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vendredi 10 avril 2009

A votre santé, Mesdames !

femmesdevin J’ai eu la chance d’assister à une belle première jeudi soir : la création du Cercle des Femmes de Vin. Une première parce que jusqu’ici il n’existait aucun regroupement de viticultrices. Là, elles sont 80 vigneronnes de toutes les régions de France à s’unir pour partager leur savoir-faire et leur passion commune.

Pour lire la suite de cet article, rendez-vous sur maviepro.fr, le rendez-vous des femmes actives

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jeudi 22 janvier 2009

Solidarité féminine : ouvrons le débat

Qu’est-ce qui relie les femmes entre elles ? Quel est ce rapport parfois si ténu qui nous fait nous reconnaître au-delà de nos conditions sociales, au-delà du tourbillon de nos vies ? Existe-t-il – ou non - une solidarité entre les femmes ?

ChapsalHirigoyen Je pensais que le débat organisé mardi à l’Espace des Femmes-Antoinette Fouque à Paris allait m’aider à percer ce mystère. Surtout en compagnie de deux femmes aussi populaires que l’écrivain-journaliste Madeleine Chapsal, et la psychiatre, psychanalyste et victimologue Marie-France Hirigoyen, la première à avoir repéré et parlé du harcèlement moral. Pour sûr qu’elles allaient satisfaire ma curiosité.

Et bien, j’avoue que les discussions m’ont plutôt laissées sur ma faim.

On a surtout évoqué le harcèlement moral au travers de certains témoignages de femmes présentes dans la salle. Une telle s’est dite complètement vampirisée par un mari harceleur, une autre s’en est sortie de justesse pour "sauver" sa propre vie, une troisième a avoué être aussi accro à la souffrance qu’une droguée… Oui, et alors ?

Madeleine Chapsal a abordé sa propre expérience de femme mariée, trompée, blessée, psychanalysée, ignorée par sa sÅ“ur, évoquant à plusieurs reprises la jalousie qui peut surgir entre les femmes. Une réalité nuancée par Marie-France Hirigoyen. Selon elle, "si une femme envie une autre femme, c’est qu’elle ne se sent pas à la hauteur". Ce qui me semble assez juste. La psychanalyste a aussi relevé le fait que "les femmes pouvaient être redoutables entre elles, encore plus perverses que les hommes". Oui, mais pourquoi ?

En fait, ce soir-là, on nous a expliqué que la solidarité féminine surgissait surtout à l'occasion d'une expérience difficile comme la séparation, le deuil, la violence dans le couple, le harcèlement. "Les femmes se reconnaissent dans la douleur. Elles savent ce que cela signifie, elles l’ont connue, par petites touches…". L’effet miroir, l’identification, la compassion... Oui, mais une solidarité peut aussi être belle, joyeuse, "énergisante", non ?

Peut-être un tout petit début de réponse lorsque MF Hirigoyen a signalé que "le lien entre les femmes part du rapport entre mère et fille". Mais il était alors l’heure de clore la soirée. Dommage.

Bref, si on ouvrait le débat ici puisqu’il a été à peine effleuré là-bas ?

Quelle expérience avez-vous de la solidarité féminine, qu’elle soit au travail ou en dehors ? Que cherchez-vous, avez-vous trouvé ou raté dans votre relation aux femmes ? Pensez-vous que cela soit uniquement la continuité d’un lien entre votre mère et vous ? Tous vos témoignages et remarques sont les bienvenus :-)

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mardi 4 novembre 2008

Maman travaille : le réseau des mères actives

mamantravaille C'est tout nouveau, tout beau, et je ne peux que saluer l'initiative ! C'est Maman travaille, un site/blog qui se veut le premier grand réseau de mères actives. Pour en savoir plus, j'ai aussitôt contacté sa fondatrice, Marlène, une jeune maman entrepreneuse de 25 ans, rédactrice aussi dans différents webmédias, membre d'associations, bref une femme pleine d'énergie. Interview.

  • Comment vous est venue l'idée de créer ce blog ?

marlene_mamantravaille Je ne sais plus qui a dit "ce qui manque aux femmes, ce sont les réseaux". Les hommes -les pères- ont des prétextes divers et variés pour se réunir (club des amateurs de cigares, golf, sex shops, rayez la mention inutile), alors que les mères n'auraient que le droit de se raconter leurs accouchements en mangeant des macarons. Quand nous discutons, avec des amies mères, certes nous nous racontons nos accouchements, mais nous parlons aussi énormément travail. Et elles disent toutes la même chose : conserver et développer son activité professionnelle quand on est aussi maman, ça demande deux fois plus d'énergie. Un lieu de rendez-vous virtuel mais quotidien semblait tout indiqué.

  • Quelles informations y trouve-t-on ?

