madameboulot Je ne perds plus de temps dans les bouchons (j’utilisais ma voiture), ne subis plus les retards ou les grèves des transports (une partie de mon trajet se faisait aussi en train, puis en métro). Je travaille donc plus tôt, plus longtemps et bien mieux. Ma concentration est à son maximum, je suis d’une efficacité redoutable, d’autant plus que l’environnement est calme. Fini le brouhaha d'un open-space, mon rôle de Dame Pipi ;-) et la routine professionnelle. Mon travail est bien plus varié, tout comme mes interlocuteurs. Je choisis pour et avec qui je trime. Ben oui, le boss, c'est vraiment moi ! ;-)
Sinon, je n’ai plus de maux de tête, ni de ventre. Symptômes du stress, m’avait-on dit à l’époque. Et mes TMS se sont calmées.
Je peux aller déposer Petit Homme tranquillement à l’école sans avoir le nez collé sur la montre. Je peux le rechercher, alors qu’il m’arrivait de ne le voir que le soir au coucher. Je n’ai pas besoin de minauder pour placer quelques jours de congés, ni de courir le soir pour récupérer du pain, ni faire la queue le samedi pour chercher un colis à La Poste ou une veste au pressing. Je peux faire les courses en dehors des jours de forte affluence. Un vrai luxe !
Ah, j’oubliais. Je peux bloguer quand je veux ! ;-)

Par contre, et pour être honnête :

Comme je suis seule, j'ai tendance à déjeuner vite-fait-bien-fait. Remarquez, c’était déjà le cas avant aussi. Je manque d’exercice et je vous en laisse deviner les conséquences...
J'avoue que certains collègues de travail me manquent, les rigolades, les repas et les pauses-café pris en commun.
A partir de 16h30, j’ai du mal à travailler. Petit Homme réclame mon attention pour les devoirs, il y a le dîner du soir à préparer, le retour de Grand Homme qu’il ne faut pas négliger. A se demander comment ils faisaient quand je travaillais à l’extérieur ;-) Le mercredi après-midi, c’est encore pire. Pour les mêmes raisons. Je me rattrape le soir ou le week-end.

Je voulais aussi préciser que travailler à la maison n’est pas un choix de vie, mais un choix par défaut que je ne regrette absolument pas. Pour l'instant. Ce n’est pas non plus une première pour moi, puisque j’ai été free-lance pendant sept ans au début des années 90. Je suis donc plutôt bien rôdée côté organisation.

Enfin, si quelques unes d'entre vous ont envie de créer leur activité chez elles, je vous renvoie vers un article que j'ai écrit sur les mamans qui sautent le pas, les choses à faire, à éviter. Très instructif !
Alors, tentez ? ;-)