charte_parentalite observatoire_parentalite Vous avez vu ? En ce moment, on ne parle plus que de ça. De la fameuse parentalité (avec la Charte et L’Observatoire), des pratiques des entreprises en faveur des salariés-parents, de ce besoin devenu tout à coup irrépressible de tout mettre en Å“uvre pour que les mères – et les pères – puissent concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale grâce aux crèches d’entreprise, aux congés parentaux, aux aménagements des conditions de travail pour les femmes enceintes…

Alors, oui, bien sûr, c’est bien. C’est même super que des entreprises et associations commencent enfin à chouchouter ainsi leurs collaborateurs mères et pères.

Mais…

A force de ne s’intéresser qu’aux parents, et aux mamans en particulier, ne risque-t-on pas de frustrer les femmes sans enfant ou celles qui ont des enfants déjà bien grands, voire indépendants ?

Je me faisais la réflexion parce que j’ai une amie, la quarantaine, célibataire et sans enfant, qui l’autre jour, a demandé à passer en temps partiel avec une préférence marquée pour le mercredi comme jour non travaillé. Histoire de "casser" la semaine mais surtout parce que c’est le seul jour où elle peut s’adonner à une passion toute personnelle.

Refus catégorique de la hiérarchie.

Les personnes prioritaires face à ce genre de demande, ce sont les mamans salariées ! Prendre le mercredi lorsqu’on est célibataire, c’est presque une aberration. "Prenez le vendredi ou le lundi !" lui a-t-on rétorqué. Mon amie n’a pas pu s’empêcher de trouver l’argument injuste…

J'avoue que quelque part, moi aussi, ça me chiffonne… Et je me dis que les entreprises qui s'investissent dans l’égalité professionnelle H/F devraient vraiment se préoccuper de toutes les femmes salariées. Sans aucune exception.

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