Tout ce qui peut intéresser les mères actives : des infos purement professionnelles, des conseils plus légers ("comment je m'habille pour...?"), une revue de presse sur l'égalité hommes/femmes, des idées d'activités pour nos enfants, des bons plans, des trucs et astuces pratiques sous forme de mini-débats, des anecdotes rigolotes (ou pas) de nos membres, des livres et des blogs, la présentation des autres réseaux féminins, et surtout des petites interviews de mamans qui travaillent, qu'elles soient connues ou pas. Et cette semaine, nous allons inaugurer la rubrique 3 questions à... une personnalité. La première risque de vous surprendre ! :)

  • Plus qu'un blog, vous avez l'objectif d'en faire un réseau de mères actives. Pourquoi et comment ?

Il existe déjà de très bons réseaux de professionnelles d'un côté et de très bon réseaux de mères de l'autre. Mais à ma connaissance, Maman Travaille est le premier réseau de mères actives (salariées, free-lance, entrepreneuses). En lançant ce blog, je pensais réunir une trentaine de femmes tout au plus. Or, le premier jour, il a reçu plusieurs centaines de visites, et des dizaines de mamans qui travaillent m'ont contactée pour me dire qu'elles en étaient ! Les buts affichés: nous coopter les unes les autres, échanger nos conseils, découvrir des parcours de mamans qui travaillent, partager nos expériences et pourquoi pas nos clients, nous rencontrer... Et à terme, créer une sorte de groupe d'influence, à notre échelle.

  • Votre rubrique "Les propositions" a aussi un petit air de... "revendications". Qu'est-ce qui selon vous cloche/manque le plus pour que les mamans actives vivent sereinement leur "statut" ?

Si Simone Veil avait juste demandé à voix basse en battant des cils "S'il vous plait, j'aimerais bien que les femmes puissent avoir le choix d'avorter, si ça ne vous dérange pas trop..." je ne suis pas sûre que sa loi aurait été adoptée ;-) A notre petit niveau, nous essayons de mettre en lumière ce qui ne va pas : par exemple faire garder son bébé est un vrai casse-tête et peut mettre un gros coup de frein à la carrière d'une femme ! Les mères ont un potentiel économique et créatif formidable, il n'y a qu'à voir par exemple le nombre de "mompreneurs" qui créent des entreprises, comme on peut en lire aussi sur Toutpourelles. Des choses très simples comme la généralisation des crèches d'entreprises ou du télétravail font cruellement défaut. Ces propositions sont évolutives, régulièrement les membres de Maman Travaille en suggèrent de nouvelles. Si vous-mêmes vous avez une idée, n'hésitez pas :-)

  • Vous êtes-vous même une maman qui travaille (et pas qu'un peu au vue de votre bio !). Quels sont vos secrets pour tout concilier ?

Mon travail est avant tout une passion, (je suis web-rédactrice et j'ai une société de contenu éditorial spécialisée dans les NTIC). Si j'étais employée à la mine, je n'y mettrais pas autant d'ardeur... Et à vrai dire, je suis très mal organisée. Je peux passer des nuits blanches à travailler sur l'ordinateur, et le lendemain, supplier ma fille de baisser le son de son camion musical. D'où l'intérêt de Maman Travaille : je me demande toujours comment font les autres ! Pour déculpabiliser, je me répète qu'avoir une maman qui travaille est un bon exemple pour elle. J'ai aussi la chance d'avoir un entourage (d'hommes !) compréhensif, la plupart de mes clients savent que je suis tributaire des horaires de la crèche, mon associé est un ami, le père de ma fille se lève tous les matins pour le biberon...

  • Et les papas dans tout ça ? :-)

Attention, c'est un blog de mamans, mais les papas peuvent nous rendre visite, on ne va pas leur jeter des tomates. Le féminisme est une bonne chose, pas la misandrie ! Mon propre père a joué un rôle primordial dans mon éducation, donc je n'imagine pas élever ma fille sans le sien. Après, au sein du réseau Maman Travaille, il y a des mères de familles monoparentales ou même homoparentales... L'épanouissement des mamans qui travaillent se fera avec les papas, pas contre eux. Quand on ne s'étonnera plus qu'un père prenne son congé paternité ou quitte une réunion pour aller chercher son enfant malade, pendant que sa femme travaille, on n'aura plus besoin de Maman Travaille ! :-)

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samedi 25 octobre 2008

Prix des femmes formidables 2008 : cruel dilemne !

femmes_formidable J’ai eu la chance de participer jeudi au Prix des Femmes Formidables 2008, récompensant des initiatives bénévoles portées par des femmes, organisé par l’hebdomadaire Femme Actuelle. Non pas en tant que candidate, mais en qualité de membre du jury. C’était une belle expérience, mais aussi très frustrante.

