrypté dans le dernier livre de MF Hirigoyen Les nouvelles solitudes.

Mais tout de même, je m’interroge. Lorsqu'une femme cherche à réussir sa vie professionnelle, à être indépendante, est-elle vouée à la solitude ? Est-ce là le prix à payer ?