Une belle expérience parce que j’étais entourée de personnalités prestigieuses : Stéphanie Fugain, fondatrice-présidente de l’association Laurette Fugain, Christine Janin, présidente-fondatrice de l’association A chacun son Everest, Véronique Poivre d’Arvor (la femme de PPDA), fondatrice de l’association La Maison de Solenn, la réalisatrice-productrice Yamina Benguigui (plus star que elle tu meurs !), membre du Haut conseil à l’Intégration, des représentants d’institution humanitaires et associatives - France Bénévolat (partenaire-phare du Prix), le Secours populaire, Athlètes du monde présidé par le perchiste Jean Galfione (beau comme un dieu !) -, des représentants de fondations comme WWF France, Fondation Nicolas Hulot, et bien sûr le staff du magazine Femme Actuelle. Sans oublier, Laeticia Hallyday, marraine comme les années précédentes de ce troisième Prix. Simple, avenante, souriante, elle a distribué des bises à tout le monde (oui, oui, même à moi !), manifestement ravie de participer à cette nouvelle session.

L’expérience était aussi très frustrante car il s’agissait de récompenser trois lauréates sur les dix finalistes. Même si toutes seront fiancièrement récompensées - 40 000 euros de dotations -, trois d’entre elles monteront sur le podium. J’avais étudié leur dossier quelques jours auparavant. Et j’ai passé des heures à les départager. Un vrai crève-cœur...
Comment juger des femmes qui luttent au quotidien dans le domaine de l’enfance, de la solidarité et de l’environnement ? Sur quels critères leur attribuer un Prix alors que toutes ces femmes ordinaires font des choses extraordinaires ? Fallait-il privilégier Christiane qui soutient les familles d’enfants toxicomanes au détriment de Fatima qui utilise le maraîchage comme chantiers d’insertion ? Plutôt Anne qui lutte pour faire adopter des enfants porteurs d’un handicap physique ou moteur, ou Amandine qui transforme des déchets industriels en objets artistiques ? Plutôt Marie qui aide les précaires ou Sophie qui répond aux problématiques relationnelles parents/enfants en les accueillant dans une… cuisine ? Délicat, difficile, terrible !

Les débats ont été passionnés et passionnants, chacun défendant les actions de leurs femmes préférées. Finalement, un consensus s’est dégagé et trois lauréates ont surgi de la sélection. Leur nom ne sera officiellement divulgué que le 1er décembre, car le classement risque d’être bouleversé par le Coup de cÅ“ur des internautes, appelés à voter entre le 3 et le 16 novembre sur le site de Femme Actuelle. En tout cas, toutes ces femmes formidables seront invitées le 25 novembre à La Cantine du Faubourg à Paris pour assister à un concert privé de Cali. Le jury aussi sera de la partie. Une belle soirée en perspective ! Oh zut ! J’ai oublié de demander à Laeticia si Johnny allait l’accompagner 8-)

EDIT : je précise que j'ai été membre du jury après m'être inscrite sans trop y croire, sur le site de Femme Actuelle. J'ai été tirée au sort avec Danièle, une autre internaute, que je salue au passage. Rien à voir donc avec ma fonction de blogueuse. Incroyable hasard tout de même, non ? ;-)

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jeudi 25 septembre 2008

Elles débutent avec elles

apecfemmes

Voilà une opération que je trouve vraiment intéressante. Elle a été lancée en catimini cet été par l’Apec et annoncée officiellement qu'aujourd’hui. Son nom : Elles débutent avec elles. Le principe ? 10 femmes cadres dirigeantes accompagnent pendant un an 10 jeunes diplômées de l’université dans leur entrée dans la vie professionnelle.

Il y a là de jolis binômes comme Julia, 23 ans, diplômée d’un Master Pro Communication Politique et Animation Locales de la Sorbonne, et marrainée par Yseulys Costes, la PDG et fondatrice de 1000mercis, ou encore Naïma, 24 ans, en Master 2 de Droit Social et Gestion des Ressources Humaines à Paris Nanterre soutenue par Eloïse Verde Delisle, directeur des relations sociales et de l’emploi d’IBM.

Les conseils des marraines et les premiers pas des filleules sont relatés dans un blog déjà bien fourni. Chacune y expose ses doutes, ses objectifs, ses impressions, ses avancées en matière de recherche d’emploi ou d’intégration dans l’entreprise. On y échange aussi des pratiques, des expériences.

On ne peut qu’être conquis par ce procédé de mentoring au féminin, qui d’ailleurs enthousiasme aussi les femmes elles-mêmes. Sur près de 1 900 femmes cadres de plus de 30 ans interrogées par l’Apec, 88% seraient prêtes à parrainer une jeune qui fait ses premiers pas professionnels. Solidarité féminine quand tu nous tiens…

EDIT du 25/09 : le lancement officiel de l'opération en vidéo sur le site de l'Apec

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